OCEANIE

Australie : long trip au pays des kangourous !

Superficie : 7 686 850 km² (environ 11 fois la France). La plus grande île du monde forme un continent à elle seule
Population : 22 507 617 habitants (estimation 2014). Sydney et Melbourne regroupent à elles seules près de 40 % de la population du pays.
Capitale : Canberra
Densité : 2,9 hab/km²
Régime : démocratie fédérale et monarchie constitutionnelle. Membre du Commonwealth.
Souverain : Élisabeth II du Royaume-Uni
Monnaie : le dollar australien

Symbole national : le kangourou et l’émeu

Arrivée sur Cairns - Queensland Australien
Arrivée sur Cairns - Queensland Australien

 Merry Christmas in Australia !


Ca y est nous y sommes !

Un vol en A380 entre Bangkok et Hong Kong : extraordinaire avion ! 

Une attente de 4h, puis un nouveau vol de 7h de HK à Cairns, où nous avons atterri à 6h30...

Déjà 21°C!

 

Un magnifique paysage de montagnes, de jungle tropicale qui  arrive jusqu'à l'Océan sur d'immenses plages de sable blanc !

Le ton de l'Australie est donné : ce sera des paysages grandioses, c'est sûr !

 

Pour l'heure, nous remplissons notre frigo pour fêter Noël :-)

Le réveillon sera court,

l'absence de sommeil durant notre vol de nuit nous pousse tous au lit...

 

Noël sera chaud ... au bord de l'Océan ! 

Une première occasion de découvrir les vins Australiens :-)


Joyeux Noël !!
Joyeux Noël !!
Plage de Clifton Beach
Plage de Clifton Beach

Jour de Noël à la plage !

 

Après une nuit réparatrice et un bon petit déjeuner, nous décidons d’aller goûter à la mer de Corail…

Il ne sera pas difficile de réaliser la photo qui fait rêver…une magnifique plage de sable doré se situe juste en face de notre appartement.

Nous traversons la mangrove avant de l’atteindre puis nous avons quelques km de sable à notre disposition.

 

L’eau est chaude (29°C), l’air est à 31°C et la plage est loin d’être bondée ; seulement quelques familles australiennes qui font des BBQ de Noël sous les carbets aménagés ! La seule chose à craindre, ce sont les méduses qui pullulent à cette saison ; c’est pourquoi nous devons nous baigner dans des « enclos » protégés par des filets anti-méduses. Cela ne gâche en rien le plaisir de barboter dans une eau chaude un 25 décembre !!

 

Nous avons ensuite fait notre repas de Noël au bord de la piscine de notre résidence avec un BBQ mémorable de tournedos de bœuf arrosé d’un sparkling wine  australien…miam miam !  Il est bien agréable d’avoir une piscine à disposition « quasiment privée » pour agrémenter notre repas de quelques ploufs rafraîchissants. D’autant plus que le Père Noël australien a eu la bonne idée d’offrir une grosse bouée rose à Noémie et un matelas pneumatique à Bastien…Bien vu, Père Noël !

 

A Cairns, nous sommes en plein pendant la période des vacances d’été australiennes mais pourtant, les lieux de tourisme ne sont pas surpeuplés comme la côte d’Azur en été chez nous. Il faut dire que la côte du Queensland s’étend sur environ 1800 km du nord au sud alors cela laisse le choix dans les belles plages à découvrir et tout le monde ne se marche pas dessus !!

 

Notre rencontre avec un casoar
Notre rencontre avec un casoar

 Découverte du Daintree National Park

Après un bon petit dej en famille, nous voilà partis vers le nord du Queensland par la Captain Cook Highway : une magnifique route (classée au patrimoine de l’Unesco) qui longe la côte en serpentant de baies en baies, avec des plages superbes toutes plus sauvages les unes que les autres…Il faut toujours faire attention aux méduses qui, elles, ne sont pas en vacances. Si la plage n’est pas équipée de filets de protection alors la baignade est à nos risques et périls !!

 

Notre premier arrêt se situe à Mossman Gorge. Il s’agit d’une excursion dans la forêt humide du Daintree National Park. Une jolie ballade à pieds avec une boucle d’environ 3 km. Elle nous permettra d’y rencontrer une multitude d’arbres inconnus de nos données européennes !! Des figuiers maudits, des arbres à palettes, des fougères arborescentes gigantesques…le tout accompagné d’une odeur d’humus caractéristique due à l’hygrométrie et à la chaleur ambiante !! Nous croiserons à plusieurs reprises des dindons sauvages, pas du tout farouches et Marion croisera également le chemin d’un serpent noir et vert d’une bonne taille, qui ne nous embêtera pas, heureusement.

 

Vers 12h30, nous attaquerons notre 1er pique-nique sur une aire aménagée à la sortie de Mossman. Celle-ci se situe au bord d’une jolie rivière aux eaux claires. Comme partout, sur les rives, des panneaux nous alertent de la présence de crocodiles…Cela n’empêchera pas un groupe d’enfants aborigènes de venir se baigner joyeusement !

 

Nous poursuivrons ensuite notre montée vers le nord. Nous entrons dans la partie est de Daintree National Park en nous dirigeant vers Cape Tribulation. Nous devons d’abord traverser la Daintree river au moyen d’un bac à traille, c'est-à-dire tracté par une chaine sous l’eau : rustique mais efficace !

Cape Tribulation veut dire Cap de la Désolation, ce nom lui a été donné par le Capitaine Cook après le naufrage de son bateau sur ses côtes. Pourtant, on est loin de la désolation…le paysage est vert, les forêts humides sont très denses et vallonnées. On y rencontre beaucoup d’oiseaux et des animaux endémiques : ornithorinques et casoars.

 

Nous nous arrêterons d’abord au magnifique point de vue de Walu Wugirriga avec une vue étendue sur les monts Alexandra Range jusqu’à la mer de Corail.

Nous ferons ensuite une ballade sur la Jindalba Boardwalk : un chemin aménagé sur des passerelles en bois dans la forêt humide qui nous permettra de faire une rencontre inouïe : une femelle casoar avec son petit. C’est un animal imposant, aussi gros qu’une autruche mais beaucoup plus dangereux à cause de sa « bosse » sur la tête. Ce casque peut lui permettre de charger un homme et de faire des dégâts ; heureusement pour nous, cette femelle était peureuse et à vite détaler avec son petit dès notre arrivée après nous avoir laissé le temps nécessaires pour bien l’observer ! Un instant bref mais magique que nous avons pu immortaliser par quelques photos prises sur le vif.

 

Nous poursuivrons notre route pendant 38 km vers le Nord jusqu’au Cap Tribulation. C’est magnifique plage de sable blanc fin comme de la farine mais où la baignade n’est pas protégée. Comme nous avons de la route (2 heures environ) pour rentrer à Clifton Palms, nous décidons de faire demi-tour. 

 

Zillie Falls
Zillie Falls

En route vers Lucinda par la route des cascades

Ce matin, nous quittons l’ambiance tropicale de Clifton Beach pour commencer notre descente du Queensland. Nous faisons d’abord un bref arrêt à Cairns pour voir le lagon artificiel : une vaste piscine aménagée avec des plages et des espaces verts qui permet de se baigner en évitant les méduses de la mer de Corail !

Puis nous choisissons de visiter un peu l’arrière-pays en passant par la route des cascades. Cette petite route touristique traverse des paysages vallonnés et bucoliques à travers la campagne australienne. Son seul inconvénient est qu’elle tournicote beaucoup sur les 30 premiers kilomètres ; ce qui ne plaît pas beaucoup à l’estomac de Noémie ! Heureusement nous arriverons vers 11h au lac Barrine sans que Noémie ne soit plus malade. C’est un joli lac qui fait partie de Crater Lakes National Park, entouré d’une végétation tropicale dans laquelle on peut rencontrer des ornithorynques et des écureuils volants (que nous n’avons pas vu).

Nous poursuivons notre ballade dans une jolie campagne aux nombreuses nuances de vert…Nous arrivons ensuite à Millaa Millaa Falls, la 1ère cascade d’un circuit de 16 km sur la Theresa Creek road. C’est la plus grande de la région mais elle est très fréquentée en cette période de grandes vacances. Les locaux et les vacanciers viennent s’y baigner pour se mettre au frais ! Il n’y a pas de place pour un pique nique alors nous continuons notre circuit. Nous faisons un second arrêt aux Zillie Falls, une belle cascade qui fait un spectaculaire plongeon.

Nous ne verrons pas la dernière cascade : les Ellinjaa Falls car la vue est masquée par la végétation et il faut crapahuter pour descendre jusqu’au lit de la rivière ! Par contre, nous en profiterons pour faire une pause pique nique avec la visite d’un dindon sauvage pas farouche du tout !!

Nous poursuivrons ensuite notre route vers le sud par la Bruce Highway le long de la côte. Nous traverserons ainsi plusieurs bourgades ou petites villes : Innisfail, Tully, Cardwell…La route grimpe ensuite sur les hauteurs et nous offre de magnifiques vues sur l’ile d’Hinchinbrook island et sur les « Everglades » : un réseau de voies navigables bordées de mangroves avec une eau couleur caraïbe ! Nous arriverons à Lucinda notre étape du jour vers 17h30. Juste le temps de s’installer dans notre « cabane » puis nous filerons à la piscine pour nous rafraîchir. Depuis notre arrivée en Australie, le thermomètre affiche entre 30 et 35°C en permanence et un bon bain est le bienvenu. Nous finirons cette longue journée par un barbecue à la belle étoile, arrosé d’un bon vin australien J

Rock Pool à Townsville
Rock Pool à Townsville

Une pause s’impose à Townsville !

 

Après un bon petit-déj en famille, nous décidons de faire une ballade près de la jetée de Lucinda. La plage est petite et n’est pas protégée des méduses mais le coup d’œil est très joli ; nous sommes juste en face de l’ile d’Hinchibrook, très verte et montagneuse (un peu comme les Marquises).

La température étant déjà de + 30°C vers 10h ( !!), nous décidons d’aller nous baigner à la piscine avant de partir vers 11h.

 

L’étape n’est pas longue (environ 180 km) alors nous prenons le temps de faire un arrêt pique nique à Big Crystal creek dans le parc de Paluma Range. Nous n’irons pas nous tremper dans les eaux cristallines de Paradise Waterhole car l’endroit est bondé d’australiens en vacances ! Nous préférons reprendre la route et nous arriverons à Townsville vers 15h.

 

Après avoir déposé nos bagages dans notre mignon bungalow, nous partons nous promener sur le Strand ; une magnifique promenade de 2.3 km aménagée le long de la plage, agrémentée de palmiers habités par des perroquets aux couleurs chatoyantes…

 

Comme d’habitude, la plage est aménagée avec des filets anti-méduses. Mais comme la mer remue beaucoup aujourd’hui, nous préférons nous baigner dans la Rock Pool, une grande piscine naturelle d’eau de mer aménagée dans des rochers et bordée de palmiers et d’aires de jeux pour les enfants. L’eau est bien chaude et la piscine est loin d’être bondée ; c’est vraiment agréable de se baigner tranquillement à l’abri des risques de la mer (méduses, requins !!).

Nous rentrons ensuite à notre camping pour profiter de la fin d’après-midi. Pendant que Céline prépare le repas du soir, Thierry et Noémie profite de la piscine du camping pour eux tous seuls !

 

Nous nous endormons bercés par les cris des cacatoès et autres perroquets qui nichent dans les arbres du camping. La variété et la richesse des oiseaux de l’Australie est une vrai surprise pour nous et aussi un grand bonheur…pas un jour ne se passe sans que nous soyons en admiration devant un oiseau multicolore ! 

 

Vue depuis Castle Hill
Vue depuis Castle Hill

 Townsville une station balnéaire attachante

 

Ce matin, Noémie et Bastien travaille alors la cabane est studieuse !! Vers 11h30, nous voulons aller à la piscine du camping mais malheureusement, elle est fermée pour 2 jours pour traitement, quelle poisse !

 

Nous mangeons sur notre terrasse face au bleu caraïbe de la mer avec une magnifique vue sur Magnetic Island. Nous partons ensuite visiter Reef HQ : un très bel aquarium reproduisant le récif de la Grande Barrière de Corail. C’est très réussi et les poissons sont tous plus colorés les uns que les autres ! Noémie est ravie car elle a vu pour la 1ère fois des hippocampes en vrai. Elle a mis la tête dans un aquarium de poissons clowns et elle a découvert des poissons qui brillent dans le noir…surprenant !!

 

Après 2h de visite de l’aquarium, il est temps pour nous de nous baigner aussi. Nous retournons à la Rock Pool qui nous a bien plu. Il y a encore moins de monde que la veille ; ce qui augmente encore le plaisir de la baignade !

 

Vers 18h, nous décidons de monter à Castle Hill pour voir le soleil couchant sur la ville et les iles voisines. C’est un roc rouge en plein cœur de la ville, haut de 290m avec une vue à 360° sur tous les alentours. C’est également le but de promenade préféré des joggeurs de tous âges. La vue splendide baignée d’un chaud soleil couchant est un bonheur pour nos yeux ; on ne sait plus de quel côté regarder !!

 

 Nous finissons cette belle journée sur notre terrasse, à déguster des crêpes maison qui font le bonheur de tout le monde J


soleil couchant sur Airlie Beach
soleil couchant sur Airlie Beach

 En route pour Airlie Beach

 

Aujourd’hui, départ tranquille après le petit déjeuner. La route est longue et monotone mais le soleil et la chaleur sont bien présents ; ce qui nous réjouit à l’approche du réveillon J


Nous arrivons à Airlie Beach vers 15h. Notre camping est très sympa, à l’écart du grouillement de la ville, dans la végétation tropicale avec beaucoup d’oiseaux ! Notre hôte nous confirme ce que nous craignions, il n’y aura pas de croisière possible aux Whitsunday Islands, tout est déjà réservé et nous ne pouvons pas prolonger notre séjour à Airlie Beach L


Heureusement, nous avons trouvé une solution de repli : nous avons réservé une croisière à Lady Musgrave sur la grande barrière de corail lors de notre étape à Agnes Water, avec l’aide du proprio de notre camping. Chouette …

 

Maintenant, il nous faut penser à notre réveillon qui approche. Pendant que les enfants profitent de la piscine du camping, Thierry et moi partons faire des courses pour acheter de quoi nous régaler ! Nous trouvons notre bonheur dans un supermarché et nous n’oublions pas la bouteille de Sparkling wine pour fêter cela dignement.

  

Notre réveillon se passera tranquillement dans notre cabane du bout du monde. Nous passons une bonne soirée avec musique, petits plaisirs gourmands et bons vins.

Nous serons donc les premiers à souhaiter : 

              ...une BONNE ANNEE 2014 à tout le monde ...

                    puisque nous avons 9 heures d’avance sur la France !

 

C’est un sentiment étrange d’être en famille mais loin de tous, de fêter cette nouvelle année avec une température extérieure de 28°C en plein mois de décembre…

 

plage d'Airlie Beach
plage d'Airlie Beach

1er Janvier : Airlie Beach et sa chaleur tropicale

Après le traditionnel pt déj en famille, nous partons nous balader en voiture vers Shute Harbour : un joli point de vue où l’eau a une belle couleur tropicale mais il fait déjà très chaud : 32°C vers 10 h alors nous décidons d’aller nous baigner.

 

Nous allons au lagon d’Airlie Beach, une grande piscine aménagée façon australienne, du sable, des cocotiers, des tables de pique-nique avec BBQ et beaucoup de monde. La baignade est pourtant bien agréable car rafraîchissante…mais attention aux coups de soleil !!

 

Notre repas de midi se passera au Hungry Jacks : histoire de manger de bons hamburgers Aussie et une glace pour se rafraîchir.Nous finissons l’après midi par une baignade à la piscine du camping, au calme, avec les perroquets du coin.  

 

La soirée aura pour thème « on finit les restes du réveillon », très sympa et accompagné d’un sparkling wine du pays !

 

Rencontre avec un kangourou
Rencontre avec un kangourou

Une longue étape d’Airlie Beach à Agnès Water

 

Petit dej en famille et départ vers 8h30.

Nous arrivons à Finch Haton Gorge vers 10h30 mais il n’y a rien de transcendant à visiter...

 

Notre arrêt suivant sera au pont de Broken River dans le parc national d’Eugella pour observer les ornithorinques. On a réussi à en voir un furtivement dans l’eau ; c’est tout petit, contrairement aux tortues qui sont nombreuses et parfois grosses ! Nous pique niquons à côté de la rivière.

 

Départ vers 13 h pour les 400 km qu’il nous reste à faire !! En chemin, nous avons vu 2 fois des groupes de kangourous de grande taille (chouette !).

 

Nous finissons cette journée par une soirée BBQ bien sympa au bord de la piscine de notre motel à Emu Park (à quelques kilomètres de Rockhampton).

 

Le lendemain, après un petit déj en famille, nous avons fait quelques courses au IGA du coin, puis nous nous sommes promenés jusqu’à la pointe d’Emu Park : l’eau a une jolie couleur turquoise mais remue beaucoup ! Pas de plage à proximité alors nous profitons de la piscine du motel jusqu’à l’heure limite du check out !

 

Nous prenons la route vers 11h30 en direction du sud. Nous traversons Rockhampton, la ville du rodéo J On trouve des statues à l’effigie des vaches un peu partout dans la ville. Par contre, pas moyen de trouver une signalisation quand nous passons le tropique du Capricorne…l’Australien s’en fout, c’est tout !

 

Nous nous arrêtons pour pique-niquer dans un parc arboré de Gladstone, une ville du bord de mer qui accueille les touristes avec d’énormes usines de charbon et autres pétrochimies…joli l’environnement ! Heureusement pour nous, le parc est agréable et son ombre bénéfique avec les 35°C ambiants. Nous avons droit à la traditionnelle envolée de cacatoès blancs à la fin de notre repas…un régal pour les yeux !

 

Nous arrivons à Agnès Water vers 15h et le soleil tape fort ! Nous logeons dans un backpackers à l’extérieur de la ville. L’environnement est sympa : de la forêt, presque de la jungle, des pâtures pour les chevaux et une grande piscine qui nous tend les bras. Nous y passons la fin de l’après-midi avant de « jouer » un peu sur Internet !

 

Après un repas préparé dans la cuisine commune, nous regagnons notre dortoir pour 6 avant de sombrer dans un sommeil réparateur.

Demain, il faut être en forme car nous faisons une sortie sur la Grande Barrière de Corail J


Lady Musgrave
Lady Musgrave

Croisière sur la Grande Barrière de Corail : l’ile de Lady Musgrave

 

Aujourd’hui, journée spéciale « Grand Bleu » …

 

Au réveil ce matin, le beau temps est toujours là et un petit vent s’est levé…

En arrivant au port de «  1770 » le village voisin d’Agnès Water, c’est confirmé, la mer est légèrement agitée, elle moutonne…

 

Après être montés sur le catamaran, nous prenons l’option de suivre le mouvement des locaux qui vont acheter les comprimés contre le mal de mer. L’équipage nous confirme que le voyage va être « un peu » agité !

Nous sommes emmenés sur le bateau par une navette… quelques embruns plus tard, c’est en sortant de l’abri de la baie en catamaran que nous comprenons ce que va être le voyage ! 

Nous allons passer près de 2h sur un bateau qui nous secoue dans tous les sens.

Même si ce n’est pas l’euphorie, le voyage pour les 5 se passera bien. Et vu le nombre de « victimes », nous nous en sortons plutôt bien !

 

L’arrivée sur Lady Musgrave est beaucoup plus calme. Nous avons l’impression d’être au milieu de l’Océan quand nous voyons notre ilet autour duquel la mer est beaucoup plus calme. La barrière de corail fait son effet ! 

L’eau est d’un bleu magnifique…

  

Nous allons partager notre journée au plaisir de découvrir les fonds marins de la grande barrière. Entre plongée en snorkeling, ballade dans un petit submersible avec les parois en verre et un tour en bateau à fond de verre, la découverte sera complète !

Poissons de toutes les couleurs, poissons clown bien sûr, mais aussi des coraux extraordinaires, aux couleurs bleu, verte, orange…

et puis une belle rencontre avec une tortue de mer… quel plaisir ! 

Nous croiserons même la route d’un petit requin… en bateau à fond de verre !

 

Nous aurons aussi l’occasion de partir à la découverte de l’île avec une guide.

Une île corallienne couverte d’arbres qui savent résister à ce climat et faire face aux tempêtes tropicales…Ils accueillent des centaines d’oiseaux qui vivent ici à l’abri de tous prédateurs, si ce n’est la nature elle-même, puisque les arbres produisent une sève tellement collante que des oiseaux se retrouvent piégés avec des brindilles collées à leurs plumes et sont ainsi condamnés à ne plus pouvoir s’envoler.

Et puis il y a les tortues … Nous verrons de nombreux nids découverts avec le reste des coquilles d’œufs tous ronds et tous mous fraîchement éclos la  nuit d’avant… Une véritable découverte d’une île corallienne perdue sur la barrière. 

 

Malgré le voyage en bateau assez fatiguant, cette visite de Lady Musgrave restera pour chacun de nous, un de nos plus beaux souvenirs de la mer de Corail !!

  

Brisbane
Brisbane

Des dauphins de Tin Can Bay à Brisbane

Réveil de bonne heure pour aller à la rencontre des dauphins de Tin Can Bay.

Un couple de dauphins perpétuent la tradition vieille de plus de vingt ans, de venir à la rencontre des humains le matin. Des dauphins aux couleurs roses et grises sont là, tranquilles au bord de l’eau.

Une surveillance de l’accès des touristes vers les dauphins est bien en place… ça sent bon le business, cette affaire ! Et quand les dauphins décideront d’aller voir sur la plage voisine là où personne n’a  à payer de droit d’accès, on sent un brin de panique dans le regard des "encadrants" … J Heureusement, ils vont vite revenir à leur point de rencontre habituel pour se laisser gentiment observer.

Les enfants auront droit, après une petite demi-heure de queue, de s’approcher d’un des dauphins pour lui donner à manger un petit poisson.

Ils sont tous ravis de cette nouvelle expérience !

Et la foule de touristes ne gâchera rien à leur plaisir ! ( à retrouver sur le site de Noémie autour du Monde en cliquant <Ici> )

 

Après ces 4 mois d’aventure autour du monde, rencontrer un animal sauvage dans son état naturel est toujours un vrai bonheur !

