Qu'est-ce-qu'on mange ce soir ?

 

C'était la grande question chaque jour, suivant le pays dans lequel nous nous trouvions. Nous en avons profité pour découvrir un maximum de saveurs, d'épices et de recettes inconnues par nos papilles franchouillardes.

La cuisine en Afrique du Sud

Boerowers au BBQ
Boerowers au BBQ

L’Afrique du Sud est avant tout un pays de mangeurs de viande et le barbecue (braai) y est une véritable institution. La viande sud-africaine est de bonne qualité.

 

On a la possibilité de gouter des viandes peu courantes en France : phacochère en ragout, steaks et saucisses d’autruche (délicieux !), viande de koudou, d’antilope au BBQ…Mais le plat le plus courant sur le braai, cela reste la saucisse Boerewor (une variété Afrikaner épicée) qu’on trouve dans tous les supermarchés avec des variantes au fromage, à la tomate etc…

Biltong dans les supermarchés
Biltong dans les supermarchés

 

Les Sud-Africains adorent également grignoter du biltong, une viande de gibier séchée et épicée en lamelles. Ce n’est pas mauvais, cela se conserve bien (pratique pour un pique-nique) et pas besoin de BBQ pour le manger !

 

Côté horaires, les Sud-Africains mangent tôt (dès 18h). Il est difficile de se faire servir après 20h ou 21h hors des grandes villes.

La cuisine à BALI

Nasi Goreng à Ubud
Nasi Goreng à Ubud

A Bali, on mange bien. Le riz est l'aliment de base et le plat national répond au nom de nasi goreng : du riz frit avec des œufs, de petits morceaux de viande et de légumes, ou encore des crevettes. Ce plat se décline aussi en mie goreng, son équivalent avec des pâtes.

 

Mais il y a aussi des brochettes sous toutes leurs formes et déclinaisons, on les appelle des satay. Nos préférées sont celles de poulet avec de la sauce aux cacahuètes.

 

La cuisine balinaise est très raffinée et les plats ont toujours une présentation très esthétique. Cependant, cette cuisine peut être « traitre » car le piment fait partie de presque tous les plats. A Bali, quand on vous dit « no spicy », méfiez-vous, c’est que « ça arrache ! ».

Parmi les spécialités que nous avons goutées, nous pouvons également citer le Ayam batutu : du poulet farci grillé, servi avec des légumes, du tapioca et de la noix de coco.

 

La cuisine au Vietnam

les nems que nous avons préparés dans le delta du Mékong
les nems que nous avons préparés dans le delta du Mékong

La cuisine vietnamienne a plusieurs qualités : elle est très variée, elle utilise beaucoup d’herbes et de légumes naturels et surtout, elle n’est vraiment pas chère.

 

L’ingrédient de base de la cuisine vietnamienne, c'est le nước mm, une sauce brunâtre obtenue par la fermentation de poissons salés. Un condiment national qui fait l'unanimité.

 

Ensuite, vient le riz dont il existe trois variétés très utilisées : 
- le riz normal avec des grains ronds et blancs
- le riz gluant qui sert à confectionner des gâteaux (le « sticky rice » souvent à la mangue ou à la coco) et des offrandes ;
- et enfin le riz parfumé reconnaissable à ses longs grains.

 

Les soupes sont véritablement des institutions au Vietnam. On les consomme à toute heure de la journée : aussi bien au petit-déjeuner qu’au repas du soir. Les plus fréquemment vendues dans les petits marchands de rue sont le Ph,une soupe aux nouilles et à la viande, originaire du Nord ou le Bún thang, une soupe de nouilles de riz avec des morceaux de poulet, d'omelette et de crevettes.

dégustation de banh xeo à Hoi An
dégustation de banh xeo à Hoi An

 

Mais il y a aussi les plats plus traditionnels comme les Nems : une crêpe de riz enroulée en cylindre, contenant des vermicelles transparents, du crabe, des morceaux de porc, des bouts d'oignons, ainsi que des champignons noirs ou le Bánh cun : le « ravioli vietnamien ». Il est fait à partir d'une pâte de riz cuite à la vapeur, farcie de porc haché et de morceaux de champignon noir. 

Délicieux ramboutans !
Délicieux ramboutans !