 

Sur ce bon début de journée, nous prenons la route avec un passage par Brisbane. Bastien a travaillé le sujet et nous y a prévu un itinéraire et un arrêt pique nique.

Nous découvrons une ville Australienne animée avec une immense aire de baignade le long de la rivière face aux immeubles de la City. La chaleur nous incitera à y préférer un arrêt « pizza » à l’ombre… le pique nique attendra…Nous traversons ensuite le pont métallique Story Bridge, façon pont de Sydney, pour entrer dans le centre ville et nous balader aux pieds des buildings. La circulation y est vraiment aisée … En partant de la City, le temps vire à l’orage. Nous avons déjà gouté à un orage tropical le matin mais celui-ci semble encore plus garni… Nous montons sur le Mont Koot-Tha qui offre un superbe panorama sur la ville. L’orage ou plutôt les orages nous tournent autour. Les éclairs sont tout autour de nous et la foudre frappe de plus en plus prêt.

 

Quand nous reprenons la route, nous nous retrouvons sous la pluie d’orage… Très impressionnant. En plein après midi, la nuit est tombée. La circulation se ralentit. Certains conducteurs s’arrêtent purement et simplement sur le bord des autoroutes. Des ruisseaux se forment sur les bas cotés et parfois même inondent les routes. Nous voyons arriver sur nous par endroit de véritables vagues provoquées par les véhicules venant de l’autre sens…

Vive le Queensland et ses pluies tropicales !

 

Jusqu'à présent, nous étions épargnés mais désormais le climat estival reprend ses droits !

 

Adorable koala Australien !
Adorable koala Australien !

Rencontre avec notre 1er koala !

 

Ce jour restera le jour de notre grande rencontre avec un des animaux les plus adorables d’Australie : le koala…

 

En partant de l’hôtel, nous faisons un tour par la mer pour admirer les rouleaux qui nous rappellent les plages d’Afrique du sud.

Un iguane vient nous saluer sur le parking (!) …

 

Ce matin, nous avons décidé de prendre un peu les chemins de traverse et quitter la route principale. Les highways australiennes n’ont vraiment pas le même goût que les américaines !!


Nous avons repéré quelques petits parcs dans les environs de Ballina, dont un qui sert de refuge aux koalas… Nous aimerions bien provoquer cette rencontre !

La campagne est toujours aussi surprenante, décidément bien loin de nos clichés de l’Australie. Heureusement qu’il y a des eucalyptus pour nous rappeler où nous sommes…


Et ce sera sur la route de Tuki tuki que nous aurons la change d’apercevoir notre koala. Une boule grise est accrochée à une branche d’eucalyptus au bord de la route. Le temps de s’arrêter et de découvrir qu’il s’agit d’un koala qui fait la sieste en se dorant au soleil.

Le spectacle est génial et ravit tout le monde.

On s’arrête bien sur, mais il ne bouge pas … Quand il entendra une portière se refermer, il ouvrira un œil pou nous toiser gentiment du haut de sa branche ! Il est beau comme tout et chacun voudrait le caresser, mais heureusement là ou il est personne ne le délogera. Alors nous nous régalons à l’observer. Il nous fera une petite pause pipi avant de sombrer à nouveau dans une de ses 20h de sommeil journalier…Chez les 5, c’est la fête : nous avons vu un koala !

  

La visite du parc de Tuki Tuki ne nous offrira pas de nouvelles observations.

Tant pis, la balade fait du bien et notre koala du jour est dans toutes nos discussions !

Observer les animaux, nous, on adore ça !


Parc National de Dorrigo
Parc National de Dorrigo

Waterfalls way de Coffs Harbour à Tamworth

 

Aujourd’hui, nous avons décidé de quitter la côte est pour entrer un peu dans les terres ; histoire de voir un peu l’arrière pays.

Nous choisissons de parcourir la Waterfalls Way, une magnifique route qui part de Coffs Harbour et se termine à Armidale. Elle traverse plusieurs parcs nationaux réputés alors ce périple nous attire !!

 

Nous faisons d’abord un arrêt au parc national de Dorrigo qui se trouve au cœur de la forêt humide. Nous nous rendons au Skywalk, une passerelle suspendue au-dessus de la canopée mais malheureusement, le brouillard est dense et la vue est complètement « bouchée ». Nous ne verrons donc pas la vue vertigineuse sur la forêt et sur la mer au loin… tant pis ! Nous n’aurons pas tout perdu puisque nous avons trouvé Tuki, notre mascotte koala au magasin du Visitor Center.

Le crachin breton s’est transformé en pluie et nous ne voulons pas pique-niquer sous l’eau. Nous faisons un arrêt au village de Dorrigo où nous trouvons un petit family restaurant sympa qui nous sert de délicieux hamburgers locaux (avec betterave et carotte râpée !).

 

Nous poursuivons notre balade avec un arrêt à la chute d’Ebor falls, une magnifique chute dans un amphithéâtre de verdure et de grands arbres majestueux (eucalyptus et autres essences locales). Le calme du lieu nous réjouit, seul le chant des oiseaux vient « déranger » ce magnifique paysage.

 

Nous ferons ensuite un arrêt dans le parc national de New England où nous emprunterons une piste pendant 15 km pour arriver à un point de vue réputé (Point lookout) où nous ne verrons rien (encore une fois !) à cause du brouillard. Nous serons malgré tout ravis de rencontrer des perroquets multicolores et des cacatoès noir et jaune très photogéniques, ainsi qu’un groupe de kangourous dans une prairie.

Notre dernier arrêt sera pour voir les chutes de  Wollomombi Falls qui sont parmi les plus hautes d’Australie…Raté encore une fois, pas une goutte d’eau, même pas un filet !! Le paysage est joli, la falaise d’où chute l’eau en temps humide est impressionnante mais sans eau, cela n’a pas le même effet !

  

Nous traverserons ensuite Armidale et commencerons notre traversée du pays de la country avec une nuit à Tamworth.

 

Golden Guitare de Tamworth
Golden Guitare de Tamworth

De la country de Tamworth, aux vignobles de la Hunter Valley...

 

Réveil au pays de la country Australienne.

Clin d’œil à Papi Bernard et aux « Juniors » avec un arrêt à la Golden Guitare le long de la route à la sortie de la ville pour se faire un petit air de country !

Pas de chance pour les enfants, nous repartons avec un disque pour visiter le pays en s’imprégnant de la musique locale. Avec leurs casques sur les oreilles, les grands ne seront pas dérangés… et Noémie n’a rien contre…


Le paysage de ranchs avec vaches et chevaux et de terres arides nous accompagnent une bonne partie du voyage. Les moutons sont aussi de la partie, et toujours les Eucalyptus …

 

Le voyage s’achèvera au pays des mines de charbons. Le nord de la région de la Hunter valley n’est que convoyeurs de charbon sur des kilomètres jusqu’aux usines …

Surprenant !

 

Soirée dans notre cabane perdue dans le bush australien.

Quelques kilomètres de piste dans la forêt d’eucalyptus avant d’arriver à notre logement du soir, accueillis par une famille de kangourous ! Quand le mâle se met debout pour nous regarder arriver, nous nous rendons compte de la taille de la bête … imposante !

Les oiseaux aussi sont partout… Nous les voyons et les entendons partout. Le plus spectaculaire reste le kookaboura rieur… un vrai rire de singe !


Au milieu de cette nature, nous avons une cabane équipée de tout le confort nécessaire. Le décor est planté pour une belle soirée australienne.

Les pièces de bœuf grillent sur le BBQ et le vin blanc de Mac Guigan de la Hunter Valley est frais pour se laisser boire tranquillement… un verdelho… un cépage Australien…

Une heureuse soirée à 5… ailleurs… au bout du monde !


Hunter Valley
Hunter Valley

Les vignobles de la Hunter Valley jusqu’à la rivière de Hawkesbury

 

Réveil dans la forêt aux sons des oiseaux qui se sont levés bien avant nous …

Le petit dej se prend dehors sous les pirouettes des perroquets verts et rouges qui s’amusent dans les arbres autour de nous…

Paul, notre hôte vient nous saluer. Une fois encore, nous sommes ravis de trouver un hôte accueillant dans cette Australie qui nous semblait bien peu avenante. Il nous parle de nos « voisins » les oiseaux et nous raconte sa rencontre du matin avec un dangereux serpent… il semble encore sous le choc de cette rencontre !  Il  nous donne quelques conseils sur notre itinéraire du jour, ce qui nous évitera de mauvaises surprises. Du coup, nous revoyons notre programme, avant de prendre la route vers la Hawkesbury River…

Pour commencer, nous découvrons le vignoble Australien. Nous sommes bien loin de nos coteaux Champenois…

Vastes propriétés aux pelouses vertes, bassins avec jets d’eau… et quelques vignes… Les propriétés proposent restaurants, gites et visite des celliers. Nous trouvons une petite route qui nous conduit sur une colline qui surplombe la vallée. La vue nous permet d’embrasser la Vallée. Nous nous doutions que nous serions surpris par le vignoble… c’est bien le cas ! L’étendue ne semble au final pas très imposante et nous avons l’impression qu’ici, on fait du vin comme on peut aussi bien faire de l’élevage… la preuve en est que les vaches cohabitent avec les vignes…

Nous irons plus tard visiter les vignobles d’Adélaïde qui ont une excellente réputation… Nous verrons bien s’ils ressemblent à ceux de la Hunter Valley…

A suivre (…) J ! 

Après cette visite du vignoble, nous partons pour une journée de route dans les forêts d’Eucalyptus puis au bord de la Mangrove River, avant d’arriver au ferry de Wisemans qui nous permettra de traverser la Hawkesbury River pour rejoindre notre étape du soir, Windsor…

Pas de château ici !

Juste une étape pour nous rapprocher de notre balade de demain, les Blue Mountains …

 

A la découverte des Blue Mountains

 

Nous sommes aux portes de Sydney mais il nous reste une étape avant ce rendez-vous, la découverte des Blue Mountains…

En démarrant de Windsor, notre ville étape de la veille, la route la plus pittoresque est la Bells Line of Road qui nous permettra de faire le tour des Blue Mountains avant de rejoindre Sydney.

 

La route s’élève doucement en virages dans les pinèdes et forêts d’eucalyptus à travers les quartiers huppés où les villas modernes rivalisent d’élégance. Elle serpente entre les paysages de bush du Wollemi national park et les vallons des Blue Mountains creusés par la Grose River.

 

Nous faisons un premier arrêt à un point de vue sur la Grose River avec des paysages vertigineux couverts d’eucalyptus mais en partie calcinés lors d’un incendie en novembre dernier !

Nous nous dirigeons ensuite vers Blackheath, une mignonne petite ville carrément en surplomb au-dessus de l’amphithéâtre majestueux des Blue Mountains. Nous visitons d’abord le point de vue d’Anvil Rock, grandiose vue sur la Grose River d’un côté et sur les Blue Mountains de l’autre. Puis nous faisons un arrêt à Pulpit Rock, un promontoire rocheux au-dessus des falaises des Blue Mountains avec une vue splendide sur les chutes de Brida Veils à Blackheath. Tout cela se mérite et il faut marcher une demi heure environ sous le chaud soleil pour atteindre ce joli point de vue…le retour sera encore plus difficile avec le dénivelé à remonter !!

 

Nous faisons notre arrêt pique-nique traditionnel du midi sous l’ombre rafraichissante d’un énorme séquoia dans un jardin public de Blackheath. Nous irons ensuite voir Evans Lookout pour finir notre visite de Blackheath.

Nous arrivons ensuite au « must » des Blue Mountains : la ville de Katoomba et ses points de vue majestueux sur la Jamison Valley. Le plus connu est Echo Point où une suite de passerelles et de sentiers aménagés permettent de voir les Three Sisters, 3 rochers en forme de « dent ». La vue est vraiment jolie et vaste sur toutes les Blue Mountains. On pourrait presque voir Sydney et l’océan mais il y a un peu trop de brume…Dommage que le site soit envahi par les bus de chinois qui ne respectent rien, ni le paysage, ni les autres touristes

 

Nous prendrons ensuite le chemin du retour vers Perramatta, une banlieue très estudiantine de Sydney. Nous y avons loué un appartement pour 5 nuits afin de poser nos valises…De temps en temps, cela fait du bien de s’arrêter quelque part et de ne pas refaire les sacs tous les matins !!

 

Sydney, une ville qu'on adore !!
Sydney, une ville qu'on adore !!

Sydney et sa baie, un vrai coup

de cœur

 

Sydney…

 

Nous logeons à 1/2h du centre ville, à Parramatta…

La ville mythique d’Australie est désormais là, sous nos yeux…

 

Tout le monde est heureux de se retrouver au cœur de cette ville qui nous paraissait tellement loin  il y a encore un an.

Nous nous garons sous le parking de l’opéra et en remontant à la surface, nous nous trouvons sur le quai avec les coquilles de l’opéra à notre droite, le city center à gauche et derrière le port, le Harbor Bridge, immense pont métallique au dessus duquel flotte un immense drapeau australien.


Nous remontons Circular Quay jusqu’au pied du pont. Une longue promenade piétonne agréable qui nous fait découvrir quelques beaux édifices et le quartier très vintage de The Rocks.

Au port, un immense bateau de croisière engloutit des touristes et leurs bagages. C’est un véritable immeuble flottant qui nous rappelle nos rencontres norvégiennes au port de Stavanger.


Cette première découverte de Sydney s’achèvera dans les Royal Botanic Gardens derrière l’Opéra, aux pieds des tours du centre ville avec une partie de jeu pour Bastien et Noémie. Les Australiens sont les champions des parcs publics avec des aires de jeux immenses et les incontournables BBQ gaz !


Nous poursuivrons notre immersion dans Sydney pendant 3 jours à la découverte du Nord de la ville (quartier de Kirribilli) et la magnifique plage de Hunters Bay à Balmoral où nous tenterons une baignade…un peu fraîche pour nous !

Finies les eaux chaudes du Queensland et de la mer de corail, maintenant ce sont les eaux fraîches du Pacifique sud…

Les vues sur le centre de Sydney sont superbes depuis le North Shore, le must sera la vue depuis le Cap de North Head à Manly.


La circulation dans Sydney n’est compliquée que par les sens interdits ou les interdictions de tourner qui nous ont parfois obligé à remonter des avenues complètement avant de pouvoir reprendre la direction voulue…

Par contre, il n’y a jamais foule…Est-ce l’effet vacances d’été, mais les rues paraissent toujours très fluides, autant pour les voiture que pour les piétons…

Nous sommes bien loin des bouchons Parisiens…et cela nous va bien !


Chaque soir, nous avons le plaisir de retourner dans notre bel appartement de Parramatta à 20 km de la city où nous pouvons profiter de la piscine et du BBQ… Nous savons désormais vivre au rythme australien …


Shark Beach
Shark Beach

Nous ferons une autre excursion pour découvrir le Sud de Sydney. En remontant la baie vers la mer, par la baie Félix, nous ferons une halte sur la plage de Shark beach où nous avons une vue magnifique sur le centre de Sydney.

Ici pas de filet anti-méduse mais un filet anti-requins…rassurant…

Bon, le nom de la plage donnait le ton…par contre, vu la fraicheur de l’eau, seule Noémie aura le courage de se mettre à l’eau ! Il faut dire que quand il s’agit de se baigner, elle est toujours partante !!!

 

Nous continuerons notre visite par les quartiers chics de Vaucluse (encore un nom bien français !!), puis un arrêt au point de vue de South Head (histoire de voir la baie depuis la pointe sud). Nous finirons cette agréable balade par un arrêt à la mythique Bondi beach. Pas de lifeguards en action, mais beaucoup de surfeurs parfois débonnaires et une plage bondée de monde…On regrette les plages désertes du Queensland !

 

Notre retour vers Parramatta nous permettra de longer le Centenial Park , c’est le plus grand parc de Sydney avec 220 hectares de verdure, de plans d’eau et de sentiers de randonnées…

Bien sûr, à partir de 17h, il est envahi par les sportifs de tout genre : jeunes femmes en pleine séance d’aérobic, joggeurs, joueurs de rugby, de basket…Tout ce petit monde chausse les baskets dès la sortie du bureau, histoire de se défouler un bon coup avant de rentrer à la maison J

 

Sydney Eye Tower
Sydney Eye Tower

Pour achever notre séjour, nous monterons à la tour panoramique de Sydney, l’Eye Tower. Une tour de 250 m de haut au cœur du Downtown.

La montée en ascenseur est rapide bien sur, mais sans aucune vision extérieure. Par contre, en arrivant en haut, la vue panoramique à 360° est magnifique.  Nous dominons la ville et la baie de Sydney. Et nous reconnaissons les différents endroits où nous nous sommes baladés les jours précédents.

 

La journée se finira à Hyde Park (eh oui comme à Londres !) où se tient un festival des arts et spectacles. Pour l’occasion, un trampoline gonflable géant est installé représentant Stonehenge. A partir de 17h, c’est le point de rendez-vous des sorties de bureaux et des touristes. Les shorts se mélangent avec les costumes et tailleurs…

L’Australien est vraiment d’une attitude cool… C’est peut-être un peu ça, la Aussie way of life

Nos trois aventuriers vont se mettre à la page et s’éclater aussi pendant 10 minutes. Ils en sortiront fatigués mais avec la banane !

 

Pour terminer notre journée, nous ferons un détour sur la rivière de Paramata pour découvrir le canard jaune géant du festival de Sydney que Bastien avait découvert l'an dernier en lisant son Géo Ado ! Une visite décalée !

 

C’est donc ainsi que s’achève notre pause à Sydney. Nous sommes prêts pour attaquer le centre Rouge.

Nous quittons Sydney enthousiastes.

C’est une ville où nous prendrons vraiment plaisir à revenir !

 

Uluru
Uluru

Découverte du Centre rouge avec la famille Lebon

 

Le survol d’Uluru en avion est un instant magique de notre arrivée.

 

Surprise australienne …

Une immense couche nuageuse recouvre le Centre Rouge…!

 

L’avion engage sa descente sur l’aéroport d’Ayers Rock… et sous le coton … surgit au milieu du désert rouge… le mont Uluru s’offre à nous !

 

Même si la météo n’est pas avec nous, un bon souvenir nous attend dans ce lieu emblématique de l’Australie…

Le mont donne l’aspect d’un « gros caillou » tombé dans l’immensité du désert, un désert de sable rouge où la végétation n’est pas absente. Des touffes d’herbes aux grands arbres (les chênes du désert) en passant par les buissons, toute une végétation colonise le désert.


L’originalité de notre séjour à Uluru sera la météo. Nous avons la « chance » de découvrir Ayers Rock sous la pluie. Des cascades fines se forment partout sur le mont. Nous aurons même l’occasion, lors d’une balade, de voir un vaste point d’eau alimenté par une cascade et qui sert de piscine aux enfants aborigènes.

Nous y ferons la rencontre d’un Lyonnais désormais australien qui a monté une troupe de spectacle avec les aborigènes près d’Uluru et qui commence à se déplacer en Australie pour se donner en spectacle. Une rencontre originale au cœur de ce désert Australien !

Mais nous commençons à avoir l’habitude … l’originalité des rencontres humaines au cœur de notre aventure se fait toujours au détour d’un moment inattendu !

 

Rencontre avec les Lebon
Rencontre avec les Lebon

Mais une autre rencontre nous attendait ici ! Nous retrouvons une autre famille aussi ordinaire que nous et avec un projet tout aussi extraordinaire : faire le tour du monde … Lebon tour du monde !


Nous nous étions loupés de peu au Laos, à Luang Prabang. Cette fois-ci, le hasard nous a fait arriver le même jour au centre rouge. Le rendez vous est pris grâce aux échanges de SMS pour se retrouver le soir après le coucher du soleil pour un BBQ !


Nous nous retrouverons à notre cabane et le contact passera immédiatement entre les deux familles de voyageurs !

Il faudra une intervention de la patrouille de police sur un appel anonyme de notre voisin de cabane (!) pour nous séparer et nous envoyer au lit après une belle soirée .

Les échanges d’anecdotes fusent et ouvrent de grandes discussions. Il ne nous manque que le temps… Nous nous redonnerons rendez vous pour finir les restes de salade de riz le lendemain soir !

 

Nous irons aussi ensemble visiter le Parc de Kata Tjuta ( les monts Olga). Nous y affronterons un peu de pluie mais une belle balade très sympa nous y attend. Elle se conclura par une rencontre avec nos premiers kangourous du centre rouge … enfin ! Nous sommes effectivement surpris de ne pas voir plus d’animaux ici, d’autant que les nuages les protègent des fortes chaleurs !

 

Au final, nous serons parvenus à voir le centre rouge sous le soleil et la pluie. Chaque soir, nous irons nous poster en observation du coucher de soleil sur le mont Uluru avec plus ou moins de succès. Le dernier sera de loin le plus beau et nous offrira un spectacle haut en couleur.

 

Notre séjour restera un grand moment de notre tour du monde grâce à la rencontre avec une famille vraiment sympa qui nous aura tous fait oublier le manque de soleil pendant notre visite ici.

Nous irons jusqu’à Alice Springs ensemble. La route est longue mais assez agréable avec des paysages changeants. Nous sommes loin du cliché de l’immensité aride, rouge et désertique. Ce sont plutôt des forêts, des vallons et des ranchs qui forment le paysage. Nous y trouverons même un lac, un peu asséché certes mais tout de même un lac !!

Nous avons tout de même croisé quelques rares Road Train, ces trucks à double ou triple remorque qui sillonnent le centre australien.

 

Nous aurons la chance de pouvoir observer de près des wallabies des rochers qui descendent chaque soir près du motel où nos amis sont descendus ! Ce sera le moment wildlife de la journée !!!

Puis nous passerons une dernière soirée ensemble au Hungry Jack !

La séparation pince le cœur, mais nous misons tous sur nos prochaines retrouvailles…pour que nos chemins se recroisent en Nouvelle Zélande !

 

Le lendemain, pendant que nos amis s’envolent pour Melbourne, nous restons encore une journée pour découvrir un peu les alentours d’Alice Springs, une oasis au cœur du désert.

Nous en profiterons pour visiter un zoo des animaux du désert Australien : le Desert View Park. La balade se fait avec un audio-guide… en français .

Du coup, même Noémie appréciera la visite ! Cette visite nous permet de découvrir la faune nocturne du désert que nous n’avons pas l’occasion de croiser ; si ce n’est écrasée au bord de la route… Ce n’est pas vraiment marrant, mais les routes d’Australie sont parsemées de cadavres de bestiaux, dont le plus fréquent reste le kangourou !

 

Après une balade en voiture dans les collines qui marquent le début des Mac Donnell Range West. Nous irons pour le plaisir, recroiser le tropique du Capricorne au Nord de la ville. Cette fois ci, il est symbolisé !

Cela nous rappelle quand nous l’avions franchi pour la première fois en Namibie il y a près de 4 mois déjà !

Sur la route, nous aurons la chance de faire la rencontre d’un dingo ! Une sorte de chien sauvage au poil marron fauve très joli.

 

Le centre Rouge sera un grand souvenir de notre découverte de l’Australie.

Nous y avons approché le mont mythique du Centre Rouge Australien en même temps que nous nous lions d’amitié avec une famille aussi folle que nous et tellement sympathique ! 

Le soleil nous aura épargné et offert une facette particulièrement rarissime de ce lieu sacré aborigène…

 

Nous y reviendrons un jour… sûrement ... !

Rundle Mall à Adélaïde
Rundle Mall à Adélaïde

Adélaïde

 

Suite de notre découverte des vignobles du monde…

 

Voici les vins du Sud Australien…

Sur les conseils avisés de notre contact australien Philippe Gravier, nous montons directement dans la Barossa Valley.

Bonne surprise, contrairement à la Hunter Valley, nous avons l’impression d’arriver dans un pays de vignobles assez étendu, aussi bien sur des vallons ou des coteaux que sur des plaines. Avec un petit effort, nous pourrions presque nous croire dans une de nos régions françaises….

Mais la comparaison s’arrêtera là !

 

Philippe nous a conseillé le domaine Seppeltsfield où sa belle sœur est assembleuse. Nous imaginions entrer dans le cœur de la fabrication du vin Australien, mais nous resterons sur notre faim… L’accent est mis sur l’histoire de la famille (1851). Une famille qui a donné son nom au village puisqu’en fait tout leur appartenait…L’ancienneté de certains bâtiments semblent être importante aux yeux de notre guide… mais nous n’aurons pas le droit de rentrer dans le cœur de la fabrication du vin.

Nous comprendrons que la macération se fait par bassins successifs offrant une série de bâtiments en escalier, mais nous n’aurons pas d’autres informations… dommage ….

Nous approcherons quelques chais où des tonneaux classés par année de la plus vieille à la plus récente offrent la possibilité aux touristes qui le souhaitent de se payer une dégustation de leur année de naissance… un peu touriste tout ça mais pas vraiment intéressant…

Au final, nous passerons par le point dégustation avec des rouges assez corsés de Shiraz, … …. à 14° tout de même et des blancs assez agréables aux cépages Sémillon et Sauvignon ou Vermentino …

 

Par la suite de notre traversée de la région d’Adélaide, nous recroiserons des vignobles assez fréquemment, notamment dans les Adélaide  Hills et dans la Mac Laren Valle. Nous arrêterons là les visites. Nous ne voulons pas non plus abuser de la patience de nos enfants qui semblent y trouver moins d’intérêt que nous …

Nous nous contenterons de quelques achats au Liquorland pour nous faire nos dégustations privées le soir au coin du BBQ australien… !

 

Nous prenons ensuite la route pour les quartiers sud d’Adélaïde en traversant de nombreux vignobles dont les réputés Adélaïde Hills. Ce soir, nous logeons chez Marion…En fait, il s’agit du nom de la ville ; Marion, une banlieue tranquille qui ne nous éloigne pas trop du centre d’Adélaïde.

 

Le lendemain, nous visitons le centre ville d’Adélaïde : c’est une petite ville de province, très tranquille où l’on ne retrouve pas l’ambiance Aussie de Sydney qui nous avait tant plu. Par contre, la circulation est beaucoup plus compliquée et encombrée, beaucoup de rues à sens unique et peu d’accessibilité  aux zones touristiques. Nous trouvons un parking sous le Rundle Mall : c’est une  rue commerçante très visitée et piétonne. Nous profitons du soleil pour nous promener et faire du shopping !! Eh oui, Noémie grandit et ses vêtements sont trop petits, Marion cherche un short pour remplacer le sien (en ruine) et pour moi, un maillot de bain sympa J


Nous faisons notre arrêt pique-nique dans un joli parc paysagé du centre ville près d’un lac. Comme d’habitude, nous y trouvons aire de jeux, barbecues, tables de pique-nique…Chez les australiens, le pique nique BBQ est une way of life ! Nous prenons ensuite la route vers notre étape du soir à Victor Harbor. En chemin, nous traversons la Mac Laren Vale : encore un vignoble réputé d’Australie. Heureusement que nous ne dégustons pas de vin à chaque fois !!

 

Demain, nous prenons le ferry pour Kangaroo Island, chouette J


Depuis la terrasse de notre maison
Depuis la terrasse de notre maison

Comme dans un rêve à Kangaroo Island

 

Après avoir traversée une jolie campagne valonnée et vue bon nombre de kangourous, nous avons pris le ferry de Cape Jervis à Penneshaw à 9h00. La traversée dure 45 min et n’est pas houleuse.

A l’arrivée au port de Penneshaw, un groupe de dauphins nous accueille en jouant dans les vagues, c’est de bon augure pour notre séjour !! On les reverra ensuite au large de la jolie plage de Hog Bay.

 

Nous faisons un  premier arrêt au point de vue de Pennington Bay avec une magnifique plage de sable blanc entourée de falaises.

Nous voulions aller à Cape Gantheaume conservation park mais toutes les routes sont coupées à cause de l’eau !! On réussit à arriver jusqu’à Murray Lagoon par des chemins détournés pour le pique nique. Juste avant, on a vu un varan (appelé ici goanna).

Nous continuons notre traversée de l’ile en longeant des fermes d’élevage, on y rencontre des moutons par centaines ; parfois, ce sont des lamas qui servent pour la confection en laine d’alpaga.

 

Nous arrivons à notre cottage de Waves and Wildlife en fin d’après midi avec des dizaines de kangourous comme service d’accueil et également des ibis !! La vue est somptueuse sur la mer et les falaises alentours.

Le soir, quelques wallabies viennent s’ajouter aux kangourous. Le spectacle du soleil couchant est un régal pour nos yeux. Nous profitons du paysage avec un apéritif en famille entourés par des kangourous curieux qui viennent jusqu’au pied de la terrasse pour nous observer ! Quel bonheur pour nous qui adorons voir les animaux dans leur environnement naturel !!

   

Après le diner, nous avons eu la visite d’un opossum sur notre terrasse. Le gourmand a été attiré par les odeurs de barbecue…Thierry s’est trouvé « nez à nez » avec lui alors qu’il se cachait sous la table. Il a fini par se sauver car on le dérangeait. Encore un grand moment pour nous. L’opossum a vraiment une jolie petite bouille. 

  

Remarkables Rocks Kangaroo Island
Remarkables Rocks Kangaroo Island

Après un petit dej en famille avec une vue somptueuse sur la baie, nous décidons de partir explorer cette jolie ile.

Notre premier arrêt se fait à Snelling Beach, une plage magnifique de sable blanc comme de la farine avec une eau turquoise façon « caraïbes ». La plage déserte est entourée de villas isolées et très modernes, de toute beauté…Plutôt cosy comme maison de vacances !!

 

Nous grimpons en voiture jusqu’au point de vue de Constitution Hill où la vue embrasse toute la côte nord et ses falaises.

Nous continuons la North Coast road dans des paysages variés : tantôt des forêts d’eucalyptus, tantôt des pinèdes qui rappellent la Méditerranée.

 

Nous faisons notre arrêt pique-nique à côté du Visitors Center de Flinders Chase : le plus grand parc de l’ile. Nous en profitons pour faire une ballade à Platypus Waterholes Walk. C’est une boucle très sympa qui permet d’aller de point d’eau en point d’eau en espérant observer des ornithorynques…Nous avons vu de nombreuses empreintes des petites bêtes tant espérées mais pas de chance pour nous ; aucune n’a montré le bout de son nez ! Nous avons seulement croisé le chemin d’un goanna, un gros varan qui se baladait au soleil de l’après midi.

 

En reprenant la route vers Admiral Arch, coup de chance, un koala traverse la piste tranquillement devant nous ! Il s’empresse de grimper à l’arbre en bordure de piste et nous laisse le temps de l’observer à notre guise. Il est plus gros que le premier que nous avons rencontré à Tuki Tuki, sûrement un mâle plus agé. Après l’avoir photographié sous « toutes les coutures », nous visitons le site d’Admiral Arch, un cap  venteux à la pointe sud de l’ile, fait de rochers et abritant une colonie de phoques à fourrure de Nouvelle Zélande. La balade est très sympa sur des passerelles en bois qui dominent la colonie.

Les phoques font leur show, nagent dans les rouleaux, se prélassent dans les piscines rocheuses et se chamaillent…Le clou du spectacle, c’est la magnifique arche qui se cache sous une partie du promontoire ! Cependant, le vent glacial provenant de la mer de Tasmanie nous pousse à partir visiter un autre site majeur du parc.

 

Nous arrivons à Remarkables Rocks avec le soleil couchant. Le site est magique, des rochers de grès énormes avec des formes bizarroïdes qui surplombent la mer déchaînée quelques centaines de mètres en dessous. Seul bémol, un peu trop de chinois envahissants sur nos photos L Au retour, une grande frayeur avec 2 grands kangourous qui ont jaillit devant la voiture en pleine ligne droite…

 

Nous rejoignons notre maison de vacances vers 20h pour un apéritif soleil couchant à pleurer tellement c’est beau, toujours accompagnés des kangourous et wallabies du coin !!

 

La soirée sera également mouvementée car nous aurons la visite de 2 opossums sur notre terrasse. Les 2 gourmands ont été attirés par l’odeur de notre barbecue ! Ils se chamaillent la meilleure place, c’est-à-dire sur le barbecue pour relecher la plaque de la plancha… Nous aurons tout le loisir de les observer car ils resteront un bon moment, pas du tout gênés par notre présence derrière la baie vitrée !!

 

Seal Bay Kangaroo Island
Seal Bay Kangaroo Island

Aujourd'hui, nous partons direction le sud de l’ile pour visiter Seal Bay. C’est une magnifique plage de sable blanc avec des eaux turquoise paradisiaques. Cette plage est réputée pour sa colonie de lions de mer australiens.


Ils ne sont pas très nombreux mais nous pouvons les observer sans problème depuis les passerelles en bois aménagées pour la découverte. Il y a quelques gros mâles, plusieurs femelles aux couleurs argentées et surtout beaucoup de petits, tous très adorables. Nous nous régalons à les observer lorsqu’ils jouent dans les vagues ou quand ils se dandinent sur la plage. Le plaisir de l’observation est décuplé par la beauté du cadre car la baie est vraiment magnifique !!

 

Nous nous arrêtons ensuite à Little Sahara, des dunes de sable blanc où des sandboarders s’amusent à glisser avec des surfs. Comme il fait très chaud et que la dune est haute à escalader, nous décidons de vite retourner dans la voiture climatisée !!

Nous faisons un nouvel arrêt à Vivonne Bay, une sublime plage de sable blanc avec de beaux rouleaux à surfeurs qui nous rappellent les côtes d’Afrique du Sud.

 

Notre arrêt pique nique se fera à Hanson Bay Sanctuary à l’ombre des eucalyptus. Nous nous baladons ensuite pendant 2 heures dans le parc à la recherche des koalas…et on n’est pas déçu car on n’en comptera pas moins de 25 !! dont 4 petits et au moins 3 mâles. On a même réussi à en caresser 2 qui étaient proches du sol. Ils sont vraiment doux et adorables !!

Nous rentrons à la maison ravis de notre journée « animalière ». Nous en profitons pour faire un peu école à Noémie pendant que Thierry nous prépare des sablés maison (miam miam !!). Nous aurons le droit à la visite furtive de notre opossum après notre barbecue du soir.

 

couchant de rêve à Kangaroo Island
couchant de rêve à Kangaroo Island

Ce matin, nous partons nous promener à la plage en bas de notre maison à Stokes Bay. Il s’agit d’une piscine naturelle protégée par une anse rocheuse à laquelle on accède par un passage sous les rochers ! L’eau est un peu fraîche mais le soleil cogne fort alors cela fait du bien.

 

Vu la chaleur ambiante, nous décidons de pique-niquer à l’ombre de notre terrasse avec vue 4 étoiles… Nous mettons ensuite le cap à l’ouest ou plutôt vers le Cap Borda.


Avant d’y arriver, nous nous arrêtons à Scott Cove, un point de vue magnifique sur les falaises de la côte Nord (263 m de haut). Nous aurons la chance d’y voir un groupe de dauphins longeant les falaises.

Arrivés à Cap Borda, Thierry et Bastien, plein de courage, font la balade jusqu’au point de vue. Pour les filles, il fait trop chaud (+ de 35°C) et nous préférons rester à l’ombre près de la voiture. Ils auront encore la chance de voir un énorme groupe de dauphins (environ une cinquantaine) depuis le haut de la falaise !!

 

En fin d’après-midi, nous retournons à la plage de Stokes Bay pour profiter de la plage J En rentrant à la maison, Marion aperçoit un koala assis sous un eucalyptus…quel œil de lynx, notre grande fille !

 

Nous terminerons cette belle journée par une soirée soleil couchant sur la terrasse…On a vraiment de la chance de vivre de tels moments dans notre vie !!

 

la Great Ocean Road

 

Nous voici sur l’une de plus belles routes de la côte sud Australienne.

Nous découvrons la Great Ocean Road, une route de falaises sur une mer turquoise … Les paysages sont grandioses et nous avons la chance de les parcourir sous un immense soleil.

 

Les brumes de mer du matin se sont très vite dissipées : c’est un régal pour les yeux…Le soleil nous offrira de bons coups de soleil en souvenirs !

 

Les points de vue s’enchainent pratiquement tous les 500m … On n’arrête pas de s’arrêter ! A chaque point de vue c’est un grand spectacle qui nous attend… de grandes falaises aux teintes orangées, sculptées par la mer qui est d’une couleur bleu outremer.

Les vagues écument en roulant aux pieds des falaises ou sur de vastes plages qui sont ceinturées par des éperons rocheux…. Des arches se forment dans la roche, et parfois s’effondrent laissant ainsi d’immenses murailles de roche seules les pieds dans l’océan. C’est ainsi que se forme l’ensemble d’éperons qui s’alignent sur plusieurs kilomètres … les douze apôtres.

 

C’est un des sites majeurs de cette côte et à ce titre extrêmement touristique ; nous allons devoir y « affronter » des flots de touristes chinois qui se déversent des bus, des minibus et même des camping car… Ah ! nous voici rattrapés par le tourisme de masse…

Passé l’agacement des photographes en tout genre, nous nous régalons de ce spectacle… magnifique !

 

Sur les conseils des petits Routards rencontrés le matin même, nous allons couper notre remontée sur Melbourne en deux étapes. Nous ferons donc un arrêt à Apollo Bay, où la cote change, les falaises alternent avecc des plages où les rouleaux se fracassent… superbe paysage. Nous irons faire une petite marche au matin pour admirer la vue sur la cote au dessus d’Apollo Bay…

 

Notre remontée de ces magnifiques paysages s’achèvent à Melbourne où nous allons prendre le temps de flâner. La ville est très agréable pour des piétons. Beaucoup de rue piétonnes ou de passages couvert très animés. La ville est très vivante. L’effet nouvel an chinois ou  le week end peut être… ?

Nous irons admirer la ville par le haut en montant dans la tour Eureka à plus de 300m de haut… plus haute que l’Eye tower de Sydney !

LE temps nous est toujours favorable… Nous profitons du soleil et de la chaleur…

 

Le soir nous achevons notre virée en nous arrêtant sur l’île de Philippe Island à l’extrémité de la baie de Melbourne. Une halte pour faire un break dans notre road trip. 

 

 Phillip Island

 

 

Deux nuits sans bouger … un week end dans notre aventure… !

 

Phillip Island est une petite ile accessible par un pont. Plate, avec des plages au nord comme au Sud… et des pingouins !

 

C’est pour croiser ces pingouins d’Australie, des pingouins pygmées que nous sommes passés par ici. Il est toujours question de la parade des pingouins dans les brochures touristiques… Nous allons comprendre ce que « parade » signifie !

 

Le pingouin est un animal qui part toute la journée en mer pour se nourrir. La parade serait donc nocturne ? Et bien oui ! Nous découvrons un site façon marinland. Deux immenses gradins face à la mer. 3800 places assises, de faibles projecteurs jaunâtres pour éclairer la plage…une annonce est faite dans les hauts parleurs…les pingouins sont attendus à partir de 9h (du soir !) Ils craignent les prédateurs, ils attendent donc que le soleil soit couché pour rentrer dans leur nid , ou plutôt leur terrier. En venant jusqu’à la plage une passerelle en bois surplombe le haut des dunes ou des trous sont creusés de partout. Quelques pingouins y nichent. Ce sont les plus jeunes qui ne peuvent pas partir en haute mer.

  

En attendant nous profitons de ce temps pour poursuivre notre route jusqu’à la pointe des Nobbies. L’extrémité ouest est sauvage et offre des rochers aux tumultes des vagues. Au loin, une ile sert de refuge aux phoques d’Australie. Trop loin pour être aperçus. Mais le paysage de bout du monde est très beau sous le soleil couchant. Partout sur les terres herbeuses légèrement pentues, au milieu de quelques lapins qui gambadent, des terriers de pingouins perforent le sol. Quelques uns sont occupés par de jeunes pingouins qui attendent le retour de leur famille …

Le spectacle dans ce paysage est vraiment très beau.

   

En quittant ce promontoire, nous croiserons de nombreux kangourous des marais, plus petits que ceux du centre rouge ou de la cote Est. C’est l’heure où ils sortent dans les hautes herbes.

Nous allons à notre tour prendre place dans les gradins… des pingouins parmi les pingouins !

 

Finalement les premiers vont arriver vers 21h30…

Ils arrivent à la nage et débarquent sur la plage en "surfant" sur une vague. Difficile à voir cependant. Par contre quand ils sortent de l’eau, on aperçoit de loin des petites taches claires. Ils arrivent par petits groupes d’une dizaine. Ce sont des pingouins pygmées…ici la mesure étalon c’est la bouteille de jus de fruit de 2litres, c’est ainsi que se mesure ce petit animal. Donc imaginez à 100m de nuit…même avec quelques projecteurs… Et pourtant le spectacle vaut le coup… déjà pour comprendre comment vit ce petit animal mais aussi pour assister à sa remontée de la plage façon « Madagascar » pour les adeptes de ce dessins animé culte !!!

 

En retournant au parking, la marche se fait en surplombant les colonies de pingouins qui poursuivent leur remontée jusqu’à leur nid.

 

 Nous apprécierons cette drôle de parade, malgré la foule de touriste et la pagaille créée par nos « amis » chinois qui n’aiment pas les consignes du type « rester assis » quand les animaux arrivent , préférant opérer un mouvement de masse (…disons par groupe de cent !) pour changer de gradins , car c’est bien connu, le gradin du voisin est toujours mieux !

   

Nous savons donc désormais ce que signifie la parade des pingouins ...

 

Wilsons Promontory

 

Le temps est assez gris à notre arrivée sur le Parc Wilsons Promontory.

Cette immense zone est faite de montagnes, de forêts et de plages encadrées entre des falaises aux couleurs chaudes.

Nous traversons le parc sans croiser d’animaux… Tant pis, nous ferons quand même une balade qui nous fait monter dans la forêt pour découvrir un point de vue magnifique sur la mer.

 

Et là … Bastien nous découvre un échidné caché sous les buissons ! Un drôle d’animal tout mignon… une sorte de porc-épic avec un long museau …

 

Notre découverte s’achèvera par la rencontre avec un wombat. L’animal peu farouche est en train de manger de l’herbe et nous laissera l’approcher pour une séance photos ! Une grosse peluche de près de 50cm … les photos viendront avec le wifi… J

 

Notre face à face avec des animaux australiens est vraiment une des réussites de cette aventure Australienne ! Nous ne comptons plus les kangourous et les koalas, mais aussi des animaux plus discrets comme le dingo, le casoar, le koukaboura, l’ornithorinque, l’échidné et le wombat,… les varans, les phoques les dauphins… et les serpents, ou ces petits insectes bizarres de toutes les couleurs… et les chauves-souris géantes…. Bref, nous avons à notre palmarès un beau nombre d’animaux !

  

04/02  au 07/02: Lake Entrance, Merimbula, Batemans Bay, Gerroa

06/02 : Coupe Australienne pour Bastien !

Lors de notre étape à Merimbula, nous logeons dans un camping très sympa : de la verdure, des kangourous qui broutent aux abords du camping, une piscine avec spa qui nous relaxera bien en fin de journée.

En allant se chercher un café, nous découvrons une petite annonce laissée par une coiffeuse de l’emplacement N°29. Nous nous y rendons car Bastien a sérieusement besoin d’une coupe…La coupe cambodgienne est loin derrière nous et ses cheveux poussent à grande vitesse, il est en pleine croissance en ce moment J

Sandy, la coiffeuse, est une australienne d’une soixantaine d’années. Elle est en vacances avec son mari Tony. Ils arrondissent leur fin de mois en proposant leurs services de coiffure et de mécanique. Sandy est vraiment très sympa et s’intéresse tout de suite à notre voyage. Elle nous pose beaucoup de questions et promet de nous visiter notre site (elle nous laissera même un gentil message le lendemain). Au final, Bastien en ressortira ravi avec une coupe nickel et une belle rencontre sous l’auvent de la caravane !