On a aussi beaucoup aimé les 3 spécialités que l'on ne trouve qu'à Hoi An :

* le Cau Lao (un bol de nouilles épaisses avec des tranches de, des légumes frais, soja, croutons et crêpe de riz)

* les délicieux wontons ou hoanh thanh (des ravilois frits au crabe, tomate et oignons)

* les banh xeo (des crêpes jaunes croustillantes au porc et aux crevettes, à enrouler dans une feuille de salade)

 

Le dessert est plutôt composé de fruits frais (ananas, banane, orange, papaye, pamplemousse) ou de fruits exotiques délicieux : mangue, mangoustan, ramboutan, jaquier, fruit du dragon, durian (si on évite l’odeur !).

 

La cuisine au Cambodge

le fish amok
le fish amok

La cuisine cambodgienne mélange les influences (vietnamienne, thaïlandaise, chinoise et française). Beaucoup de soupes, de riz (aliment de base) et de légumes. De temps en temps de la viande (buffle, porc ou poulet). 
Les préparations sont assaisonnées de citronnelle, coriandre, gingembre et de prahoc, une spécialité khmère qui s'apparente au nuoc mam (saumure de poisson).

 

Le plat le plus connu est l'amok, du poisson ou du poulet cuisiné au lait de coco dans une feuille de bananier et parfois servi dans une noix de coco.  

le fruit du jacquier
le fruit du jacquier

 

Sinon, les curiosités gastronomiques ne manquent pas : les Cambodgiens sont friands de criquets, de cuisses de grenouilles grillées ou de mygales grillées qu’ils avalent comme des friandises en dessert !

 

Les fruits sont ceux des pays tropicaux : papayes, jacquiers, noix de coco, mangoustans, fruit du dragon, et bien sûr les durians (à l'odeur si... particulière). Les mangues n'ont pas le même goût qu'ailleurs.

La cuisine au Laos

la pulpe du durian
la pulpe du durian

La nourriture laotienne se caractérise par l'utilisation d’herbes aromatiques (au moins 120), appartenant parfois à la pharmacopée traditionnelle et de piments. Le riz, et plus particulièrement le riz gluant cuit à la vapeur, est la base de l'alimentation. Les soupes parfumées sont aussi très populaires.

 

 Les Laotiens prennent leurs repas assez tôt : on déjeune de 11h30 à 13h et on dîne dès 17h-17h30. Dans les restos traditionnels, vous aurez du mal à vous faire servir après 21h.

 

Côté fruits et légumes, on en trouve en abondance sur les marchés : salades, choux, navets, tomates, ananas, noix de coco, papayes, bananes, soja, pommes de terre, taros, durians, etc.

 

Le durian est l'une des curiosités du pays. Ce gros fruit à épines ressemble à une pomme de pin géante. Il mûrit pendant la saison des pluies. 
Il faut l'ouvrir et en extraire la chair blanche, légèrement filandreuse et répartie en compartiments, qui enveloppe de gros noyaux. C’est là que l’opération devient délicate car l’odeur du durian évoque celle d’un fruit pourri, proche du camembert trop fait (tout un programme !). Il faut être motivé pour y gouter !!

le tom yam
le tom yam

 

Parmi les spécialités locales, nous avons gouté le khao niao, ou riz gluant, cuit à la vapeur et servi dans des petits paniers en paille de riz ou bambou tressé. Il se malaxe dans la main en boulettes que l’on trempe dans les plats comme on sauce avec le pain.

 

Nous avons particulièrement apprécié le tom yam, une soupe composée de viande ou de poissons agrémentés de feuilles de citronnelle, de lait de coco, d’ananas ou d'autres ingrédients. Le mélange est en général assez relevé. La soupe est traditionnellement cuisinée dans un réchaud circulaire alimenté par du charbon de bois.

 

Le barbecue : très populaire surtout à Luang Prabang, le barbecue lao est servi le soir uniquement, dans des restos spécialisés. On s’y sert à volonté sur un long buffet de viandes et légumes assaisonnés, pas toujours évidents à identifier. On fait ensuite cuire le tout sur un brasero posé à même la table, qui fait à la fois office de gril et de bouillon.  

 

La cuisine en Thaïlande

Délicieux Pad Thai
Délicieux Pad Thai

En Thaïlande, les restos servent à toute heure de la journée. En revanche, ne pas arriver après 22h, les Thaïs dinent en général assez tôt (dès 18h30). 
La plupart du temps, les restos proposent un menu en thaï et en anglais (souvent approximatif !).