Sea Cliff Bridge
Sea Cliff Bridge

08/02 : Retour à Sydney

Dernière étape australienne… Nous prenons la Route Grand Pacific Drive …

Temps splendide… soleil et chaleur… Le rêve australien…

Un arrêt à Seacliff Bridge : pont avec les virages sur la falaise. Un pont assez spectaculaire dans un paysage spectaculaire … ou le contraire …

À la porte de la ville nous traversons le Royal National Park juste avant Sydney. Quelques jolies vues, mais rares tout de même. Nous entrapercevons Sydney dans une trouée de végétation… dommage qu’il n’y ait pas des points de vue aménagés…

Traverser une forêt aussi dense au bord des falaises juste à l’approche de la ville est vraiment incroyable. En l’espace de rien, nous passons de la forêt à la ville…

Nous rejoignons notre hôtel quasiment au pied de l’aéroport. Nous partons à la recherche d’un Mac Do pour faire simple…bon, pas évident de trouver un resto dans le coin où nous sommes, mais l’application de Bastien avec ses cartes va bien nous aider…

Demain, nous laissons l’Australie derrière nous… avec une furieuse envie d’y revenir !

Bientôt la Nouvelle Zélande ...
Bientôt la Nouvelle Zélande ...

Nouvelle Zélande : Aux antipodes...terre des Hobbits et des All Blacks

Superficie : 268 680 km
Population : 4 365 113 habitants (estimation 2013)
Capitale : Wellington, sur l’île du Nord.
Densité : 16,2 hab./km².
Villes principales : la population est urbanisée à près de 80 %, mais la plupart des villes sont petites (moins de 100 000 habitants).
Régime : démocratie parlementaire, État membre du Commonwealth.
Chef de l’État : Élisabeth II d’Angleterre. Désigne le gouverneur général.
Monnaie : le dollar néo-zélandais.
Langues : l'anglais et le maori sont les 2 langues officielles.

Symbole national : la constellation de la Croix du Sud (quatre étoiles à 5 pointes) et le kiwi (oiseau)

Rendez-vous à Christchurch !

 

Ile du Sud de la Nouvelle Zélande.

 

La nouvelle à fait bondir les 5ailleurs mais ce séisme n’a pas trop remué Christchurch, habituée à des secousses autrement plus fortes …

Papa-Papi-Bernard traverse la planète (43 h de voyage !!) pour nous retrouver la tête en bas et rejoindre notre aventure néo zélandaise ! Les retrouvailles sont émouvantes au cœur de l’aéroport de Christchurch !

 

Après un vol sans encombre, le 19ème … nous posons le pied en Nouvelle Zélande. Changement de climat, les pulls sont les bienvenus ! Ca y est, nous y sommes !

Nous allons prendre possession de notre « maison roulante » pour les 4 prochaines semaines.

Tout le monde est rassuré, il y a de la place pour vivre à six. Nous allons devoir apprendre la vie en camping car. Après une « formation » rapide avec un DVD et quelques explications sommaires, nous voici partis sur les routes !

 

La première étape se fera près de l’aéroport car il est déjà 5h passé. Nous rejoignons le camping le plus proche, faisons quelques courses, et trouvons difficilement un fast food pour nous éviter trop de travail pour cette première soirée.

 

Première nuit en camping car ! 

 

En route pour Akaroa
En route pour Akaroa

La péninsule de Banks

 

Notre première matinée se passera dans un garage de Christchurch à changer nos pneus. Le loueur avait beau nous expliquer que si le flanc de nos pneus avant étaient lisses, c’était normal …

Devant notre tête effarée, il nous a envoyé chez un garagiste, à leur frais bien sûr… Nous avons l’impression d’avoir perdu de notre temps, mais nous repartons avec deux pneus neufs à l’avant et en complément un bon équilibrage de la pression des pneus arrière…

 

Du coup, c’est à Christchurch que se passe notre premier pique nique, dans le parc Hagley.

Nous irons ensuite nous balader dans la ville. Etrange que de se retrouver dans une ville en pleine reconstruction. Le tremblement de terre de 2011 a laissé d’immenses terrains vagues qui attendent d’être reconstruits, des bâtiments encore en cours de contrôle et qui donnent des allures de ville fantôme, mais aussi des chantiers ou des reconstructions et beaucoup de fresques qui égayent la ville.

Le centre est fait de containers relookés, transformés en magasins  et empilés un peu dans tous les sens… très sympa et très agréable à flâner…

La cathédrale offre sa façade éventrée. On y reconnaît l’image qui tournait en boucle sur nos chaines d’infos au lendemain du séisme de février… Tout autour, la vie bat son plein, les tramways  se croisent et laissent sortir de nombreux touristes qui arpentent la ville… le soleil est lumineux, nous en profitons.

 

Nous voulions retrouver nos amis « les Lebon », mais notre point de rencontre à Arthur Pass est désormais trop loin et nous ne pourrons pas y arriver à temps. On a un peu le blues … on textote mais le réseau n’est pas toujours présent…

 

Nous décidons de mettre le cap sur la péninsule de Banks à l’Est de Christchurch. Ce sera notre première rencontre avec la nature néo-zélandaise !

Après une petite traversée de campagne entre ranges et bord de mer, nous quittons l’horizon plat pour monter dans les collines de la péninsule.

 

Les paysages sont magnifiques… de vastes pâtures où les moutons ne se comptent plus. Et au fond, la baie d’Akaroa apparait. Une immense caldeira effondrée sur la mer, lui laissant un immense passage pour pénétrer au cœur de la péninsule… La route tournicote pour monter puis redescendre le long de la baie.

Nous faisons le choix d’un camping au bord de la mer à Duvauchelle, non loin d’Akaroa.

 

Les cabanes des pêcheurs aux couleurs variées et colorées font face au soleil couchant. La baie est magnifique et nous profitons de cette première soirée nature en Nouvelle Zélande…

Un vrai bonheur que nous savourons en famille !

Nous en profiterons, le lendemain, pour faire une sortie en bateau depuis Akaroa jusqu’à l’extrémité de la baie. Nous pourrions être dans des fjords Norvégiens. Le spectacle est vraiment magique.

Des paysages de falaises formant par endroit d’immenses grottes marines, à l’acoustique parfois digne d’une cathédrale, que viennent sculpter patiemment les vagues…ou de vastes pâtures couvrant les montagnes jusqu’à la mer. En plus, le soleil a décidé de nous tenir compagnie ravivant les couleurs extraordinaires de la mer… superbe !

 

Puis vient notre rencontre avec les dauphins Hector. De petites tailles, avec des couleurs sombres noires et grises. Nous les croiserons se déplaçant par deux ou par quatre mais ils sont très furtifs et fusent à chaque fois que nous les observons. Une nouvelle fois, la rencontre avec des animaux dans leur milieu naturel est un émerveillement pour nous tous !

Nous verrons aussi des pingouins en mer, ainsi que des phoques à fourrure se prélassant sur des rochers.

 

Cette première étape est réussie ! La Nouvelle Zélande tient ses promesses !

Il nous faut partir vers le Sud, de nouvelles aventures nous y attendent…

 

Après la croisière, nous prenons la route et nous nous arrêterons à Rakaia, près de la Rakaia River, une rivière à saumons réputée …

 

Petit déj aux pieds du Mont Cook
Petit déj aux pieds du Mont Cook

Le spectacle du Mont Cook

 

Ce matin, nous prenons la route qui va nous mener au centre de l’île du Sud.

Après un peu de route, nous quittons les plaines agricoles pour nous approcher des contreforts des montagnes. Le temps est un peu couvert mais les paysages n’en tiennent pas compte. Immenses. Vastes… les herbes jaunies, les roches et les sommets de plus en plus hauts… Nous voyons nos premiers sommets enneigés.

 

Après Fairlie et notre arrêt pique nique un peu frisquet… nous trouvons les sommets de plus en plus proches de nous.

Nous arrivons au lac Tékapo, à la couleur glacière. Une petite chapelle offre un havre de recueillement avec en toile de fond d’autel, le lac immense qui se déroule au pied des sommets enneigés, la chaine des Alpes néozélandaises… Malgré le manque de soleil, la couleur du paysage est magnifique…

 

Plus tard, c’est le lac Pukaki … encore plus vaste… Il remplit l’extrémité d’une immense vallée glaciaire. En le remontant, nous rencontrerons en amont, une vallée de galets au milieu de laquelle coulent de nombreuses rivières que les glaciers et autres sommets enneigés alimentent.

 

Le lac est lui aussi d’un magnifique bleu glacier. Nous le remontons et découvrons au fur et à mesure l’immense chaine montagneuse qui l’abrite. Le mont Cook et ses 3754 m sont dans les nuages. Mais de nombreux autres sommets plus bas sont visibles.

Nous poussons notre chemin jusqu’au bout de la vallée pour rejoindre le camping Doc. Un camping sommaire mais dans un cadre extraordinaire.

Nous sommes aux pieds des montagnes. Au-dessus de nous un immense glacier, le Hooker Glacier. Il offre des reflets bleutés magnifiques ! Nous prenons un chemin vers une stèle qui nous offre une belle vue sur le glacier. La vallée se déroule à nos pieds.

 

Lorsque le soleil se couchera bien après avoir disparu derrière les montagnes, les nuages et le glacier prendront des teintes orangées… Nous sommes dans un cadre grandiose !

 

Au matin, nous profiterons du soleil qui a décidé de nous réchauffer pour prendre notre petit déjeuner en plein air… face au soleil, à nous laisser éblouir par le magnifique  « jardin » autour de notre camping car.

Nous nous sentons vraiment petits face aux montagnes colossales qui nous entourent…

Un arrêt somptueux.

 

La Nouvelle Zélande tient ses promesses !

 

Moreaki Boulders
Moreaki Boulders

Retour vers la mer….

 

La route du retour nous fait repasser le long du lac Pukaki qui éclate dans son bleu turquoise sous les rayons du soleil.

Nous profitons de ces derniers paysages, en laissant provisoirement les montagnes derrière nous pour reprendre la direction de la cote….

 

Le soleil a décidé de rester au pied du Mont Cook, la grisaille nous tient compagnie, puis la pluie.

 

A l’arrivée du soir, nous faisons un arrêt pour aller voir les rochers de Moreaki. Le site est vraiment très joli avec ses roches en forme d’immenses carapaces de tortues. La mer, malgré la grisaille, offre un bel écrin à ces roches particulières en forme de boules.

 

Pourtant quand la pluie va nous rattraper, nous serons moins en clin à apprécier le paysage… Nous partons en recherche d’un camping au hameau de Moreaki et nous nous y posons pour une soirée studieuse et reposante…

 

Pilots Beach à Otago
Pilots Beach à Otago

La péninsule d’Otago

 

Après un petit dej roboratif, nous prenons la route de la côte vers Dunedin et sa célèbre péninsule d’Otago. Aujourd’hui, le soleil a décidé de nous tenir compagnie et cela nous va bien J

 

Nous longeons la côte jusqu’à Dunedin, une petite ville animée par des nombreux étudiants et aux semblants très écossais. Nous  remarquons au passage la gare de style victorien et l'usine Catbury que nous réussirons à ne pas visiter !!

La péninsule d’Otago est reliée à Dunedin par une langue de terre étroite. Elle s’étend ensuite sur 25 kilomètres jusqu’à Taiaroa Head, la pointe la plus au nord de la péninsule.

 

C’est là que se trouve le Royal Albatros Center que nous n’avons pas visité car les visites avec guide obligatoire ne nous intéressent pas trop. Nous avons cependant réussi à voir quelques albatros à l’envergure si démesurée qui survolaient la pointe !! Un spectacle étonnant ! Nous avons aussi vu des phoques jouant dans les vagues au pied de la falaise…très sympa !

 

Nous n’avons pas été voir la colonie de pingouins aux yeux jaunes car ceux-ci ont la fâcheuse habitude de ne rentrer qu’au soleil couchant vers 21 h (tout comme ceux d’Australie à Phillip Island !).

Les variations de bleus de la mer et le sable blanc des plages nous ont beaucoup plu sur Otago ; d’autant que le soleil était bien là pour nous réchauffer malgré un petit vent. Nous avons fait un dernier arrêt à la plage de St Kilda, une plage réputée de Dunedin pour ses championnats de sauvetage en mer avec des barques à rames !!

 

Point de vue de Nugget Point
Point de vue de Nugget Point

Le parc national des Catlins

 

Ce matin, nous avons un peu de mal à décoller…nous quittons le camping de Balclutha vers 10h30.

Nous filons directement vers Nugget Point et Roaring Bay où nous faisons notre 1er arrêt. Nous faisons une marche de 2 km aller pour nous rendre au phare de Nugget Point. Nous y avons vu quelques phoques s’amusant dans les rouleaux de la pointe. Depuis le phare, la vue est superbe et l’environnement très sauvage. On se sent tout petit devant de tel paysage !! La pluie menace au loin mais ne nous dérangera pas pour cette balade.

 

Nous faisons notre arrêt pique nique aux chutes Purakaunui Falls puis nous entamons la ballade pour aller voir les chutes à travers la forêt humide. Il y a une quantité d’essences d’arbres aux noms exotiques inconnus pour nous que nous découvrons sur les panneaux explicatifs sous un crachin breton !! La ballade est très agréable, le sentier bien aménagé et balisé. La chute n’est pas immense mais est très photogénique. Il parait qu’elle figure sur tous les calendriers du pays !

 

Dans l’après-midi, nous faisons un nouvel arrêt à Porpoise Bay : nous y avons vu des dauphins faisant des pirouettes et surfant dans les vagues ainsi qu’un gros lion de mer se baladant sur la plage. Une rencontre à la fois surprenante et magique…

 

Notre dernier arrêt sera à Stone Point : le point le plus au sud de l’ile du sud. Un joli point de vue perdu au milieu des moutons en train de brouter, très bucolique.

 

Nous prenons ensuite la route vers notre étape à Invercargill.

 

Il se fait tard quand nous y arrivons alors nous faisons un arrêt à Pizza Hut. Nous mangeons les pizzas dans le camping car puis nous faisons une arrivée tardive vers 21 h au camping Top 10 d’Invercargill. 

 

En route vers Milford Sound par la route touristique

 

Nous quittons Invercargill vers 10h du matin par une belle matinée ensoleillée.

Nous faisons un 1er arrêt à Colac Bay, une très belle plage de galets avec de beaux rouleaux où nous regardons les surfeurs pendant un bon moment, mais aussi pour profiter du soleil qui nous accompagnera toute la journée J

 

Après avoir longé la côte, la route touristique slalome entre les montagnes Takitimu d’un côté et Kepler de l’autre. Les pâtures sont pleines de moutons, de vaches et parfois de lamas !! Les fleurs de montagne aux couleurs variées (rose, orange, jaune) alternent avec les herbes de la pampa et les yuccas. Le paysage est vraiment photogénique et nous multiplions les arrêts…

 

Nous faisons notre arrêt pique nique à Manapouri au bord du lac. La vue sur le fjord est réellement magnifique et quelques courageux se baignent même dans l’eau glaciale du lac (c’est l’eau venant des glaciers J).

Nous traversons la petite ville de Te Anau sans nous arrêter et nous attaquons directement la route touristique vers Milford Sound.

 

Nous faisons un arrêt dans une belle vallée avec une vue grandiose sur les montagnes Livingstone et Earl en toile de fond. Cette vallée glaciaire est immense avec de belles pâtures pleines de fleurs et au milieu coulent de jolis torrents aux couleurs bleues des glaciers.

 

Notre 2ème arrêt se fait à Mirror Lake : un joli petit lac aux eaux claires avec de belles réflexions des montagnes environnantes sur l’eau du lac…La ballade est très sympa, elle est aménagée sur des plateformes en bois avec des panneaux explicatifs sur la faune et la flore locale. 

 

Nous nous arrêtons en fin d’après-midi dans un camping Doc à Cascade Creek à côté du Lake Gunn, 60 km avant Milford Sound. Le camp est situé en bordure d’un torrent aux reflets argentés avec de somptueuses montagnes aux alentours. Nous profitons du chaud soleil pour nous balader le long du torrent puis ce sera un peu d’école pour Noémie et Bastien.

Comme beaucoup de camps Doc, il n’y a que des sanitaires comme commodités et pas d’électricité mais le cadre est vraiment sympa ! Par contre, la nuit sera fraîche car nous sommes en montagne et les amplitudes sont fortes dès que le soleil se cache !

 

Avant que la nuit ne tombe, nous voyons arriver avec crainte des nuages bas sur les montagnes…Demain, nous faisons la croisière dans le Milford Sound et nous craignons que la pluie n’arrive pendant la nuit…A suivre.

 

Croisière au Milford Sound

 

Ce matin, comme nous le craignons hier, il pleut L Malgré tout, nous prenons la route vers le Milford Sound sous un vilain crachin breton !!

Nous passons par le tunnel Homer long de 1219 m avec 10% de pente et une voie unique. Impressionnant avec un camping car de 7 m de long et 3.50 m de haut !! En attendant le feu vert pour entrer dans le tunnel, nous avons vu un Kea peu farouche, un gros perroquet esthétiquement proche d’un rapace.

 

Nous avons réservé notre croisière avec Jucy à 13h15. Nous avons le temps de pique niquer dans le camping car avant de partir en balade. Nous avons de la chance car le bateau n’est pas bondé d’asiatiques, comme nous le craignions.

La croisière est plutôt tranquille, sans roulis ni tangage. Elle dure environ 2h45 et nous permet de visiter complètement le fjord jusqu’à son embouchure sur la mer de Tasman, soit sur une longueur de 16 km environ.

 

La croisière nous permet de voir plusieurs chutes assez esthétiques : les chutes de Bowen 160 m de haut, les Brida Veil, les Stirling…il est très amusant de voir l’eau de la chute « remonter » à cause du vent dans le fjord !

 

Nous verrons également le Mitre Peak, la montagne la plus célèbre du fjord avec ses 1692 m et sa forme en chapeau d'évèque. Avec la profondeur du fjord, il s’agit d’une plus haute montagne du monde !!

Lorsque nous nous engageons dans Copper Point, le point le plus étroit et le plus venteux du fjord, c’est comme si nous arrivions au Cap Horn : le vent s’est mis à souffler tellement fort que le bateau en grinçait. Les vagues agitaient notre coquille de noix et nous avions l’impression de ne plus pouvoir avancer. Une belle expérience de ce que l’on doit ressentir pendant une tempête !

 

Nous avons eu l‘occasion de voir quelques phoques en train de se prélasser à Seal Rocks mais nous n’avons pas aperçu de dauphins L Il faut dire que la météo n’était pas optimale : la pluie nous a accompagné pendant toute la croisière et à notre retour, le brouillard s’installait dans le fjord. Quoi qu’il en soit, cette croisière reste un beau voyage pour découvrir le fjord et nous l’avons apprécié à sa juste valeur.

 

Au retour de la croisière, nous avons mis le cap sur Te Anau avant de prendre la direction de Queenstown. La pluie a redoublé d’efforts, ce qui n’est pas très sympa pour la route…mais qui a tout de même un avantage : celui de créer des dizaines de cascades spontanées très photogéniques tout le long des montagnes que nous longeons !!

 

Nous nous arrêterons pour la nuit à Mossburn, un petit village de campagne bien sympathique. Nous logerons dans un camping « rural » type country dont le propriétaire est un fermier qui propose de visiter son élevage et sa mini ferme (lamas, moutons, vaches…).

 

 

Un de nos plus beaux couchers de soleil Néozélandais … !

 

Queenstown, entre lac et montagnes

 

Aujourd’hui nous voulons prendre le temps de flâner un peu dans Queenstown…

La route pour y aller est magnifique.

Nous longeons le lac Wakatipu immense, qui s’étend bien au-delà de Queenstown. Les montagnes sont de plus en plus hautes. Le paysage est particulièrement minéral et recouvert de pâtures d’herbe jaunie. Nous sommes dans la terre du milieu… L’esprit de Gandalf plane au-dessus de nous … !

 

Le lac tranche avec ses couleurs en offrant un bleu glacier qui éclate sous les rayons de soleil. C’est très beau !

Nous nous trouvons un petit arrêt au bord du lac avant le centre ville. La vue de notre salon est épatante !

 

Après manger, nous irons nous balader dans la ville. Animée, mais non bondée, vive la Nouvelle Zélande ! La ville s’ouvre sur le lac turquoise avec espace vert et plage. C’est une ville vraiment sympa. Nous avons adoré !

 

Pour la suite, nous avons repéré une petite route (la Cardrona Valley road) qui grimpe vers un plateau mais qui nous offre un raccourci de 50km pour notre étape de ce soir à Wanaka. La montée est vraiment raide …la vue superbe ! Nous en profitons mais la grimpette dure et le camion va commencer à nous donner des signes de malaise…Finalement après avoir déjà fait les ¾ de l’ascension, un témoin s’allume sur le tableau de bord et le moteur décide de ne plus rien nous donner… nous nous étouffons littéralement en plein milieu de la côte sans même parvenir à un arrêt de l’autre coté de la route à peine à 20m…On laisse le camion souffler 5 minutes puis on tente un nouvelle essai… ouf nous voici sur l’arrêt… à plat et non plus au milieu de la route !

 

On décide de laisser tomber l’ascension, tant pis pour le raccourci… on fait demi tour et on redescend en serrant les fesses ! La route la plus longue passe par la vallée (par la Gibbston highway), nous pensons que c’est la grimpette qui n’a pas plus au camion… nous comprendrons plus tard que cela n’avait rien à voir …

 

Pour l’heure, la route se poursuit par la vallée, dans un paysage de gorges puis de vaste vallée agricole où se mélange vignobles et vergers. Il est trop tard pour les achats de fruits… dommage.

 

Une bonne trentaine de kilomètres avant l’arrivée, le moteur refait des siennes et le tableau de bord fait le sapin de noël… C’est là où nous découvrons que notre téléphone français ne peut pas appeler le numéro gratuit de l’assistance. On attend un moment avant de se décider sur la suite…finalement, nous décidons de reprendre la route jusqu’à Wanaka où nous pourrons trouver un téléphone et plus probablement un garage si besoin !

 

La fin de la route se fait avec une incertitude sur la tenue du moteur, et pourtant dans un paysage superbe avec le soleil qui rase et réchauffe les couleurs !

Finalement, nous allons nous trouver un camping au vert et encore ouvert, mais pour l’assistance, il faudra réessayer le lendemain car à 9h du soir, il ne faut plus demander d’assistance !

 

On verra bien demain … c’est aussi ça, une aventure autour du monde !

reflet du Mont Cook sur le lac Matheson
reflet du Mont Cook sur le lac Matheson

En route pour la côte ouest

 

Début de journée sous le signe de la mécanique… Après un petit dej sympa au soleil et en plein air, nous parvenons enfin à joindre l’assistance qui va nous envoyer un garagiste de Wanaka au camping.

Il arrivera rapidement (environ 1h après !) mais pour nous dire qu’il doit passer notre moteur à la valise pour savoir ce qu’il a… direction le garage de Wanaka…

Au final, il ne mettra guère plus d’une demi-heure pour trouver le problème et réparer… Une manchette d’arrivée d’essence desserrée par les trépidations des routes et qui provoquait une trop grosse arrivée d’essence qui dans les efforts s’étouffait… Notre mécano a autant le sourire que nous d’avoir résolu le mystère de notre camping car ! Bravo !

 

On the road again !

 

Il est 11h quand nous repartons à nous régaler de paysages de lacs et de montagnes. Le lac Hawea nous offre déjà de superbes vues ; mais le beau temps tourne vite aux nuages gris…Le temps de rejoindre le bout du lac de Wanaka et nous découvrons un bout sous le soleil qui fait face à un autre sous la pluie… C’est vers le mauvais temps que notre route se dirige !

 

La suite va se passer dans la grisaille au pied de montagnes dont nous ne verrons pas les sommets… Cela ne nous empêchera pas de profiter de quelques points de vue dont des rapides superbes qui bouillonnent dans un bleu glacier lumineux malgré le temps, du côté de Haast Pass.

Une cascade nous offrira la même surprise, un cadre sauvage de forêt humide magnifique… Ce temps semble bien aussi convenir aux « mouches de sable », une véritable plaie pour nos jambes et bras découverts…

 

L’étape sera longue, nous voulons atteindre Fox Glacier pour être prêts à nous promener dès le lendemain matin … car demain il fera beau ! Enfin nous l’espérons tous !

En attendant, la fin de journée et l’arrivée sur la cote Est finissent par nous offrir quelques espoirs d’éclaircies.

 

Nous décidons de tenter notre chance sur le parking du lac Matheson. C’est un lac miroir qui offre les reflets des montagnes enneigées au-dessus des glaciers.

Nous y arrivons sous le soleil et les sommets enneigés se dégagent à différents endroits ! La vue est magnifique. Les montagnes d’un coté et le couché de soleil sur une plaine où se dressent quelques pins rouges solitaires.

Nous décidons d’aller tenter notre chance au lac pendant que papi reste au camping car en nous attendant patiemment … finalement nous ferons la balade au complet et reviendront à 20h30 après 1h30 de promenade sur un chemin qui tourne dans une très belle forêt, autour du lac et en offrant de superbes points de vue.

L’effet miroir est vraiment beau et donne des effets incroyables. Nous aurons même droit à un léger découvert des sommets au tour du Mont Cook…

Cette balade de fin de journée a ravi les 5 !

 

Comme le parking est quasiment désert, nous décidons de prendre nos aises et de tourner le camion de façon à pouvoir pleinement apprécier la vue.

 

Un nouveau splendide couché de soleil néozélandais.

La beauté des glaciers de NZ

 

Réveil avec un paysage extraordinaire depuis notre « terrasse »…

Les sommets face à nous sont parfaitement dégagés et offrent leur neige  au soleil !  C’est magnifique !

 

Nous partons dès la fin du petit dej à l’assaut du glacier Fox. Une route nous amène à un parking le long de la rivière d’où part une balade vers le glacier. C’est un chemin dans la vallée du glacier. C’est vraiment splendide et le temps nous gâte, il fait beau et chaud.

 

Entre cascade, ruisseaux, champs de rochers aux couleurs allant du jaune au rouge, par les lichens qui les recouvrent. Chacun y va à son rythme mais tout le monde en profite !

Cette randonnée nous fait grimper un peu au dessus du glacier.

La dernière grimpette est terrible J, mais le paysage qui s’offre à nous avec les vastes sommets qui le dominent est magnifique. C’est un Temps chaud et splendide.

 

Après cette rando de 1h30 pour aller au pied du Glacier Fox (soit à 200 m du front du glacier), nous reprenons la route pour aller voir le glacier Franz Josef…

Nous faisons la pause pique nique avec une belle vue sur les montagnes et le haut du glacier blanc et bleu turquoise… Nous irons ensuite faire une petite balade de 20 min pour nous rendre à Peter’s pool… un petit plan d’eau miroir avec le glacier Franz Josef en arrière plan.

La météo nous sourit pour cette visite des glaciers.

 

Pour la suite de la journée, nous remontons la cote Est pour aller faire étape à Hokitika. Un motorcamp pas très glamour… mais bon pour une soirée, ça ira bien.

 

Nous tenterons la balade de nuit sur la plage pour croiser un pingouin… mais même si c’est marrant, ce sera sans succès !

Les pancakes de Punakaiki

 

Ce matin, on ne se presse pas !

Nous avons le temps, car après avoir hésité à décaler notre date de ferry pour avancer notre passage sur l’île du Nord, nous sommes finalement restés sur notre date d’origine. Il n’y a aucune raison de courir….

 

Après avoir pris le temps de quitter le camping, un peu d’école, un petit café et quelques courses…nous nous arrêtons sur la plage pour pique niquer !

Nous cherchions le nom de la ville fait de bois flottant apportés sur la plage par la mer. Notre hôte du camping nous a expliqué que cet « assemblage » était fait en Janvier à l’occasion d’une sorte d’exposition de figures en tout genre réalisées sur ce même principe et exposées sur la plage. Il pensait que tout avait disparu, mais nos amis « les Lebon » nous avait montré que certaines étaient encore debout.

Cela a donné l’occasion de quelques photos sympa.

 

land art à Hokitita
land art à Hokitita

Après le repas, nous nous livrons à la fabrication de l’empreinte des 5ailleurs dans les règles des œuvres exposées sur cette plage : en bois et en galet ramassés sur la plage !

Une belle réalisation en sortira et sera immortalisé avec les5ailleurs réunis face à notre « fabrication ».

 

Et même si la grisaille ne nous quitte pas ce matin, nous partons avec en mémoire une bonne journée sur cette plage et laissons derrière nous une trace du passage des 5 ailleurs… sur la plage mais aussi sur l’un des tableaux du « before I die , I want to … » travel around the world !, Installé pour recevoir les vœux des touristes de passage ici !

 

Finalement nous prenons la route vers 15h et profiterons de la côte qui même sous le gris reste particulièrement jolie. Certes un rayon de soleil nous aurait bien plu…

En fin d’après-midi, nous arrivons à Punakaiki où nous nous arrêtons pour visiter un phénomène géologique réputé dans l’ile : les Pancakes Rocks !

 

Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une zone formée d’amas successifs de roches qui s’empilent comme des crêpes, dans des formes diverses et variées. La balade pour les découvrir est bien aménagée et très sympa à visiter. De plus, nous profitons d’une percée du soleil, ce qui ne gâche rien ! Thierry remarquera également plusieurs dauphins en train de jouer en contrebas de la falaise J

 

Notre étape s’achèvera sur une vaste pelouse d’un camping DOC perdu dans la campagne à Charleston où il ne fait pas bon s’attarder à l’extérieur vu le nombre d’insectes et surtout de sand fly qui n’attendent que nous pour se régaler !

Dans ce cas, nous apprécions grandement notre camping car !

 

Bon anniversaire papi à Abel Tasman !

 

Beaucoup d’hésitation… On y va ou on n’y va pas… voir le parc Abel Tasman…

Allez, on y va et on se repose là-bas !

 

La  route nous fait traverser par des montagnes en longeant une rivière au travers de jolies gorges. Arrivés derrière ces montagnes, le paysage se fait plus vallonné, et les vastes prairies arides on remplacé les forêts.

Nous découvrons de plus en plus de vergers, kiwi, prunes mais surtout pommiers, et de vastes plans de houblons.

 

A Kaiteriteri, le camping que nous envisagions ressemble plus à un parking de camping car, face à la plage, certes, mais parking tout de même ! Nous allons donc nous rabattre sur un camping que nous avons vu indiqué à l’entrée du village. Nous sommes à 1/4h à pied du centre. Nous sommes dans un vaste espace vert et calme...

Superbe endroit pour notre pause qui marque la fin de l’île du Sud… et l’anniversaire de Papi !

Il n’est pas venu les mains vides… ce soir c’est champagne ! du Moët !  une histoire familiale… On se croit revenus chez nous… c’est fou ce que c’est émotif un champenois qui boit une coupe loin de chez lui !

On savoure… et on dit : Bon Anniversaire Papa Papi Bernard ! Mamie Anne est dans nos cœurs… C’est bon anniversaire autour du Monde ! Ce soir, on se fait un resto pour fêter ça, avec ambiance rugby assurée !!!

 

Le Parc Abel Tasman est un parc côtier qui se visite par la mer ou par un chemin de randonnée ponctué de campings…

Pour nous, ce sera une balade… en bateau, de 9h30 à 13h…. Plus de 3 heures de navigation le long de la côte avec des arrêts réguliers pour débarquer les marcheurs…

La côte est magnifique. De belles plages aux couleurs allant de l’orangée au gris sombre  … des falaises volcaniques et derrière, une immense forêt qui couvre l’intérieur du Parc.

Le soleil nous accompagne, c’est un magnifique paysage et une balade bien agréable. Nous ne regrettons pas cette sortie !

 

Papi a préféré rester à terre, il nous a rejoints sur la plage à l’heure de l’arrivée. C’est l’occasion d’un petit extra « hamburger » pour remplacer le traditionnel pique nique !

L’après midi sera consacré au repos ! Nous profitons d’être là… sans rien faire… hmmm !

 

rencontre avec les Bertoux
rencontre avec les Bertoux

Ce soir, nous avons enfin l’occasion de rencontrer de nouveaux amis tourdumondiste, les Bertoux ! des Québécois d’adoption... La famille Berthézène !

 Nous avons eu beaucoup d'échanges avec les "Bertoux" avant le départ et ensuite pendant le TDM, mais pas encore l'occasion de se croiser !

La famille des voyageurs autour du monde est tellement chaleureuse que les occasions de rencontre ne doivent pas se rater...

Le hasard nous a amené vers le parc Abel Tasman (Nord de l'île du Sud) en même temps... une occasion à ne pas manquer !

 Cela a donné lieu à un BBQ à la bonne franquette avec une bonne bière NéoZelandaise à la clef !

Une soirée très sympa. Cette fois-ci, c'est Noémie qui est contente d'avoir des amis de son âge... Elle a même pu échanger sur "comment tu fais école" avec Noé, en CP lui aussi...

Merci aux Bertoux pour cette bonne soirée, et nous notons dans notre agenda le rendez-vous à Buenos Aires le Jeudi 1er Mai, le lendemain de notre arrivée !

Notre étape à Abel Tasman restera un bon moment de notre tribulation dans l’île du Sud…

En route vers l'ile du Nord par les fjords de Charlotte Sound !

 

Après un départ « sans se presser », nous partons rejoindre les fjords près de Picton où le ferry nous attend.

Pas de camping sauvage possible, ce sera donc un petit camping sur une plage dans un paysage magnifique de fjords qui nous rappellent souvent ceux de Norvège.

L’endroit est très agréable, paisible … Nous profitons des derniers rayons du soleil qui descendent derrière les montagnes…

 

Le lendemain au réveil face au fjord, le soleil a du mal à percer…

Nous prenons le temps d’un peu d’école avant de rejoindre le ferry. A l’arrivée, nous parvenons à décrocher une place pour papi grâce au sourire de Céline et de Marion ! Papi pourra poursuivre la route avec nous dans le camping car !

 

Vers 14h, lorsque le ferry largue les amarres à Picton, le soleil est là ! Nous allons pouvoir profiter de cette croisière dans les fjords avant de rejoindre le large entre les deux îles.

Depuis le ponton du bateau, la vue est splendide. A l’avant façon « titanic sous le vent » ou depuis l’arrière, le paysage est vraiment beau. Le bateau zigzague entre les îles du fjord. Papi aura même la chance d’apercevoir des dauphins !

Lorsque nous arrivons à l’embouchure du fjord de Malborough Sound, les montagnes se font falaises avec quelques éperons rocheux qui sortent de mer. Une fois l’ouverture passée, nous restons quelque temps à l’abri de l’île, puis le vent et la houle se font peu à peu sentir. Face à nous, l’île du Nord nous attend.

Nous distinguons un champ d’éoliennes en haut d’une montagne. Wellington, la ville du vent, se cache à l’intérieur d’une baie abritée. La croisière aura duré près de 4 heures.

 

Nous arrivons en soirée à Wellington vers 18h. Trop tard pour s’y balader, nous traversons rapidement et prenons la route n°1 vers le Nord.

Après avoir traversé des banlieues plutôt sympas avec de belles villas disséminées sur des collines assez arides, nous arrivons au bord de la mer.

 

Nous nous trouvons un parking à Paekakariki le long du rivage, face à l’île de Kapiti. Au loin, nous distinguons l’île du Sud.

 

Un superbe arrêt sauvage face à la mer, sans personne pour nous déranger dont nous profiterons jusqu’au lendemain matin avec un petit dej au soleil au bord de l’eau et après une nuit au son des vagues sur le rivage !

En route vers le Mordor !

 

Nous poursuivons sur la route 1 pour monter vers le parc national de Tangariro et ses volcans.

 

Après une route très jolie dans de grands paysages variés et après une belle journée ensoleillée, nous retrouvons les nuages en arrivant près du volcan. Il est chapeauté par une grosse couche de nuages gris…Pas de chance ? On verra bien…

 

Nous cherchons un camping sauvage mais ne trouvons rien qui nous convienne…Nous poursuivons notre chemin jusqu’au camping Doc à Mangahuia,  situé au pied du volcan Tongariro. Nous sommes dans un cadre sauvage très sympa. Entre forêt, torrent et vaste espace colonisé par de hautes herbes de la pampa !

 

Par contre du haut de nos 900 m d’altitude, la nuit sera fraiche…

Voyage au pays des volcans

 

Réveil heureux sous un soleil qui pousse les nuages !

Nous sortons vite pour aller voir si le volcan s’est dégagé… surprise !

Il nous offre son sommet enneigé sous un beau rayon de soleil ! Il fallait donc garder confiance !

Nous nous régalons de photos puis nous déplaçons jusqu’à Whakapapa village au Visitor center. Nous y laissons nos batteries d’appareil à charger pendant que nous allons prendre notre petit dej’… sympa le visitor !

 

Ensuite, nous nous ferons une petite ascension au travers un bout de forêt puis dans la prairie, pour dominer la vallée et découvrir les deux autres volcans….

Le Mordor s’offre sous nos yeux !

 

Avant de partir, nous prenons la route jusqu’à la station de ski de Twikau village dans le Tangariro NP, sur les flans du volcan. En montant, nous quittons la forêt et découvrons un paysage lunaire. Des roches volcaniques, ou seules des petites fleurs rases, ou du lichen coloré poussent ici.

Etrange ascension sur le flanc du volcan. Le sommet s’est coiffé d’un nuage, seul un coté enneigé fait une brève apparition au soleil. Etrange spectacle que cette station de ski, avec les remontées mécaniques sur les pentes volcaniques…

Après cette belle découverte, nous prenons la route du lac Taupo, accompagné par un grand soleil !

 

La vue sur les volcans est magnifique. L’un deux dégage un panache de fumée blanche… petit… Mais quand on se rappelle de l’île sur laquelle nous nous trouvons, nous ne pouvons pas oublier que sous nos pieds, la terre bouillonne ! Un spectacle aussi beau qu’impressionnant…

Nous poursuivons notre route vers le lac Taupo… immensité bleu …

 

Et pour pimenter cette journée, la voiture nous refait le coup de la guirlande de Noël et nous allume cette fois-ci le témoin d’usure des freins.

Arrivés au camping à Taupo, nous referons appel à l’assistance qui nous annoncera que ce n’est pas gênant et que nous pouvons encore rouler 2000 km ! Mais malgré tout, un garagiste doit passer contrôler notre véhicule.

Il est 17h, il doit passer d’ici 1h… A 19h, nous perdons patience et allons nous offrir une soirée aux sources chaudes (eh oui, toujours cette ile qui bouillonne sous nos pieds !) juste à coté du camping…

 

Rien de tel qu’un bon bain thermal à 40° puis à 37° pour se relaxer ! En plus le toboggan aquatique fera l’attraction pour tous les 5 !

De retour au camion, papi nous annoncera que le garagiste n’est pas venu…

 

Nous avons donc éviter de rater cette soirée thermale pour une vaine attente… le lendemain , garagiste ou pas, nous prendrons la route …

 

Rotorua où l’on sent la terre « vibrer »

 

Départ vers 10h comme d’hab.

1er arrêt à 10 km de Taupo pour voir les Huka Falls. Un goulot dans lequel s’écoulent des eaux bouillonnantes d’un bleu glacier très esthétique. Elles chutent ensuite dans un énorme tourbillon quelques mètres plus loin (débit 5 piscines olympiques en 1 minute !). Un spectacle lumineux et spectaculaire…

 

2ème arrêt à Wai-O-Tapu un site à visiter à 40 km de Rotorua qui regroupe différents phénomènes géothermiques : geysers, sources chaudes, boues bouillonnantes, « piscine » aux eaux multicolores, lac de couleur vert arsenic…une belle balade à pied de 3 km que nous avons fait en 2h30 tant les arrêts photos étaient nombreux. Pour le geyser, il fallait être là à 10h30… pas avant, pas après…

La balade est vraiment belle… aussi jolie que malodorante !

 

Nous terminerons cette journées « découvertes des phénomènes géothermiques de NZ» par un immense bain de boue bouillonnante. Pas question de se baigner ! Et toujours cette odeur délicate … et la boue grisâtre qui explose de bulles de toutes tailles… parfois dans de grands éclats de boue…

 

 Nous finirons la journée à Rotorua. Une ville qui s’est bâtie sur des sources chaudes partout… Le centre et son immense esplanade verte qui s’ouvre sur le lac, n’acceptent pas le camping sauvage… nous traverserons le parc et son musée pour rejoindre un parking proche de la rampe à bateaux.

 

Ce soir, on se fait plaisir, on ne cuisine pas et on s’arrête au Pizza Hut de Rotorua pour se faciliter la tâche vers 20h puis on retourne stationner dans le Government park, près d’une rampe à bateau au bord du lac (… erreur tactique de stationnementL). Le réveil à 5h du mat’ par les marins du dimanche, suivi des regroupements de jeunes au lever du soleil… Ce sera un réveil de mauvaise humeur, et pourtant… quelle vue magnifique sur le lac, où  s’égaient les canards au son des trompettes des cygnes noirs…

 

Waihi Beach
Waihi Beach

 En route pour la péninsule de Coromandel

 

Après ce réveil matinal… nous prenons le temps de marcher dans un autre des parcs de la ville où se trouvent sources chaudes et même mini piscine thermale…

Ensuite nous prenons la route de Rotorua à Tauranga. Arrêt pique nique à la sortie de la ville.

 

Vers 15 h ; arrêt d’une heure à Waihi beach, une très belle plage à rouleaux avec surfeurs et body boarders. Nous nous serions bien arrêtés ici, mais nous n’avons pas encore beaucoup avancé et cela rendrait les prochaines étapes un peu longues…

Vers 16h30, nous repartons donc et faisons un détour par le visitor center de Waihi pour essayer de glaner des infos sur nos prochaines étapes, la péninsule de Coromandel. Le hasard nous fait nous arrêter juste à coté d’une mine d’or à ciel ouvert. Un gigantesque trou au cœur de la ville, qui nous fait découvrir l’intérieur d’une montagne. Les camions qui y circulent semblent minuscules… Après ce rapide coup d’œil, nous reprenons la route pour nous engager dans la péninsule par la cote Est.

 

Nous ferons étape au motor camp d’Opoutere. Apres un accueil fort désagréable au camping par une campeuse avinée qui prétend que la place que nous occupons est la sienne, nous décidons de ne pas nous prendre la tête et changeons de place pour un espace sans électricité mais plus calme et finalement bien plus agréable.

 

Il n’y pas beaucoup de camping et celui-ci offre un accès à une immense plage pour surf ou bronzette. Nous irons voir demain matin. Pour l’heure, nous faisons la queue au BBQ , puis au dodo !

Hot Water Beach et sa source chaude
Hot Water Beach et sa source chaude

La péninsule de Coromandel

 

Ce matin, avant de partir, nous allons nous balader sur la plage d’Opoutere…Une très jolie plage, avec beaucoup de rouleaux et quelques surfeurs… au large,  des ilots rocheux …  très chouette plage ! Sauvage !

 

Puis nous poursuivons notre route de la péninsule…

Arrêt pour courses au 4 square de Tairua, puis pique nique sur le parking de Hot Water beach … Nous savons qu’il y a des horaires pour pouvoir découvrir les sources chaudes sur la plage, mais nous n’avons pas l’info et nous y irons donc au hasard…

 

Le ciel est un peu couvert mais vers 13h, nous prenons le chemin de la plage…

Nous découvrons une immense plage avec un attroupement de personnes concentrées sur un faible espace... de toute évidence, c’est là que ça se passe !

En approchant, nous voyons des « baignoires » creusées dans le sable par les baigneurs du jour. La plupart sont ici avec leur pelle. Le spectacle est vraiment marrant. Par endroit, nous voyons l’eau fumer et parfois sur un grand espace abandonné où personne ne va… et pour cause, l’eau est brulante. Il ne faut surtout pas poser son pied ici ! Les sources chaudes qui sortent sont à environ 60 à 66°C.

Nous contournons l’attroupement et Bastien se met à la tache avec Céline. La première tactique est de se faire un trou en aval d’une baignoire chaude… En creusant, on découvre parfois du froid. On essaye de recreuser plus en bas, l’eau est brulante… mais trop près de la mer et lorsque de gros rouleaux déferlent, la mer envahit les baignoires trop proches du rivage…

Nous remontons et tentons notre chance ailleurs.

 

Bastien trouve d’où vient l’eau chaude. Un bassin où personne ne va… trop chaud… Il se met à l’œuvre et réalise un canal pour nous amener de cette eau chaude. Il a trouvé une pelle prêtée par une jeune femme bien contente de recevoir de l’eau chaude sans effort en contre partie ! Bravo Bastien !