 

La base de la cuisine thaïe est le riz (sans blague !). On le fait frire et on l'accommode de mille manières (avec du poisson, du bœuf, du porc, crabe, crevettes). 
La plupart des plats sont plus ou moins épicés  (plutôt plus que moins, d’ailleurs !). Le terme « maï phèt» signifie « peu épicé » mais méfiez vous tout de même du « no spicy » !!

Mangoustan
Mangoustan

Outre le riz frit, nous avons gouté aux nouilles frites avec de la viande ou des fruits de mer (le pad thai) sous de nombreuses déclinaisons (un peu trop souvent au goût des enfants !!). 

 

Les desserts sont peu prisés. Les rares qui existent dans les restaurants sont très chimiques et sucrés (on retrouve souvent des carrés de gélatine fluo contenant un fruit – bof !).

Les flans à la noix de coco sont plus recommandables ou le classique « sticky rice with mango » (voir recette dans nos coups de cœur). Et il reste, bien sûr, une foultitude de fruits exotiques et délicieux que l'on ne trouve pas ou peu chez nous, comme le mangoustan.

 

La cuisine en Australie

La cuisine australienne se nourrit de multiples influences importées par les colons et les migrants : britanniques, asiatiques... Au global, elle restera plutôt « pauvre » pour nos papilles habituées à la « bonne bouffe  française » et on parlera plus volontiers de « cuisine » que de « gastronomie ».

 

On a testé le steak de kangourou qu’on a trouvé très bon mais on n’a pas essayé la viande d'émeu ou de crocodile.

 

L’institution nationale, c’est le barbecue car l’australien adore vivre en plein air ! Ce grand rituel se déroule au jardin, mais aussi sur les plages, dans les parcs municipaux, au bord des lacs, où sont implantés des BBQ publics, électriques ou au gaz, en accès libre et gratuits. 

 

Le produit que nous avons le plus consommé en Australie, c'est le biscuit Tim Tam, une autre institution. On en trouve partout et il se décline sous différents parfums (nous les avons presque tous essayé !). Il restera pour nous le symbole gustatif de notre aventure en Australie ! 

 

La cuisine en Nouvelle Zélande

les agneaux sont partout !
les agneaux sont partout !

La cuisine néo-zélandaise, ce n’est pas que du fish & chips, de la meat pie et du pudding (directement débarqués de leur Angleterre natale).

 

Il faut surtout déguster l’excellent agneau du pays. On ne trouvera jamais en France des tournedos d’agneau aussi gouteux et fondants qu’en Nouvelle Zélande. Les enfants en demandent encore !!

 

Les poissons et fruits de mer occupent une place de choix. Huîtres et moules sont partout, ces dernières parfois grandes comme la paume de la main (on n’en mange que deux) ! Dans le genre coquillages locaux, on trouve aussi de temps à autre des paua (ormeaux) et aussi des coquilles Saint-Jacques et des langoustes (crayfish) - bien que l’essentiel soit exporté.

 

La cuisine en Polynésie

la roulotte du Margouillat à Papeete
la roulotte du Margouillat à Papeete

La règle est simple : si vous mangez comme à la maison, vous serez ruinés. Mangez polynésien et vous vous régalerez presque à bon compte.

 

Pour des repas pas chers, misez sur les roulottes, des snacks aménagés dans des camionnettes. On en trouve beaucoup sur la route de Papeete, qui offre toutes sortes de brochettes, poulet grillé, crêpes et autres couscous !

 

La grande spécialité de la Polynésie, c’est le poisson cru à la tahitienne. Coupés en dés, la bonite et le thon marinent dans le jus de citron, le lait de coco, les oignons émincés, la tomate, l’ail et la ciboulette. Un régal, fondant sous la dent et rafraichissant !! Ceux qui connaissent le ceviche sud-américain seront en terrain connu.

 

En Polynésie, le poisson est incontournable: thon frais en sashimi ou délicieusement grillé en steak, poisson perroquet presque trop beau pour être mangé, exquis mahi mahi aux reflets verts luisant à sa sortie de l’eau, tazard, bonite et on en passe. Crabes, chevrettes (crevettes), langoustes sont aussi de la partie.

Nous avons pu goûter à des légumes traditionnels, comme l’uru (fruit de l’arbre à pain).

Nous avons pu goûter à des légumes traditionnels, comme l’uru (fruit de l’arbre à pain).
Au dessert, nous avons aussi bien aimé le poe, une sorte de pudding froid de banane aromatisé à la vanille et au lait de coco.

 

Côté service, ça varie énormément. Si votre serveur est de bonne humeur, c’est top. S’il est fiu (fatigué, blasé), il suffit d’être patient !

 

La cuisine au Chili

les meilleurs empanadas d'Amérique du Sud à l'île de Pâques
les meilleurs empanadas d'Amérique du Sud à l'île de Pâques

Les restaurants ouvrent tous les jours, souvent jusqu’à minuit ou plus. Les horaires varient cependant largement en fonction de l’affluence du moment et de la saison...

 

Le plat le plus simple à trouver au Chili et un des plus économiques est l’empanada ; c’est un chausson frit fourré de viande hachée, oignons et olives. Il se décline au fromage, avec des saucisses, du thon…et c’est délicieux !!
Il y a aussi les mariscos, les fruits de mer. C'est l'un des points forts de la cuisine chilienne.

 

Dans la région des Lacs  et en Patagonie, la viande produite est à la hauteur de sa réputation. Dès que la météo le permet, on organise un asado, un barbecue où on déguste des viandes savoureuses.

Asado dans une estancia de Patagonie
Asado dans une estancia de Patagonie

Pour les légumes, les tomates et avocats (palta au Chili) sont les plus répandus. La coriandre fraîche parfume toujours les ceviches et parfois les plats.

Le dessert le plus courant est le manjar. Il s'agit de lait concentré aux amandes, cuit jusqu'à obtention d'un caramel épais et très sucré. C’est une sorte de dulce de leche.

 

Quelques plats typiques du Chili :

Lomo a lo pobre : échine de porc ou de bœuf, accompagnée d'oignons et surmontée d'un ou deux œufs sur le plat. 
Pastel de choclo : viande hachée de bœuf ou de poulet préalablement cuite avec des raisins et des oignons, couverte de purée semi-moulue de maïs et gratinée. 
Ceviche : servi bien frais, plat de poisson cru mariné avec du citron vert, de la coriandre et des oignons.

 

La cuisine en Argentine

Parrillada à Bariloche
Parrillada à Bariloche

Les Argentins mangent tard. Ils déjeunent entre 13h et 16h et dînent rarement avant 21h30, voire plus tard dans les grandes villes.

 

L'élément principal de la cuisine argentine, c'est la viande, et en particulier la viande de bœuf. Le bœuf argentin n’a pas grand-chose à voir avec la viande que nous connaissons. Elle est vraiment très tendre, puisque les troupeaux se nourrissent de l’herbe grasse de la Pampa.

Les morceaux servis dans les restaurants sont en général bien plus gros que ceux que l’on sert en Europe. Le meilleur choix, à notre avis, c’est le bife de lomo (jusqu’à 500 g !!) talonné par le bife de chorizo. Les viandes d'agneau (cordero) et de mouton (carnero) sont également très bonnes.

 

Le plat de base argentin, c’est la milanesa, une escalope panée très fine et large. On en trouve dans tous les restos et c'est souvent le plat le moins cher de la carte.

 

On a beaucoup apprécié la parrillada (un assortiment de viandes cuites à la braise). On nous apporte une sorte de mini grill (la parrilla) pour maintenir la viande au chaud et on se régale avec de la viande de bœuf, de poulet, d’agneau et quelques abats (de vraies gourmandises pour les Argentins qui en raffolent !). Quelques pommes de terre et légumes accompagnent ce plat complet et consistant. Mieux vaut avoir de l’appétit et le partager à plusieurs car on en vient difficilement au bout !

Dégustation d'un locro à Salta
Dégustation d'un locro à Salta

Parmi les multiples plats régionaux, nous avons pu goûter le locro, une soupe de haricots préparée avec du maïs blanc, de la viande de porc et des tripes, qui rappelle un peu le cassoulet (on en trouve aussi en Bolivie). Ce n’est pas mauvais et ça nourrit son homme !!

 

Les pâtes font aussi partie intégrale de la cuisine argentine. On les appelle ici tallarines (nouilles). À la carte, on trouve le plus souvent des raviolis et des sorrentinos (plus grands).