Notre baignoire familiale est bien chaude, parfois même très chaude ! On s’amuse et on se relaxe dans la source chaude. Nous allons nous prélasser ainsi grâce à l’activité permanente de Bastien pour nous alimenter en eau chaude. Vers 15 h, nous reprenons la route, relaxés par ce bain chaud familial...

 

On reprend la route vers Coromandel en prenant un raccourci indiqué depuis notre route… Malheureusement, nous nous retrouvons au bout de quelques kilomètres sur une piste mal entretenue qui fait rebondir le c.c pendant 25 km de virages… Dommage car le paysage est très beau, des montagnes couvertes d’une immense forêt luxuriante.

Grâce à ce raccourci, nous arrivons au camp de Long Bay  près de Coromandel vers 17h30. Nous trouvons un camping très chouette face à la baie, nous aurons droit à un magnifique couché de soleil.

 

Les enfants ont trouvé une sorte de balançoire en forme de pneu qui se balance quasi au dessus de la plage. La vue sur la baie est superbe, en face les lumières d’Auckland et ses banlieues éclairent le ciel à la nuit tombée.

 

Un vrai bonheur !! Un arrêt comme on les aime : vive le camping car !

 

Auckland nous voilà !

 

Nous prenons la Pacific Coast highway depuis Coromandel jusqu’à Thames : superbes paysages de vallons, mangroves, avec des eaux parfois bleues, parfois vertes. Nous essuyons quelques averses au passage mais elles ne gachent en rien la beauté des paysages.

 

Nous arrivons dans la banlieue d’Auckland et nous constatons qu'il n'y a pas de possibilité de free camping. Tous les parkings sont limités à 10 min d’arrêt !! Un peu court pour une nuit !

Nous tournons dans plusieurs endroits avant de mettre le cap sur un motor camp de Remuera où nous prendrons un emplacement pour 2 nuits par facilité (à 30 min de bus du centre d’Auckland).

 

Le lendemain matin, on part en ville en bus car cela nous semble plus simple pour visiter et moins embêtant pour le stationnement. Cette option ravit tout le monde J

Nous commençons par la visite du musée maori d’Auckland, un magnifique bâtiment façon « maison blanche » perché sur une colline au milieu d’un immense parc - le Domaine.

Le musée est une vrai merveille. Les expositions sont magnifiques et mises en valeur d’une façon très moderne avec des éclairages colorés et bien étudiés.

 

Vers midi, nous faisons une pause dans notre visite pour assister à un spectacle de danse maori. Une belle réussite ! Les danseurs ne sont que 5 (3 femmes et 2 hommes) avec un musicien, ils viennent nous accueillir avant de danser et de chanter des chants traditionnels, dont le fameux « Haka ».

Le spectacle est accompagné de nombreuses explications sur le nom des armes, des danses et des accessoires.

 

Nous finissons ensuite la visite du musée par la section sciences naturelles qui nous permet de voir un moa empaillé de taille réelle (une sorte de grande autruche). La section volcans est également très intéressante et nous permet d’assister à la projection d’une vidéo reproduisant une éruption volcanique vue depuis une maison avec les secousses qui vont avec !!

Il est presque 14h quand nous sortons épuisés du musée. Nous faisons une pause repas bienvenue à la cafet de la fac de médecine d’Auckland. Cette ambiance estudiantine amuse Marion qui s’y voit déjà dans un peu plus de 6 mois J

 

Nous prenons ensuite un autre bus pour nous rendre dans le centre ville. Nous visitons le downtown qui n’est pas très grand (un peu comme celui de Sydney). Nous déambulons dans les rues commerçantes et piétonnes et en profitons pour faire quelques achats.

Vers 17h30, nous rentrons au camping par un bus qui ne nous dépose pas à l’arrêt prévu. Nous voilà donc obligés de marcher encore pendant une demi-heure pour rejoindre notre camping…On peut dire qu’on aura arpenter dans Auckland !

 

Marion prend son envol !

& En route vers les kauris géants

 

Réveil de bonheur pour tout le monde …Ce matin, Marion a décidé de pousser son curseur adrénaline au max…

Elle nous mettait la pression depuis de nombreux jours et elle arrive à ses fins…

Elle va franchir un pas qui va la faire tomber de haut ! …192 m précisément …

Elle mettra 11 secondes pour réussir son pari. S’offrir un souvenir hors norme sur le tour du Monde.

Ce matin, Marion a sauté du haut de la tour d’Auckland.

Un saut dans le vide que nous avons tous regardé du bas… impressionnant et impressionnés !

Nous nous rappellerons aussi de la galère du stationnement quand nous nous sommes engagés dans un parking , accès étroit et en virage qui aboutit dans un parking plein et sans possibilité de demi tour … Marche arrière très compliquée… papi s’est mis au guidage et Céline au volant… Nous parvenons à nous en sortir mais le timing nous presse furieusement désormais … Ce sera au final un stationnement au pied de la tour ! Pourquoi s’être compliqué la tache en cherchant un parking ! Les rues sont très peu empruntées ici… Nous ne sommes pas à Paris ...

Après cette séquence émotion nous montons tous en haut de la tour pour apprécier la vue cette fois ci … Malheureusement le temps est en train de se boucher…

Nous repartons sur les routes sous un ciel gris… celle du Nord par la cote Ouest : en route vers les forets de kauris géants…

Le paysage est malgré tout très joli, vallonné, parfois des forêts, souvent des pâtures aux herbes jaunies… le soleil tente de s’imposer…

La mer n’est jamais très loin, parfois nous l’apercevons lors d’un passage sur une hauteur…

Nous décidons de poursuivre notre route pour faire étape dans un doc , en limite d’une foret de Kauris .

Le soleil a balayé tous les nuages. Nous sommes sous le grand bleu.

L’étape est très bien, nous avons même de l’électricité. Un luxe pour un doc !

A la nuit tombée nous ne serons que 2 à tenter la marche de nuit dans la forêt réputée pour ses kiwis !

Etrange sensation que de se retrouver dans une forêt noir et inconnue… Tantôt sans un bruit, tantôt des cris … étranges se font entendre. On piaille, ou on chasse cette nuit…

Céline est persuadé avoir entendu marcher dans la forêt… Inquiète… ça se rapproche… de plus en plus inquiète…

Finalement, faute de prédateur dans cette forêt, il faut prendre son courage et utiliser nos lumières pour essayer de voir ce qui s’approche…

Et quelle surprise de distinguer un kiwi. Je verrai ses fesses quand Céline verra jusqu’à ses pattes ! Furtif mais belle rencontre avec l’un des rares animaux emblématiques de Nouvelle Zélande !

Retour au camp pour rapporter notre découverte, puis au lit pour être en forme demain pour une journée de balade dans les forêts de Kauris …

Kauris National park
Kauris National park

Kauri National park et Bay of islands

 

Réveil dans la forêt de Trounson. Il fait beau. Les bruits nocturnes ont laissé place à ceux du jour. Le kiwi dort, les oiseaux de la forêt sont réveillés…

 

Après un petit dej au soleil en plein air, nous partons faire la balade dans cette forêt, hier soir si mystérieuse. Nous commençons par satisfaire aux règles strictes de nettoyage et de désinfection des chaussures avant d’entrer !

 

Les kauris poussaient abondamment dans les forêts de NZ quand les Maoris sont arrivés ici. Depuis, ils ont été exploités à outrance jusqu’à quasiment disparaitre de l’île, sauf dans cette région du Nord où un parc a été créé pour en assurer la sauvegarde …

Mais au fait , c’est comment un « kauri » ? Nous entrons dans une forêt aux essences très variées. Le sentier nous fait déambuler dans un sous bois assez clair. Les arbres sont très hauts et le sous bois assez dégagé. Nous ne sommes ni dans une forêt tropicale, ni dans une forêt humide…Le sentier nous fait faire une boucle à l’intérieur de ce petit havre où les kauris sont protégés. Alors, comment les reconnait-on… ?

Simplement parce qu’ils ne ressemblent à aucun autre… Ils sont droits , massifs et se distinguent sans hésiter des autres espèces qui les entourent, des « baobabs » néozélandais…  L’un d’eux est  indiqué comme le plus ancien de cette forêt,  plus de 1500 ans… Il est énorme. Probablement 4m de diamètre. Pas très haut, mais trapu avec des colonies d’épiphytes qui sont de véritables havres pour les animaux et insectes…Le kauri est un élément important de l’écosystème de cette forêt.

 

Après cette belle balade, nous partons découvrir le parc national des Kauris. Un site beaucoup plus grand que la forêt Trounson. Nous allons y découvrir les 4 sœurs, un immense kauri à 4 têtes , puis la mère de la forêt, Te Matua Ngahere, le 2nd plus grand kauri de la forêt avec ses 16 m de circonférence et ses 30 m de haut, et le seigneur de la forêt, Tane Mahuta, presque 14 m de circonférence et 51 m de hauteur, le plus ancien spécimen, probablement 2000 ans… Impressionnant…Nous ne sommes décidément pas grand-chose face à la nature et de telles espèces ne peuvent que réveiller une âme écologique et se féliciter du sursaut néo zélandais pour éviter la disparition définitive d’une telle espèce d’arbre…

 

Après ces quelques belles marches en forêt, retour au camping car et changement de côte… nous partons rejoindre la côte Est, et Bay of Islands.

Une très jolie route avec de beaux coups d’œil sur la mer puis la rivière…. Avant de rentrer dans l’intérieur de l’île.

Peu de relief mais tout de même une route sinueuse au confort toujours délicat pour les passagers et fatigant pour la conduite. Nous n’avions pas vraiment l’intention de nous « offrir » un camping, toujours ce budget à tenir… ! Nous essayons tout de même un camping sympa à Paihia mais son cout de 105$ NZ nous refroidit. Nous cherchons encore… C’est toujours le genre de situation un peu galère. Chercher est fatigant, et l’énervement n’est jamais très loin …

 

Finalement, ce sera un stationnement le long de la baie, avec un coup d’œil superbe… une longue plage aménagée le long du rivage dans le village de Pahia. Noémie est ravie car il y a une belle aire de jeux !

Mais pour dormir, il nous faudra nous déplacer vers un parking (payant !) car ici (comme souvent) les stationnements sur des zones côtières sont interdits pour la nuit…

Sans doute nos ronflements sont une menace à la quiétude des mouettes et des poissons… ou bien est-ce simplement parce qu’il n’est pas acceptable de dormir sans rien payer … !

 

La nuit sur le parking sera plus calme que celle de Rotorua … 

 

De Paihia à Ruakaka

 

Nuit calme mais réveil chronométré en fonction de l‘argent que nous avons mis dans l’horodateur… original non ? A 9h, la préposée au contrôle des tickets est déjà en fonction…

 

Nous décidons de quitter ce parking pour retourner à notre arrêt de la veille au soir pour prendre notre petit dej dans un environnement plus sympa. La mer est calme dans la baie, et sous le soleil du matin, le paysage est vraiment beau…

 

Comme cela nous arrive parfois, nous avons les contraintes matérielles de notre futur retour qui se rappellent à nous. Ce matin, nous sommes en action pour l’organisation du retour de Marion : choix pour les inscriptions de l’année prochaine, recherche de logement auprès du Crous de Paris… Nous profitons d’être en ville pour « attraper » du wifi… Du coup, notre arrêt se prolonge un peu ce matin.

 

Nous repartons de Paihia vers midi. Nous avons décidé de profiter et de prendre la petite route côtière qui commence après un bac vers Russell.

Nous  ne regretterons pas ce choix ! La route tournicote mais offre de très jolies vues sur la baie des Iles. La couleur de la mer est turquoise. C’est vraiment magnifique…

 

Il nous faut ensuite rejoindre la route vers Auckland… La fin est proche…

Pour cette avant dernière étape, nous trouvons un camping très bien situé sur la côte de Ruakaka, au bord d'un estuaire.

Nous sommes légèrement surélevés au dessus des dunes. La mer s’ouvre au bout d’un large estuaire qui est un refuge à toutes sortes d’oiseaux de mer. Heureusement pour eux, car au Nord de cette baie brule en permanence la torchère d’une raffinerie peu écologique…

 

Une courte balade nous amène jusqu’à une immense plage de sable blanc en traversant ce paysage de lagunes et de dunes où les oiseaux sont nombreux.

 

Un nouvel arrêt à classer dans le top de la NZ !

 

de Ruakaka à Auckland

 

Voici l’heure de notre dernière journée sur les routes de NZ…

Une fois encore, nous profitons de la matinée dans un jolie cadre avant de partir. Un peu d’école, du rangement aussi, car en un mois, nous avons un peu perdu la main sur le rangement des sacs … Noémie et Bastien vont aussi profiter de la grande aire de jeux du camping…

 

Nous avons repéré une plage à Waipu, à quelques kilomètres d’ici sur la carte. Ce sera un bon arrêt pique nique pour ce midi. Un dernier pique nique en plein air au bord de la mer.

La côte est vraiment belle … un peu comme partout en NZ finalement !

 

Nous continuerons un peu à longer la côte avant de retrouver la route principale vers Auckland, à l’écart de la côte.

Nous retrouverons la mer un peu avant d’arriver à Auckland. Nous arrivons donc sur la ville par le Nord. C’est l’occasion d’une belle vue sur la ville, de l’autre coté de la baie, lors de la traversée du pont d’Auckland.

 

Nous visons un camping Kiwi pour notre dernière étape. Nous n’avons pas encore essayer cette chaine et d’après la carte, nous ne devrions pas être trop loin de l’aéroport pour demain matin .

Le camping est dans un environnement calme, même si le quartier fait un peu banlieue populaire. Nous le découvrirons surtout avec Céline en allant faire une course au supermarché du coin. Clientèle très métissée…

 

Le camping est plein, pour les 2 prochaines semaines,  mais la gérante nous propose un espace de pelouse derrière leur maison-office. Terrain plat, calme et elle nous trouve même une rallonge pour nous brancher…  Ce ne sera pas le plus bel environnement de ce voyage mais un des accueils les plus sympas !

 

Notre hôte nous donnera même 4$ pour utiliser l’ordi du camping et nous commander des pizzas … au final elle se chargera même de nous les commander et nous les réceptionner ! Oui, au fait, ce soir pour la dernière soirée, nous n’avions pas trop envie de nous mettre à la cuisine !!!

 

Demain, une page se tourne… Nous avons toujours un pincement au cœur quand nous quittons un pays, et cette fois-ci, c’est encore plus étrange car Papa-Papi Bernard va retourner en France pendant que nous irons dans une autre France… la Polynésie…

D’avoir vécu cette partie d’aventure ensemble, donne encore plus l’impression de vacances, plutôt que de tour du Monde…

Et pourtant, l’Aventure va reprendre ses droits…

 

Retour en France … Douce France… Polynésienne !

Lagon de Tahiti
Lagon de Tahiti

En route pour Tahiti J

 

Un pas en avant et un jour en arrière…

Nous passons la ligne de changement de date internationale ! Nous allons donc recommencer la journée du 8 avril pour quelques courtes heures et … un nouveau 9 mars ! Heureux choix de tourner vers l’Est car dans le sens opposé, c’est un jour en moins dans le calendrier !!!

 

Pas de colliers de fleurs à l’arrivée, c’est réservé aux accueils des hôtels …

Nous filons chercher notre voiture… avec un nouveau hic … (nous avons l’habitude maintenant !) Elle est trop petite pour nous ! La réservation sur internet précisait un type de véhicule mais à l’arrivée, ce n’est pas le même.

Heureusement, nous avons en face de nous une personne très serviable qui va se démener comme elle peut pour nous arranger. Elle ira dans le parc des voitures préparées pour le lendemain pour nous passer un véhicule de la gamme supérieure, sans surcout …

 

Il est 23h30 quand nous partons de Papeete pour rejoindre notre pension Otaha Lodge…

Une demi-heure plus tard, avec de bonnes indications, nous trouvons notre pension malgré l’absence de toutes signalisations …

Et un nouvel imprévu nous arrive … nous n’étions pas attendus …

Nous apprenons que la personne avec laquelle Céline correspondait est décédée en juin dernier, quelques semaines après nos derniers échanges, et envoi de notre chèque de caution …

Ah… ! L’Aventure !

 

Nous avons face à nous un couple de jeunes très gentils, c’est la fille qui a repris la pension, mais notre mail a dû échapper à leur recherche… Tant pis, ils s’excusent et finalement nous proposent de nous préparer les chambres car, coup de chance ( !) notre logement est libre …

Nos hôtes sont particulièrement sympas et très ouverts à discuter avec nous … Nous bavarderons avec eux jusqu’à 1 h du mat’ passée et reprendrons le lendemain matin après le petit dej’ …

Nous en apprenons beaucoup sur Tahiti, les spécialités culinaires un peu particulières, le cycle des repas journaliers… On adore nos premiers contacts avec nos compatriotes Polynésiens !!!

Plage devant la pension Otaha
Plage devant la pension Otaha

 

Notre première journée à Tahiti, se fera au rythme tranquille de la Polynésie. Une petite balade en voiture le long de la côte pour en voir un peu plus… un repas dans un snack au bord  de « la » route…et … une grosse partie les pieds dans l’eau !

La pension est au bord du lagon.

En face de nous Moorea…(coucou la famille Lebon J )

 

Nous nous régalons de cette eau chaude… quoique certains courants sont vraiment froids… Ce sera là notre marque de bons touristes… nous n’avons pas remarqué que la résurgence d’eau dans un grand trou au milieu de la plage n’était pas de l’eau de mer, mais une des nombreuses sources de l’île… qui se déverse dans la mer… Nous avons au moins eu le mérite de faire rire nos hôtes !

 

Néanmoins, une baignade géniale dans le lagon de Tahiti…

 

Ca y est, nous sommes en Polynésie française… Ah ça fait du bien de rentrer en France ;-) !

 
Notre catamaran : le Motu One
Notre catamaran : le Motu One

La croisière s’amuse !

 

Aujourd’hui, nous prenons un vol de Papeete à Raiatea à 12h20. Il nous permet de survoler le lagon magnifique de Tahiti, celui de Moorea et celui de Raiatea à l’arrivée.

Un spectacle de toute beauté ! Et grâce à Noémie, nous sommes devant et grâce à l’hôtesse ( et ses conseils avisés !), nous sommes du bon côté pour profiter du spectacle…

 

Nous sommes accueillis à  l’aéroport par Lionel Duprey, le skipper du catamaran Motu One que nous avons réservé.

Nous quittons l’aéroport en zodiac (très fun !) pour aller directement au catamaran qui mouille dans la baie d’Uturoa à Raiatea. Drôle d’effet de charger nos valises dans le zodiac en sortant de l’aéroport ….

 

C’est un magnifique catamaran de 16 m avec 6 cabines (4 doubles et 2 simples) ; ce qui nous permet d’utiliser 4 cabines. Les enfants sont ravis car ils auront chacun leur cabine et éviteront la promiscuité qui leur a déplu dans le camping car. Nous avons chacun un WC-douche-lavabo … plutôt luxe comme bateau ;-) ! Ça nous change …mais ça nous plait bien aussi !!!

 

Ferme perlière Chambon à Tahaa
Ferme perlière Chambon à Tahaa

Lionel nous explique le fonctionnement du bateau puis nous montre sur les cartes maritimes les zones que nous allons visiter (Raiatea, Tahaa et Bora Bora).

 

Nous partons ensuite directement vers Tahaa que nous rejoignons en 30 minutes de navigation au moteur. Nous y visiterons la ferme perlière Chambon. Lionel nous explique d’abord les techniques pour élever des huitres perlières.

Il faut d’abord des clams venant du Mississipi pour y façonner les billes support des future perles.

Les huitres mettent environ 3 ans avant d’être de taille suffisante pour être greffées. Des plongeurs relèvent régulièrement des lignes immergées comptant chacune 10 huitres. Le greffeur intervient ensuite pour inciser l’organe génitale de l’huitre et introduire un nucléus (bille du clams) qui se couvrira de nacre au fur et à mesure du temps (celle-ci est produite par le manteau : une membrane située au pourtour de l’huitre). La couche de nacre autour du nucléus varie en épaisseur selon le bon vouloir de l’huitre…

 

Plus la couche est épaisse, plus la perle pourra être de catégorie supérieure (A est la meilleure catégorie). On peut greffer une huitre jusqu’à 5 fois de suite afin d’obtenir des perles de plus en  plus grosses. Les plus grosses font jusqu’à 17 mm de diamètre et coutent environ 1500 euros !!

Les nuances de couleur sont infinies suivant la teinte d’origine de l’huitre support.

Les plus belles perles sont appelées « parfaites » (par la forme, la brillance et l’absence de défaut).  Ce sont également les plus rares et les plus recherchées par les riches collectionneurs.

Monique, la propriétaire de la ferme nous a ensuite expliqué la classification des perles selon la taille, la brillance et le nombre de défauts. Elle fabrique elle-même les bijoux qu’elle vend en direct aux touristes ou par Internet.

Au retour sur le bateau, nous nous offrons notre première baignade dans une eau chaude à souhait. Avec la chaleur ambiante, celle-ci est la bienvenue !

 

Nous naviguons ensuite le long de Raiatea jusqu’à un mouillage près du motu Ceran où l’eau est d’une couleur exceptionnelle. Il n’y a que 2 à 3 m de fond sablonneux et l’eau est limpide et calme. On y distingue rapidement des raies pastenagues qui viennent fouiller le sol autour de notre ancre pour y trouver des nutriments dans le sol retourné.

 

Repas du soir : poisson mahi mahi sauce vanille avec des tagliatelles – tarte à la noix de coco (délicieux !)

 
Vanilleraie de la Vallée à Tahaa
Vanilleraie de la Vallée à Tahaa

Découverte de Tahaa et Raiatea

 

Ce matin, nous nous réveillons dans un paysage de carte postale… Dans le lagon, face à l’île de Taha’a , sur une eau bleu incroyable…

 

Nous commençons par une visite de la vanilleraie de la vallée à Tahaa guidée par Moeata, la propriétaire. Très intéressante.

Ils cultivent la vanille de façon traditionnelle, à l’ombre des acacias. Il s’agit de la vanille Taitensis qui est complètement différente de la vanille Bourbon (plus petite et étuvée mécaniquement).

 

Après la récolte, les bâtons de vanille sont mis à chauffer sous des tôles en plein soleil. Une fois séchés, les bâtons sont calibrés par taille puis sont « massés » un par un pour répandre les grains de vanilline dans tout le bâton.