 

Le dessert préféré des Argentins, c’est le dulce de leche, une confiture de lait très sucrée (ressemblant assez au toffee anglais). On en trouve dans beaucoup de desserts : crêpes (panqueques), gâteaux, salades de fruits, glaces, etc.

Les alfajores, sortes de petits gâteaux fourrés au dulce de leche et enrobés de sucre glace ou de chocolat, sont un vrai danger pour votre ligne !!

 

À Bariloche, la « Suisse argentine », nous avons eu le bonheur de manger de la fondue au fromage (miam miam !!)... et surtout du chocolat puisque c’est la capitale du chocolat !

 

La cuisine au Brésil

Découverte des salgados à Sao Paulo
Découverte des salgados à Sao Paulo

La denrée alimentaire de base des Brésiliens est le riz (arroz) et les haricots (feijão)… Quoi qu’il arrive, il y aura toujours de l’arroz com feijão, du riz aux haricots, un plat extrêmement nourrissant et équilibré.

 

Personnellement, nous avons trouvé la nourriture brésilienne assez peu intéressante. Elle nous a semblé assez « américanisée » avec beaucoup de pizzas, de hamburgers frites et autres spécialités caloriques.

 

Nous avons malgré tout réussi à gouter quelques plats typiques :

- Churrasco : sa réputation vient du pays gaucho. C'est la grillade de bœuf (miam).

- Pão de queijo : on en trouve dans tout le pays. Une sorte de petit chou au fromage, parfois fourré avec différentes sauces. On en a mangé souvent comme en-cas, coupe-faim ou pique-nique économique !!  
- Salgados : une véritable institution au Brésil. Petits en-cas vendus pour trois fois rien partout, sous forme de beignets salés à la viande, au poisson, au fromage ou aux légumes. À grignoter sur place ou à emporter.  Dommage qu’on ne comprenne pas le portugais, on ne savait pas toujours ce qu’on mangeait !!

 

Nous avons eu aussi la chance de pêcher dans le Pantanal et nous ne sommes pas rentrés bredouilles puisque nous avons réussi à attraper des piranhas et des poissons chats. Pour être honnête, nous n'avons pas trouvé ça folichon (beaucoup d'arrêtes et chair un peu dure !).

Notre pêche miraculeuse au Pantanal : piranhas et poissons chats
Notre pêche miraculeuse au Pantanal : piranhas et poissons chats

La cuisine en Bolivie

Pommes de terre violettes !
Pommes de terre violettes !

La cuisine bolivienne n'est pas particulièrement variée, mais elle a le mérite de décliner sous de nombreuses formes les ingrédients dont elle dispose - surtout la patate ! Dans l'assiette, on peut aussi trouver riz, pâtes, céréales andines, œufs, poulet, viande de lamas, bovins et ovins qui arpentent l'Altiplano et aussi de délicieux poissons d'eau douce.

 

Les pommes de terre sont omniprésentes (plus de 4000 variétés !). Elles forment la base de l'alimentation des peuples andins. On en trouve de toutes les formes et de toutes les couleurs. Nous en avons mangé des violettes (très original dans l’assiette !).

 

Parmi les multiples céréales des Andes,on rencontre en particulier le quinoa, délicieux en soupe avec des légumes, même si on le trouve aussi sous forme de pain et de pâtes. Nous avons dégusté des empanadas à la farine de quinoa, c’est différent, un peu « brioché » mais plus sec aussi.

Préparation de milaneses au fromage
Préparation de milaneses au fromage

Côté viandes, le choix est limité : le bœuf et le poulet prédominent. Il vaut mieux éviter la viande de porc (réfrigération aléatoire). Tous les restos servent les incontournables milanese de poulet ou de lama  et le steak grillé sud-américain, le churrasco. Ne vous attendez pas à de la viande gouteuse comme au Chili ou en Argentine. Les steaks sont très peu épais et ultra cuits (du genre semelle de chaussure). Seul le poulet reste correct à consommer mais on finit par s’en lasser un peu !!

Par contre, toutes les soupes (sopas), appréciables en altitude pour l’hydratation, sont excellentes et peu chères.  

 

Enfin, comme les desserts ne sont pas le fort du pays, vous pourrez goûter aux délicieux fruits, qu'on trouve partout en abondance : mangues, oranges, papayes... Ils font aussi de délicieux jus sur les marchés. 
Côté sucreries, les Boliviens sont fanas de gélatine et de pâtisseries aux couleurs improbables et débordantes de crème (pas appétissantes pour nous).