Les bâtons de vanille de taille supérieure à 16 cm sont réservés à l’export ; ceux de moins de 12 cm sont pour la vente locale.

Kayak au motu Ceran
Kayak au motu Ceran

De retour sur le bateau, nous partons pour une balade en kayak jusqu’au motu Ceran. Nous en profitons pour nous baigner et faire du snorkeling pour voir les raies pastenagues (de couleur grise). Quel Bonheur !

 

Nous mettons ensuite la voile et naviguons le long de la côte est de Raiatea.

Nous pouvons voir l’aéroport et la « capitale » Uturoa qui possède un petit hôpital, 2 lycées et les annexes des administrations (impôts…). Pendant la navigation sous voile, nous déjeunons sur le bateau, à l’ombre du bimini… Pincez-moi ! …je dois rêver !

 

Au repas de midi : poisson cru (thon) sauce chinoise avec crudités et riz basmati – crumble poire banane chocolat.

Notre hôtesse Steffie va se révéler une  cuisinière épatante ! Lionel est fidèle à l’adage qui veut que sur un bateau, la nourriture doit être bonne ! C’est bon pour le moral de l’équipage quand la vie est bord est difficile…. Bon … certes nous ne sommes pas l’équipage et la vie à bord est loin d’être difficile ! Mais nous apprécions tout de même cet adage de notre skipper ! Bravo Lionel !

 

Après le repas, nous poursuivons la navigation le long de Raiatea jusqu’à la baie de Faaroa où nous prenons le zodiac et les 2 kayaks pour remonter la rivière où l’eau salée se mêle à l’eau douce ; jusqu’au moment où il n’y a plus assez d’eau pour passer avec le zodiac.

 

Nous longeons des plantations de racines (taro, igname, patate douce…) et d’arbres fruitiers (arbres à pain, manguiers, papayers, bananiers…).

Marion et Bastien sur un kayak, Thierry et Noémie sur l’autre kayak pagaient sur la rivière alors que Céline a choisi l’option « confort » du zodiac. Cela permet de prendre des photos souvenirs de cette jolie balade dans la forêt tropicale.

 

Lionel décide de rester au mouillage dans la baie de Faaroa pour la nuit. Nous dinons vers 19h avec un repas toujours succulent, préparé par Steffie.

 

Repas du soir : lasagnes au poisson – dessert : gâteau banane et chocolat

Céline n’en profitera pas vraiment, le soleil Polynésien lui a mis la tête à l’envers … direction le lit.

 

Soirée tranquille sous le ciel étoilé Polynésien …

 

Marae de Taputapuatea
Marae de Taputapuatea

Raiatea

 

Ce matin, après le petit déjeuner sur le pont, nous descendons visiter le marae royal de Taputapuatea sur l’ile de Raiatea. Il  fait déjà bien chaud…

 

Le site est en lice pour être retenu dans le classement de l’Unesco. Un effort est donc fait sur l’entretien du site. Un vaste site en bord de mer, qui faisait lieu de place de rassemblement des habitants de l’île autour du roi pour de grandes occasions  (politiques ou religieuses). Il ne reste que le parvis en pierres de lave ou de corail comme vestiges. Des panneaux  représentent le marae tel qu’il a été vu lors des premières rencontres avec les Européens.

 

Lionel est une vraie mine d’informations et nous guide sur le site de façon très intéressante. Nous apprécions cette rencontre avec le passé Polynésien.

Repas de midi : sashimi de thon blanc avec salade froide p de terre, mais et œuf durs – dessert : salade de fruit exotique …Ah…Steffie !

 

Motu de Nao-Nao
Motu de Nao-Nao

Nous voguons vers notre spot de snorkeling de cet après-midi,  au Motu de Naonao. Pour commencer, nous partons longer le motu en canoë.

Nous croiserons 2 bébés requins pointes noires près du rivage. Après quelques observations de la vie autour des patates coralliennes, nous rentrons au bateau pour aller faire du snorkeling plus au large du motu. Encore parmi des coraux aux couleurs colorés, les poissons multicolores et de toutes tailles nous en mettent plein les yeux.

 

De retour de ces exercices… un petit goûter sympa avec des crêpes à la banane préparées par Steffie nous attend… Hmmm excellent cuisinière ! Bastien et Noémie prolongent la joie du canoë avant de lever l’ancre…

 

Nous sortons en pleine mer par la passe de Tetuatiare, puis nous longeons le récif par l’extérieur au soleil couchant et enfin rentrons par la passe de Rautoanui.

Magnifique balade sous le soleil qui descend pour allumer  l’île…

Les paysages qu’offre l’île de Raiatea sont vraiment magiques !

 

Ce soir, notre mouillage sera au « corps mort » de Lionel à Uturoa.

Au repas de ce soir : chevrettes (crevettes) au curry + purée de patate douce - crème coco… !

 

Une bonne nuit de repos…demain, nous avons rendez-vous avec les requins !

La beauté de Raiatea
La beauté de Raiatea
Plongée avec les requins à pointe noire
Plongée avec les requins à pointe noire

Raiatea et Tahaa

 

Lionel et Steffie font le ravitaillement à Uturoa pendant que nous prenons notre petit déj sur le pont arrière…Quel bonheur de n’avoir rien d’autre à faire que de se laisser porter !!

Nous avons la visite d’un poisson…belle taille et une drôle de tête plate qui lui permet de se coller sous des gros (comme les raies mantas par exemple, ou des requins), il s’agit d’un remora.

 

Ce matin est un jour important pour la famille des plongeurs. Nous allons pouvoir plonger tous les 4 ensembles sur le spot de Miri Miri… Noémie reste sur le bateau avec Steffie.

Pendant ce temps, nous embarquons sur le zodiac pour sortir par la passe et rejoindre la barrière, coté large. Nous avons rendez vous avec les requins… Beaucoup d’excitation, parfois un peu d’appréhension… Lionel nous a expliqué la plongée et rassuré sur le comportement des requins. Ce sont des pointes noires. Pas de risques … en principe !

 

En arrivant sur la passe, nous commençons par une belle rencontre avec un groupe de dauphins. Ils sont là pour manger, nous ne les intéressons pas du tout. Un petit s’amusera tout de même en faisant une cabriole devant le zodiac : merci ! Ce sont des animaux qui peuvent être joueurs, mais quand ils mangent… ils ne jouent pas !

 

Nous plongeons juste après le platier qui se poursuit par un tombant le long duquel nous allons descendre. Les blocs sont déjà équipés, nous avons juste à les enfiler et basculer à l’eau. La mer ne bouge pas trop. La plongée sera agréable, c’est sûr !

A peine amarrés à la bouée du spot, nous voyons déjà les pointes noires apparaitre… gloups !

 

Rencontre avec le requin
Rencontre avec le requin

La mise à l’eau se fait sans souci. Nous prenons le fil de la bouée et descendons… Nous sommes entourés de 4 requins. Ils ont l’air de ne pas vraiment s’intéresser à nous. Le spectacle de ce grand bleu avec ces animaux magnifiques autour de nous est vraiment beau. Les requins sont finalement assez gracieux dans leur mouvement. La nageoire dorsale semble assez souple. Elle se porte comme un fanion sur leur dos… l’équipe des pointes noires !

 

Après ce spectacle, nous poursuivons notre descente. Ils ne sont jamais très loin à tourner à quelques mètres au dessus de nous… Nous descendons à 22 m. Le paysage est très beau : coraux et poissons sont variés. La plongée est vraiment belle… mais la présence des requins est le plus captivant. Difficile de détacher son attention de leur présence. Les observer se déplacer est assez fascinant. Nous en observerons jusqu’à huit simultanément : une belle famille !

22 m durée 39 min …

Nous remontons tous heureux de cette plongée parmi les requins.

 

Un rendez-vous surement moins impressionnant que le grand requin blanc, mais beaucoup plus naturel, avec une observation de leur évolution dans leur environnement sans provocation ou sans nourrissage pour les appâter et leur faire montrer les dents… Bref un vrai régal cette plongée !

La première plongée des 4 ensemble restera mémorable !

Motu de Tao Tao
Motu de Tao Tao

Repas midi : Poisson à la tahitienne (thon rouge) avec concombre et tomate – cheese cake avec confiture de myrtille… Steffie , tu es vraiment une perle de Polynésie !!!

 

Nous naviguons ensuite jusqu’à Tahaa pour faire du snorkeling au jardin de corail, près du motu de Tao-tao. Une fois débarqués avec Lionel depuis le zodiac, sur le motu, nous le remontons à pieds pour aller du coté océan et redescendre le jardin avec le courant… Car il y a du courant qui nous pousse vers le lagon !

 

Il faut parvenir, soit à rester dans le « couloir »  central, soit à partir sur les cotés par des petits canyons dans le corail, ou le courant diminue mais avec parfois des impasses qui nécessite de faire demi tour… dans très peu d’eau ! Attention au très joli corail de feu !

Une fois la prise en main de l’avancée dans le jardin passée, nous pouvons profiter du spectacle… L’eau est d’une limpidité incroyable, malgré le manque de soleil, les couleurs sont extraordinaires. Des coraux durs de toutes les couleurs servent d’abri à une multitude de poissons.

Le poisson picasso  a notre faveur, il semble être bariolé un peu n’importe comment mais avec de jolies couleurs ! Noémie a trouvé refuge sur le dos de Lionel pour descendre le jardin et ne pas se prendre les pieds dans les coraux. A certains endroits, il faut bien rentrer son ventre car nous avons vraiment l’impression que le dessert de midi va s’échouer sur le corail !!!

 

Nous verrons une étoile de mer….Une étoile à 16 branches couverte d’épines : l’acanthaster… Une véritable allure préhistorique ! Elle est une vraie fossoyeuse de coraux. La grande barrière australienne a subit de très lourds dégâts de sa part. Elle se pose sur le corail et le mange. Tuant tout le corail autour d’elle. Elle est ici étroitement surveillée pour interdire la moindre prolifération. Il ne faut surtout pas la toucher, car ses piquants se cassent et restent dans la peau en provoquant une infection. Et si vous essayer de l’arracher au corail, en se sentant attaquer elle pond des œufs par centaine… multipliant ainsi le risque de façon exponentiel… Une vraie calamité, cette mauvaise étoile !

 

A coté de ça, les bénitiers aux couleurs fluorescentes allant du bleu au vert, en passant par le jaune ou orange égayent le moindre rocher. Il suffit de faire mine d’approcher pour le voir se refermer, puis se reculer pour revoir sa couleur réapparaitre…

Bref, nous sommes dans un jardin extraordinaire…

Le jardin de corail de Taha’a  restera un fabuleuse découverte des fonds Polynésiens…

 

Nous prenons le repas du soir vers 18h30 à Tao-tao pour ensuite prendre le large pour Bora Bora et éviter le mauvais temps annoncé pour demain matin.

 

Repas du soir : aubergines farcies au poisson perroquet + riz – tarte au chocolat… Excellent repas tahitien !

 

Après le repas et l’estomac bien rempli, nous prenons la mer vers 19h45. Noémie s’endort sur la banquette du salon… bien moins agitée que dans sa chambre à la proue du bateau !

 

La mer bouge, le pied marin est mis à l’épreuve…finalement, l’heure pousse à se coucher et à l’arrivée après minuit, certains ne se réveilleront même pas (comme Steffie sur la banquette du carré) ! Nous entrons par l’unique passe de Bora : Teavanui et nous mouillons près du motu Toopua Nous sommes au calme dans le lagon de Bora Bora, et le moteur ne ronronne plus !

La nuit sera courte et ne sera pas de tout repos car de gros grains avec beaucoup de vent et de pluie se succèderont. Bonne nuit Polynésienne !!

 

lagon de Bora dans le gris!
lagon de Bora dans le gris!

Bora Bora

 

Ce matin, nous découvrons Bora… Le mauvais temps est là. Nous sommes bien contents de la décision de Lionel de traverser avant l’arrivée du coup de vent pour cet après midi.

Après un bon petit déj vers 7h30, on ne peut pas aller plonger pour voir les requins citron car l’eau est trop agitée derrière la passe (dommage !).

 

Ce sera une sortie kayak sur le petit motu Tapu. De belles patates de corail, des poissons multicolores, une raie pastenague et deux raies léopard croiseront notre route. Magnifique balade et quel cadre exceptionnel… la couleur des eaux est incroyable !

 

Nous ferons un second arrêt pour le snorkeling à la pointe Poofai.

Lionel nous dépose sur le spot en zodiac. Le site est là encore magnifique, beaucoup de poissons et de bénitiers, et des fonds coralliens très jolis. Il y a un peu de courant. Le retour vers le bateau se fera dans le bon sens. Une raie pastenague est de la partie…

 

Repas de midi : carpaccio de thon rouge à la vanille + taboulé – crème à la banane…Délicieux !

Après une navigation sous les grains pour contourner l’ile de Bora Bora (baie Povai, baie Faanui, baie Hitiaa), nous arrivons à notre mouillage à côté du motu Piti Aau. Et comme nous avons envie d’en profiter … ce sera kayak pour Thierry, Noémie et Bastien pendant la fin de l’après-midi.

 

Un immense lagon d’un bleu fluorescent entre l’île et le motu. Splendide cadre même si le ciel est gris… En jouant, Noémie manquera de peu de marcher sur une raie … quelle aventurière ;-) ! Marion et Céline resteront sur le bateau car le repos est aussi un sport Polynésien !

 

Repas du soir : poulet rôti à l’abricot avec salade de taro - papaye chaude au four avec lait de coco

 

Malgré la météo, nous avons réussi à bien profiter de notre journée. Mais toute la nuit, ce sera encore des gros grains avec beaucoup de vent (32-35 nœuds). Ca gigote dans les cabines !

le grain se prépare !
le grain se prépare !
Ca déroule sur Bora !!
Ca déroule sur Bora !!

Bora Bora sous le vent !

 

Comme tous les matins, nous prenons le petit déj vers 7h30 mais pas d‘amélioration ! La météo annonce beaucoup de vent (jusqu’à  40 nœuds soit 70 km/h) et encore des grains à venir (alerte orange au vent et à la pluie).

 

Nous aurons des photos de Bora qui sortent des clichés touristiques tellement communs J ! Après Uluru sous la pluie… Bora Bora sous la tempête !

Nous ne pouvons pas aller au site de snorkeling pour voir les raies manta, ni les requins à pointe noire…pas possible non plus d’aller au jardin de corail près de l’hôtel Novotel (pas de pub J).

 

Quel comble…être à Bora Bora dans un des plus beaux lagons du monde et ne rien pouvoir faire !! On enrage un peu. Pas de plongée…repos forcé.

Et pourtant la vue est assez extraordinaire : ce lagon d’un bleu outre mer lumineux comme s’il était fluorescent sous un ciel gris ...

 

Repas de midi : mahi mahi aux graines de sésame avec haricots verts et champignons – mousse au chocolat …Hmmmm !!  Steffie, tu nous fais oublier la météo !

 

L’après-midi, toujours le mauvais temps ; des gros grains passent avec beaucoup de pluie et de vent. Le lagon est agité comme il l’est peu souvent… mais nous sommes mieux ici qu’en mer derrière la barrière …


Steffie nous prépare un délicieux gouter : des pancakes pour nous remonter le moral.

Repas du soir : biftecks sauce aux huitres avec gratin de bananes plantain et salade d’avocat et une  succulente tarte au citron en dessert.

 

Lionel avait prévu un BBQ sur le catamaran… mais pas la météo J

Lagon de Bora Bora au décollage
Lagon de Bora Bora au décollage

Bora Bora à l’eau !!

 

Ce matin, toujours peu d’amélioration. La pluie se calme un peu mais le vent est toujours là…et les vagues aussi ! Impossible de faire quoi que ce soit entre les grains. Quelle poisse !

 

Vers 10h30, Lionel met le moteur pour retourner vers Vaitape, le village où il nous déposera au quai de départ de la navette pour l’aéroport. Nous mettons environ 1h30 pour contourner le lagon et rejoindre le village. Nous longeons au passage les hôtels chics sur pilotis installés sur les différents motus en périphérie du lagon : hôtels pas toujours du meilleur effet esthétique d’ailleurs !

 

Nous nous arrimons à une bouée du port vers midi pour profiter de notre dernier repas à bord. Et ce fut un chouette repas d’anniversaire pour Céline. Au menu de ce dimanche, sashimi de thon rouge sauce aux huitres sur salade coleslaw avec riz blanc -  gâteau d’anniversaire au chocolat (un vrai régal, merci Steffie pour les bougies !).

 

Vers 13h45, Lionel met le zodiac en route pour nous transférer jusqu’au quai et là, c’est la cata qu’on a déjà évoqué dans le blog…Thierry tombe à l’eau avec le sac à ordi et la besace contenant tous nos papiers et l’appareil photo. Ce dernier finira au fond du lagon de Bora à 30 m de profondeur…espérons que les poissons apprécieront son design…Pour nous tous, c’est un vrai désastre dont nous avons beaucoup de mal à nous remettre.

 

Heureusement, nous n’avons pas perdu les papiers, argent et carte bleue (ouf quand même !). De plus, pour finir en beauté, la navette prévue à 14h a décidé de partir à 13h50, c'est-à-dire à peine 5 minutes après notre arrivée sur le quai. Nous sautons dans le bateau avec tous nos bagages, embrassons Lionel et Steffie sans même avoir le temps de les remercier et surtout sans avoir pu retirer de cash à l’ATM de Bora pour tenir les 15 jours à Maupiti qui ne possède aucun distributeur ! Chouette, la journée vire au cauchemar…

 

Notre gite à Maupiti
Notre gite à Maupiti

Nous grimpons dans notre petit avion à hélices tous avec le moral dans les chaussettes…Nous atterrissons 20 minutes plus tard sur la minuscule piste d’aéroport de Maupiti. Le soleil n’est toujours pas au rendez-vous. Nous prenons la navette jusqu’au village de Vaiea avec le personnel de l’aéroport et une poignée de touristes (dont 2 tourdumondistes).

 

L’arrivée au quai nous met un peu de baume au cœur avec l’accueil chaleureux de Laï et de Vaia qui nous attendent avec le pick up de Résidence Maupiti. Pour le grand plaisir de tout le monde, nous recevons un joli collier de fleurs de tiare Tahiti…enfin, Noémie est aux anges ! Elles nous conduisent au gite après une rapide visite du village et de ses quelques boutiques.

 

Le gite est vraiment bien situé sur la plus belle plage de l’île : sable blanc, cocotiers, transats face au lagon et eau cristalline…une vraie carte postale qui fait du bien à notre moral défaillant ! Vaia a fait les courses que nous lui avions commandé, ce qui nous permettra de manger correctement le soir et au petit déj.

 

Après un repas tranquille sur notre grande terrasse face à la mer, nous allons nous coucher tôt pour nous remettre de nos émotions de la journée !

Nous ne nous apitoyons pas sur notre sort. Les enfants ont eu un gros coup au moral…Ca va passer.

Nous sommes sur notre île perdue de Polynésie : vraiment pas de quoi se plaindre !  non ?

 

Un bilan du voyage en Cata s’impose…

Cette itinérance en bateau, nous l’avions imaginé beaucoup plus longue dans notre première ébauche de tour du monde. Puis le projet a évolué, dans le temps et dans le trajet… Nous n’avions jamais expérimenté la vie en bateau.

Nous avons donc réduit la durée de cette croisière test à une semaine… Après tout, si nous sommes malades en mer, autant limiter la durée de l’expérience…Mais cela n’a pas été le cas…

Nous avons été surpris par l’espace dans le bateau. Le nombre de chambres et leur taille, très agréable est confortable, même pour une grande famille.

 

Les espaces de vie sont spacieux. Le salon couvert à coté de la cuisine ouverte, offre une grande table autour de laquelle les banquettes confortables permettent de s’installer très à l’aise.

 

L’espace extérieur à l’arrière du bateau est le lieu de vie pour la plus grande partie de la journée. Pour les repas mais aussi pour le repos à l’ombre du auvent. Et puis, il y a le pont du bateau, la terrasse, les trampolines et la proue pour les plus rêveurs les pieds dans le vide, le visage au grand air et l’œil sur l’horizon… Un bonheur !!

 

Nous avons été soumis à l’épreuve de la mer et des vents… bon, ce n’était pas le Cap Horn tout de même… Nous avons tous été assez à l’aise et sans souffrir du mal de mer. Etre balloté en dormant dans le lagon n’était pas très agréable, mais ne nous a pas empêché de dormir. Celle qui a affiché la plus grande insensibilité au roulis, c’est Noémie ! Heureusement car sa chambre était a l’avant de la quille, là ou l’on ressent le plus les mouvements.

 

Malgré tout, nous imaginons ce que serait la navigation en mer avec un peu de houle… pas vraiment attractif… Voici une leçon que nous garderons en mémoire… Mieux vaut limiter les temps de navigation et se garder de bons moments au mouillage.

 

Cette croisière n’était pas monotone car elle offrait beaucoup de découvertes des îles… y compris par la terre. Nous avions la chance d’avoir un skipper passionnant qui nous apprenait beaucoup de chose sur la vie et l’histoire des îles de la Polynésie. Lionel était toujours disponible pour satisfaire notre curiosité… Il était particulièrement sympa et sa bonne humeur a beaucoup servi notre voyage !

 

Et on ne s’ennuie pas sur le cata grâce à la disponibilité des canoës pour se balader.

Notre critère de choix, après s’être décidé sur la Polynésie, a été de trouver une croisière plongée : Pouvoir avoir la liberté de plonger était un plus ! Même si Bora n’a pas voulu de nous, à l’heure du bilan, notre choix était le bon !

Et dans le choix d’une croisière, nous avons découvert que la nourriture tient une bonne part dans le confort du voyage… Steffie nous l’a montré… Et nous ne l’oublierons pas !

 

Renouvèlerons-nous cette expérience ?  Oui, sans hésiter !

Nous nous rappellerons alors qu’avoir un équipage disponible et sympa est important… un bon cuisinier… des visites à terre… pas trop de longues navigations …une région où les eaux sont chaudes et offre des balades en eaux calmes….

 

Nous devrions bien trouver une nouvelle aventure maritime à vivre…

La recherche est ouverte !

Depuis notre terrasse...
Depuis notre terrasse...