 

La cuisine au Pérou

 

Dans le pays, l'offre culinaire est souvent limitée, beaucoup de restos ne proposant que le sempiternel poulet rôti ou des grillades avec riz et frites.

 

Par contre, la cuisine andine offre une grande variété de soupes, les plus courantes étant les bouillons (caldo) et les potages (crema). Nous avons beaucoup aimé les soupes de quinoas et de légumes (gouteuses et nourrissantes).

Nous avons aussi goûté aux empanadas à la farine de quinoa. C'est un peu plus sec et brioché que ceux d'Argentine mais ça calle un coin, comme on dit ! Côté poisson, nous avons mangé de bonnes truites provenant du lac Titicaca.

 

S'ils savaient ce qui les attend, ces pauvres cochons d'inde !!
S'ils savaient ce qui les attend, ces pauvres cochons d'inde !!

La grande spécialité du Pérou, c’est la viande de cuy (cochon d'Inde). Les pauvres petites bêtes sont grillées à la rôtissoire à tour de manivelle, on ne peut pas les rater car on en trouve sur tous les marchés et dans toutes les fermes. Ce plat fait partie des repas de fête chez les péruviens.

Même pour nous, simples tourdumondistes, ce plat est relativement cher ! Nous n’avons pas voulu en manger…simplement parce que le cochon d’inde est pour nous un animal de compagnie, un peu comme pour le chien en Chine !

 

Nous avons aussi goûté le steak d'alpaga, c’est une viande un peu coriace et relativement sèche (essai peu concluant). Et puis bien sûr, il y a la pomme de terre, dont le pays compte quelques 4 000 variétés ! Nous en avons mangé pratiquement chaque jour et à chaque repas…il y a une certaine lassitude qui s’installe à la fin d’un séjour de 3 semaines !!

 

La cuisine en Equateur

Cuys rotis à Banos
Cuys rotis à Banos

Comme dans beaucoup de pays d’Amérique du Sud, on trouve d’excellents produits (légumes, poisson, tubercules, céréales...), mais pas toujours bien cuisinés...  

Globalement, la population se nourrit surtout de riz, de pomme de terre, de viande (surtout poulet) ou de poisson. Le plat « typique » servi dans les restos est une assiette avec un morceau de viande ou de poisson (en sauce ou non), du riz (systématique !), un ou deux légumes ou tout simplement des frites. 

 

Parmi les spécialités en Equateur, on retrouve encore et toujours le ceviche avec du poisson ou des crustacés cuits puis marinés dans du citron (ou seulement marinés). On en trouve de toutes sortes : Ceviche de corvina, de langostinos, de camarones (crevettes) ou de concha (coquillages). Peut être très bon, à condition d’être sûr de la fraicheur des ingrédients (sinon c’est une bonne nuit « vomito » assurée, je vous le confirme !!).

les Humitas de Lucia
les Humitas de Lucia

Comme au Pérou, le Cuy (cochon d’inde)  est le plat de fête équatorien. Vendu à l’unité, c’est un met généralement hors de prix car il possède une valeur symbolique pour les Indiens. Il est le plus souvent frit, ce qui n’est pas génial, car il est déjà très gras à la base.   

 

Et puis, on trouve partout des Fritadas, c’est de la viande de porc frite accompagnée de banane maduro, de maïs grillé et de pommes de terre frites (que du léger et diététique !). Pour être retirés plus facilement, les poils du cochon sont brûlés au bois d’eucalyptus, ce qui donne à la viande une saveur particulière. Du jeudi au dimanche, si vous passez à Calderón (au nord de Quito), dont la fritada est la spécialité, vous verrez les cochons suspendus devant les échoppes (bon appétit !).

Le plat le plus typique que nous ayons mangé en Equateur, ce sont les Humitas que Lucia nous avait préparés pour notre accueil à Quito ! Les « humitas » sont des galettes faites d’un mélange de maïs moulu, d’oignons, d’ail, de fromage, d’œufs et de crème, le tout mélangé et enroulé dans des feuilles de maïs pour une cuisson à la vapeur. Les humitas sont un met très populaire dans la Sierra et les régions montagneuses, particulièrement dans les villes de Loja, Cuenca ou Quito, où elles sont consommées pour le petit déjeuner ou avec le café le soir.