Au bout du monde sur l’ile de Maupiti                                          

Nous voici arrivés sur la petite de Maupiti, « l’île aux deux montagnes »…

Une petite Bora… un magnifique lagon bordé de longs motus entoure l’île sur laquelle nous avons pris résidence ! L’île la plus à l’ouest de l’archipel des iles de la Société…

Nous sommes seuls face à l’immense lagon, les pieds sur la plage de sable blanc. Difficile de rêver d’un plus bel arrêt !

 

Nous sommes accueillis par Laï et Vaia à notre descente du bateau navette qui relie l’aéroport (sur le motu ! comme à Bora) et le village sur lîle. Nous avons droit au collier de fleurs de Tiare Tahiti , quel parfum !

 

Au « menu » de notre séjour Polynésien : du repos ! Non pas que nous soyons particulièrement fatigués, mais pouvoir garder l’esprit libre de toute organisation ou préparatifs pour les 2 prochaines semaines est un repos !

 

La découverte de l’île se fait en vélo. Une seule route : impossible de se perdre !  Pour aller au village, il y a 6 km de plat dans un sens et 4 km dans l’autre avec une côte qui se monte et se descend à pieds : pas de freins sur les vélos ici ! Seulement du rétropédalage … ça marche bien mais en descente, il ne faut surtout pas prendre de la vitesse …

 

Nos courses vont vite s’organiser, mais les premières prendront l’allure d’une succession de visite des « petits » commerces : les fruits, ici ; un peu de conserves, là ; des produits frais, ailleurs…et le pain par là… Nous ferons ainsi le tour de 6 échoppes…Désormais, nous maitrisons les localisations et les horaires d’ouverture…

 

Nous aurons quand même droit aux fermetures pour cause d’élections, car ici les élections, c’est du sérieux. Avec ses 1200 habitants, il y a tout de même 4 listes ! Et à l’approche du premier tour, chacune a droit à son jour pour défiler dans la rue pour défendre ses couleurs : sonos, voiture balais et à chaque fois, une cinquantaine de personnes, femmes, enfants et maris avec le tee-shirt au nom et couleur de la liste ! Nous vous le disions : c’est du sérieux !

 

Chaque jour se marque de sa bonne dose de repos au soleil… Transat, hamac et cocotier…baignade, canoës et vélos… Transat, hamac et cocotier…

Nous nous glissons vite dans le rythme Maupitien. Doucement le matin et pas trop vite, l’après midi…

L’île est petite, les activités se répètent, mais les habitants aiment cette vie. Ce rythme préserve même très bien. Ici, pas d’hôtel, pas de structure touristique, pas de gros bateau…

Une passe unique, réputée dangereuse, les aide dans cette démarche. Sans doute, voyons nous ce qu’était Bora Bora il y a 30 ans… sauvage, authentique…

Nous avons une fabuleuse chance de vivre ainsi cette île ! 

 

Et surtout, ne pas oublier en fin de journée d’enfourcher les vélos pour aller faire la provision d’eau à l’une des nombreuses fontaines d’eau traitée de l’île… et oui, l’eau de Maupiti n’est pas potable…

 

Quand on partait sur les chemins!...à bicyclette
Quand on partait sur les chemins!...à bicyclette
rencontre avec les raies manta
rencontre avec les raies manta

Nous ne pouvons pas séjourner à Maupiti sans profiter des fonds marins et de ses habitantes : les raies mantas !

 

Pour notre première rencontre, nous choisissons la sortie snorkeling avec Sammy, le mari de la gérante de la résidence. Maupiti bénéficie d’une « station de lavage » des raies Mantas… surprenante appellation ! Il s’agit d’un lieu où les raies viennent se faire « nettoyer » par de petits poissons. Ce ne sont pas les poissons qui vont vers les raies mais le contraire ! Les raies savent ou se trouvent ces poissons et ont pris l’habitude de se rendre sur le rocher de corail où ils habitent. Elles arrivent en virevoltant doucement au dessus du caillou, ou parfois en faisant mine de s’y arrêter, et se laissent « nettoyer » par de tout petits poissons…

 

Ce lieux est donc connu et fait le bonheur du tourisme, mais pourtant, nous verrons qu’il y a peu de visite, bien sur parce qu’il y a peu de touristes sur l’île en ce moment, mais aussi parce qu’il y a la  volonté de ne pas déranger les Mantas… Toujours cette mentalité de Maupiti de ne pas tendre les bras aux chants des sirènes du tourisme … Bravo !

 

Ainsi, pas de balade l’après midi, seulement le matin ! Nous allons pouvoir nous jeter à l’eau à 5 : Noémie est désormais une grande nageuse ! Le snorkeling n’a plus de secret pour elle ! Elle attend avec impatience ses 8 ans pour faire son baptême de plongée…

 

Pour l’heure, nous suivons notre « guide » Sammy qui connait parfaitement les lieux et nous guide sur la station de nettoyage. En surface, l’eau manque de limpidité. Le rocher est 9 m sous nos palmes. Il faut descendre pour bien les voir. Et alors, le spectacle est de toute beauté. Trois raies mantas volent en tournant au-dessus du caillou. C’est vraiment prodigieux !! Un rêve de la Wish list est en passe d’être réaliser. Dommage que nous n’ayons pas la limpidité de l’eau car depuis la surface, la visibilité est vraiment mauvaise. Par chance, Noémie pourra en apercevoir une qui s’amuse et s’est rapprochée de la surface, attirée par ce bouquet de palmes qui s’agite…

 

Nous ne le savons pas encore mais demain, un autre spectacle inoubliable nous attend…

 

Sur le motu face à Maupiti
Sur le motu face à Maupiti

Pour l’heure, après s’en être mis plein les yeux pour ceux d’entre nous qui descendait au dessus des Mantas, nous remontons sur le bateau et filons vers le motu pour repos …( !) et pique nique…

L’un et l’autre parfaitement dans les coutumes locales. Bastien et Céline s’adonnent à l’apprentissage du tressage de palme pour fabriquer des plateaux, pendant que Noémie palme dans une eau cristalline et se régale à observer des raies pastenague qui nagent dans le lagon : elle est aux anges ! Elle les observe de près et ne se lasse pas de les suivre…

Le barbecue de thon rouge et de thon à la tahitienne n’auront pas ses faveurs, le pain coco non plus… juste un peu de riz blanc, sans la sauce « sammy » - cuistot du jour - et la voici repartie à palmer dans le lagon… Un vrai poisson, notre grenouille !

La vaisselle se faisant dans l’eau de mer, les raies vont se faire encore plus curieuses et viendront se frotter à nous ! Une douce caresse que Noémie  (et les 4 aussi) n’oublieront jamais !

 

L’après midi nous fera poursuivre l’exploration des fonds marins du lagon et de son magnifique jardin de corail. Celui de Taha’a nous a laissé un souvenir extraordinaire avec une incroyable densité de poissons très variés et colorés, dans un paysage de coraux de formes et de couleurs incroyables.

 

Le jardin de corail de Maupiti est plus tranquille, beaucoup moins de courants, donc plus facile à s’y déplacer. La lumière est fabuleuse, sauf quand un grain nous passera au dessus de la tête ! Une fois encore, nous découvrons un véritable jardin : des formes et des couleurs magnifiques, douces ou vives et des poissons partout et dans les moindre recoins. Chacun semble avoir sa place …Et en plus, nous n’y avons pas vu de corail de feu …

 

Noémie est toujours épatante et maitrise bien le palme masque tuba. Les débuts d’apprentissage du tuba de Bali sont bien loin ! Néanmoins, un gilet de sauvetage sert de flotteur si elle fatigue ou quand son masque est plein d’eau ! Un peu froid avec l’averse, mais le soleil nous réchauffera pour le retour. Voici une belle journée d’exploration des fonds Polynésiens de Maupiti …

la plage devant notre gite
la plage devant notre gite
Plongée avec Yannick
Plongée avec Yannick

Retour au transat, hamac et cocotiers...et demain … on plonge !

Nous avons fait connaissance avec Yannick et Nelly qui viennent de reprendre le club de plongée de Maupiti. Très sympas et un club de petite taille : exactement ce que nous voulions !

 

A 8h30, nous montons dans le petit fourgon du club avec Nelly, direction le bateau. Nous laissons passer l’averse, le temps de tester les combinaisons. Le soleil est revenu, Yannick nous brieffe sur le déroulé de la matinée : plongée d’observation des raies mantas ! Allez allez, on y va !!! I

Il nous fait faire un petit détour pour voir si nous croisons des raies qui nagent vers la station de nettoyage. Nous sommes sur des fonds blancs sableux et à cet endroit, l’eau est très claire. Un vrai bleu piscine …

A peine arrivés vers ces fonds, nous voyons une immense tache noire se déplacer sous la surface… C’est énorme !  Yannick nous propose une observation en PMT : tout le monde se met à l’eau ! Nous ne trainons pas car la raie ne nous attendra pas ! Noémie n’est pas la dernière à l’eau ! Elle la voit et part comme une flèche dans son sillage. Plonger avec les mantas était un vrai rêve, mais le faire à 5 est un vrai bonheur !

  

 

Ce sont en fait trois raies que nous voyons voler dans une eau bleue, mais bleue….

Un vol gracieux, doux  et pourtant très puissant. La plus grosse des trois est d’une envergure impressionnante, 4 mètres peut-être … Elles volent en convoi toutes les 3 l’une derrière l’autre. Virevoltant par la droite ou par la gauche, le spectacle est magique, et nous parvenons à tous les suivre un long moment. Céline décrochera la dernière, les laissant poursuivre… nous les retrouverons plus tard !

Nous remontons sur le bateau qui nous a rejoints. Nous sommes tous sous l’effet d’euphorie de cette poursuite inimaginable…

 

Nous enfilerons ensuite les blocs pour descendre les observer, assis au fond de la mer…Ici l’eau est toujours chargée…Une descente à 10 m, puis nous suivons rigoureusement les consignes. Nous nous serrons plutôt que de nous mettre en ligne, pour éviter de faire un mur de bulles… nous gardons les positions indiquées par Yannick, et pas de gestes vers les raies… nous ne les touchons pas !

A peine en place, la première raie est là. Immense cape noire qui vole face à nous, ses immenses mandibules sont déroulées, la bouche grande ouverte… La raie, de la même espèce que les requins ne se nourrit que de plancton… Impossible de se trouver plus près. C’est un spectacle de toute beauté. Une seconde puis une troisième volent autour du caillou où se trouvent les poissons nettoyeurs qui, au passage de la raie, font leur travail. 

Nous nous jetons un coup d’œil les uns aux autres, éblouis par le spectacle. Nous changerons ainsi de positions d’observation autour du caillou, laissant les raies s’habituer à notre présence. Les raies volent auprès de nous…nous observent de leurs yeux énormes… Elles nous passent au-dessus de la tête, découvrant l’envers de la cape… un ventre blanc tacheté de noir et parfois un poisson rémora accroché. Un petit battement d’aile et la voici qui se retourne, revenant ou s’éloignant. Deux se croisent, se frôlent, font des cabrioles… la saison des amours va débuter avec ses parades nuptiales qui donnent lieu, parait-il à de vrais balais aquatiques… en voici les premiers pas… Nous vivons là un rêve de plongeur unique ! Le passage des diplômes l’an dernier nous offre cette chance exceptionnelle !

Et Noémie… ? Elle est 10 m au dessus de nous, à palmer dans nos bulles avec Nelly…

 

Une petite balade après presque 45 min d’observation, permet de se réchauffer un peu … Et à notre retour, nous pensons comprendre que nous avions manqué aux raies qui décident de nous offrir un bouquet final. Nous en observons 5 simultanément ! Elles volent devant, derrière, sur nos côtés… Impossible à décrire… Elles viennent pour ainsi dire nous caresser la tête du bout de leurs ailes…Nous sommes vraiment petits… et si bien à se laisser observer !

 

Après 80 minutes d’observation, nous remontons … En nous éloignant, l’une des raies semble nous suivre… Nous sommes tous ébahis par cette plongée dans le monde des Raies Mantas.

Une plongée inoubliable …

Il y en aura d’autres… à trois cette fois-ci, Noémie reste à la maison avec Céline. Nous sortons du lagon où nous croisons des raies de retour de la station de nettoyage : une…deux … 6 !

Nous sortons par la redoutable passe de Maupiti  par une belle mer, et une faible houle qui aujourd’hui est assez tranquille… tant mieux ! 

 

Nous plongeons sur un tombant, « Les Vertiges »… Juste derrière le platier de la barrière de corail,  la descente est douce sur 5 à 10 m puis c’est un tombant sur 60 à 80 m.

Face à nous le grand bleu.

 

C’est un exceptionnel spectacle, cette descente dans le bleu. Privilège Polynésien, notre niveau nous ouvre les 29 m…nous y descendons donc. Et difficile d’arrêter sa descente et de ne pas poursuivre plus bas…

Nous verrons des coraux, une fois de plus magnifiques et d’une très grande diversité, de formes et de couleurs. Bastien a du mal à freiner ses envies de cabrioles tellement on se sent bien.

 Yannick nous dira que la visibilité est parfois bien meilleure, même si aujourd’hui, il la juge bonne… Qu’est-ce que ça doit être alors ?!? J

 

Du bas, nous verrons passer un énorme Napoléon. Les poissons sont multiples… de tailles et de couleurs… Nous verrons la redoutable étoile alcanthaster, dévoreuse de corail… un poisson lion (proche du poisson scorpion)… un poisson carangue arc en ciel dans le grand bleu (je l’avais pris pour un thon) … un joli poisson trompette qui se reposait contre le tombant…. Un poisson ballon, à qui nous n’avons pas fait peur (sinon il se gonfle…).  Une splendide anémone de mer sert de refuge au légendaire poisson clown… Némo en live !

 

Nous remontons le tombant pour avancer sur le bord du platier faiblement pentu. Devant nous, la mer prend des couleurs très claires… nous sommes juste à côté de la barrière, là où les rouleaux s’écrasent et protègent le lagon… Vu du dessous, c’est un spectacle superbe. Lorsqu’il y a une série de gros rouleaux, c’est une vraie machine à laver. Interdiction de trop s’approcher, sous peine de se trouver emporté et de ne pas du tout apprécier l’arrivée dans le lagon !

 

Les poissons se laissent balloter par la mer… ils avancent et reculent au rythme des vagues… Nous faisons de même, c’est cool…Bon, Marion n’aime pas trop et Bastien ne voudrait pas en abuser trop longtemps… mal de mer assuré ! Yannick nous présente un corail solitaire… il ne se fixe pas, contrairement aux autres coraux. Il ressemble au dessous d’un champignon. Très esthétique. Si on le touche, on a les doigts un peu visqueux à cause de ce qu’il secrète…

 

Nous voyons passer un petit requin pointe noir… pas du tout gêné par la houle, lui ! Bon, il est né ici, lui J Et absolument pas intéressé par notre présence !

 

Marion termine sa plongée avec une douleur vive à une oreille. Une fois remontée, la douleur est passée et sa plongée n’aura pas été gâchée.

Fin de la plongée : 46 minutes, 29 m et du grand bleu plein les yeux.

Une nouvelle plongée exceptionnelle !

Photo de famille sous l'eau
Photo de famille sous l'eau

Nous renouvelons le lendemain une nouvelle plongée, sur un site un peu plus éloigné, La Nurserie, mais sur le même versant. Un tombant de 60 m, une nurserie à requins visibles vers 40 m… trop bas pour nos niveaux… on verra bien.

 

Pour cette dernière sortie dans les eaux de Maupiti, Céline remplace Marion…

Nous plongeons dans l’après midi. La sortie de la passe nous offre une fois encore de superbes vues sur l’île et le lagon. Une raie manta croise notre route dans le lagon… on ralentit pour en profiter. Quelle taille ! L’eau est tellement claire qu’on la voit parfaitement du bateau ; un spectacle dont on ne se lasse pas !

 

La mer est d’un bleu extrême, un bleu d’encre outre mer, superbe…pas trop de houle… au loin Bora Bora est sous une averse…et nous offre un bel arc en ciel : heureux présage pour notre plongée (enfin…, pourquoi pas ?!).

 

Premier à l’eau, sous notre ancrage, près de 20 m plus bas un requin pointe blanche se promène…seul ! Quel animal ! Le temps de tous être à l’eau et de descendre, il est parti.

Au début, le tombant est légèrement incliné jusqu’à environ 40 m avant de descendre droit jusqu’au fond, vers 60m.

Quand les requins surgissent
Quand les requins surgissent

Nous descendons vers 29 m. Difficile de ne pas descendre plus bas… Il faut garder l’œil sur Yannick pour garder le niveau…Pas toujours facile, sans altimètre on apprécie difficilement les distances. Yannick utilise une bouteille vide de coca en plastique rempli de corail et l’agite comme un maracas… un truc qu’il a ramené de Nouvelle Calédonie. Difficile de comprendre pourquoi mais ce bruit attirerait les requins… ?

Sceptiques s’abstenir… en quelques secondes un, deux trois requins surgissent de l’abime… très impressionnant. Il semble nous foncer dessus puis change de route… à quelle distance sont-ils de nous ? 5m environ…

Ce sont des petits, nous dira Yanick. Des requins gris. En quelques instants, ce sont 20 requins qui tournent dans tous les sens à coté, ou en dessous de nous. Ils sont magnifiques : 1m ou 1,30m … il y a des pointes blanches dans le groupe. Ils sont très énergiques. Le spectacle est fascinant. Aucune peur dans la palanquée. Nous sommes confiants. Pas de contacts…heureusement !

Nous resterons presque 10 minutes avec les requins… Enfin, c’est Yannick qui nous le précisera après, car sur le moment nous avons eu l’impression que le temps passait très vite.  Yannick décidera d’interrompre l’observation et nous fait signe de remonter un peu et poursuivre notre explo le long du tombant. Il jugera que les requins lui paraissent fort excités et qu’il ne faut pas prendre de risques. Il est en effet possible que l’un décide de venir attraper une palme et dans ce cas, les autres suivent. Il ne souhaitait pas non plus attendre que de plus gros remontent…

 

La plongée se poursuivra sans souci à observer la vie le long de ce tombant.

La terrible alcanthaster se fait toujours remarquer par les coraux morts autour d’elle. En remontant doucement, nous rejoignons le haut du tombant. Nous sentons des courants chauds. Nous sommes à environ 5m. Devant nous, nous voyons du dessous, les vagues s’écraser sur la barrière de corail.

Avec le soleil de fin d’après midi, les couleurs sont magnifiques. Nous suivons le mouvement des vagues comme les poissons. Yanick nous montre un crabe poilu, qui vit à l’intérieur des branches d’un corail. Discret…il faut vraiment le savoir pour le trouver !

 

Après 55 minutes de plongée, nous remontons vers le bateau, avec des éclats dans les yeux. La vie sous l’eau offre vraiment un spectacle grandiose… Quel bonheur de vivre ces moments !

Bastien attend avec impatience la prochaine plongée…

Nous aussi !

Couchant de rêve devant notre gite
Couchant de rêve devant notre gite

Notre séjour sur Maupiti restera un autre merveilleux souvenir de notre tour du Monde.

 

Nous y avons trouvé un morceau de notre rêve Polynésien. La vie y est douce … Serait-elle monotone au bout de quelques semaines, à tourner sur l’îlot, à manger du poisson en regardant les bleus du lagon varier avec les heures de la journée… ?

 

Nos amis Yannick et Nelly ont fait le pari que cette lassitude n’existe pas, ou bien simplement qu’elle s’apprivoise et peu se cultiver comme un bien être … Nous les suivrons par le bout de la toile, plus tard, pour nous rappeler combien la vie calme et paisible de Maupiti se poursuit inlassablement…

 

A l’heure du départ, face à l’île depuis le motu où « l’aéroport » est installé, nous plongerons une dernière fois nos yeux grands ouverts dans ce paysage magnifique où nous avons vécu de très bons moments…

Nous survolons une dernière fois le lagon aux couleurs extraordinaires, la pointe de l’île où nous résidions, le jardin de corail… la passe de Maupiti…

Nous reviendrons … assurément… enfin, nous l’espérons !

 

Le vol se poursuit avec un arrêt à Raiatea, après un survol de Bora et Huahine. Il y a 3 semaines, c’est ici que commençait notre découverte de la Polynésie par la mer… Cela nous parait loin et pourtant si proche…

 

Nous retrouvons Tahiti avec notre chauffeur de Taxi, Thierry qui nous offre un nouveau visage des habitants de l’île. Un fils de breton et d’hindous, né à Nouméa…

Tahiti est vraiment une île différente. Tout se concentre sur Papeete, le travail, les magasins, l’animation… et les bouchons. Désormais nous savons ce qu’est la Polynésie… Ce n’est pas que Tahiti ! Assurément !

 

Notre séjour ici, va nous permettre de concrétiser nos recherches lancées par internet depuis deux semaines pour retrouver un appareil photo… Le lundi matin, ce sera chose faite… Cela nous grève énormément le budget, mais les souvenirs photos font partie du voyage et nous ne nous voyons pas nous en passer !

 

Le soir, nous ferons connaissance avec les roulottes… un grand classique de Tahiti… Ce sont des restaurants forains qui s’ouvrent le soir sur des parkings ou des bords de route et sont spécialisés dans le burger, la pizza…ou la crêpe bretonne ! Pour nous, ce sera crêperie ! Elle est tenue par des Ardéchois ! Ils sont très sympas et nous en apprendrons beaucoup sur la vie Polynésienne pour des métros… 

Le départ de Maupiti
Le départ de Maupiti

L'heure de l’au revoir à la Polynésie est arrivée ...

Une fois encore, nous quittons la France...pour la retrouver au bout du voyage ...

Nous avons aimé la Polynésie et croisé de "belles" personnes ... Polynésiennes de souche ou d'adoption ! 

Voici donc la Polynésie qui nous a plu... une belle pause dans notre tour du Monde... 

Il est temps de faire nos adieux à la Polynésie Française…

Cette nuit, nous quittons la France et par la même occasion, nous refermons le livre de notre Aventure en Océanie, commencée le 24 décembre dernier, en Australie… C’était il y a une éternité…

Cette nuit, l'Aventure reprend... 

L'île de Pâques et ses mystères nous attendent ... ( à suivre... ) 

 Nānā à la Polynésie !