AFRIQUE

Afrique du Sud

Superficie : 1 220 000 km² (plus de 2 fois la France) 

Population : 53 millions d'habitants (estimation 2013)

Capitale : Pretoria (administrative) et Cape Town (législative)

Monnaie : le rand

Langues :  11 langues officielles, dont l'afrikaans, le zoulou et l'anglais

Symboles nationaux : la fleur de protea et l'antilope Springboks

Croissance économique : 2,5 % (estimation 2013)

Chômage : 25% (estimation 2013)

Population vivant sous le seuil de pauvreté : 47% vivent avec moins de 2 US$ par jour

 

Découverte du PARC KRUGER

Point de wifi pour donner des nouvelles …

Il faut dire que nous sommes directement allés au cœur de l’Afrique sauvage en partant sans attendre, découvrir le parc Kruger…

Quel Parc !

Nous n’avons pas fait tout le parc, mais une bonne moitié (celle du sud).

Le parc nous a offert une Afrique sauvage, colorée et souriante. 

La visite du Parc Kruger est vraiment exceptionnelle. 

Différents types de paysages le composent.

Nous avons débuté par le sud du Parc, plus montagneux, puis le relief se fait plus doux, voir plat avec une végétation qui passe de forêt plutôt basse à des savanes herbeuses et sèches avec quelques acacias de petite taille ou de haute taille suivant les endroits.

Nous avons rejoint la rivière Sabie qui nous a offert des rencontres extraordinaires avec des animaux dont un groupe d’hippopotames et un autre groupe d’éléphants.

Pas de descente de voiture dans le parc sauf pour quelques endroits bien indiqués. Donc quand des véhicules sont à l’arrêt, … des animaux sont proches… et quand les voitures sont dans tous les sens sur la route : c’est plutôt des félins… en tous les cas, c’est une règle qui pour nous a bien marché…

 

Nous avons eu la chance de voir notamment les « Big Five » : Eléphants, lions (lionnes et lionceaux), buffles, guépards (bon on triche nous n’avons pas vu de léopard…), rhinocéros…difficile de dire lesquels sont les plus impressionnants…

Nous avons engagé le comptage de nos découvertes…

  • le rhinocéros blanc qui dormait seul au pied d’un arbre et qui était énorme…
  • le troupeau d’éléphants que nous avons inopinément séparé sur la route et qui nous a pris  en tenaille… un groupe devant, un groupe derrière … gloups !
  • les 2 lionnes et leurs trois lionceaux qui lézardaient au milieu de la route empêchant toute circulation dans un sens ou dans l’autre … un instant magique
  • les deux guépards qui nous ont été patiemment indiqués par un couple de sud africains,
  • le troupeaux de buffles qui a traversé devant nous en sortant de la rivière…
  • les gracieuses girafes avec leur démarche chaloupée et leurs grands yeux …

Tous nous laissent un souvenir mémorable d’un moment magique, d’un instant où l’animal nous tolère à ses cotés pour se laisser observer… en silence… car le silence caractérise chacun d’eux, quel que soit leur taille et leur nombre, le silence les accompagne…

 

Les seuls qui font exception sont les hippopotames qui de temps à autre décident de pousser un cri…très sonore le jour comme la nuit…

 

En effet, les sons font aussi partie de nos découvertes, surtout ceux de la nuit. Nous avons eu droit aux feulements des lions aux abords de notre camp (sécurisé heureusement !), ça fait froid dans le dos !!!

Un son caverneux et qui écrase tout.

Le lion mange,

il se repait … que chacun des animaux du bush le sache… et nous qui dormons près de lui ne pouvons que nous rassurer en nous disant que le camp est sécurisé, … et qu’une impala (gazelle) est bien meilleure qu’un touriste … si si, je vous assure !

 

Et puis il y a aussi les cris des oiseaux de toutes sortes, au couchant comme au levé du soleil …

Les oiseaux font partis des animaux a bien observer dans le parc, certains sont de couleurs incroyables... si il faut en citer, ce serait le rollier et le guêpier.

Le créateur s’est lâché dans les couleurs et le résultat est magnifique !

 

L’éblouissement par la découverte de cette nature a été pour chacun de nous, parents comme enfants…

Promis on retournera en voir …

 

Interpellation par la police swazilandaise
Interpellation par la police swazilandaise


Notre aventure au travers notre vaste monde est aussi humaine…


L’accueil des sud africains nous a agréablement surpris, il est chaleureux. Si nous prenons le temps de parler, la discussion est tout de suite facile à engager.

Notre hôtesse du African Lily self catering à Phalaborwa était « jalouse » de notre aventure mais pleine d’enthousiasme.

 


Le pompiste de Kruger qui nous a regonflé nos pneus (et bien oui, la petite voiture n’a pas l’habitude d’être aussi remplie J !) connaissait la France … enfin surtout Franck Ribery !!! 

La ferme de Sabaan était très serviable, en nous aidant dans la réservation de notre nuit au Swazi. Avec un petit régime de bananes en primes !  

Ils affichent une certaine nonchalance en sachant offrir un sourire et répondent avec gentillesse en se montrant le plus souvent très serviables.

 

Nous n’avons pas  à déplorer de problèmes, même si on constate effectivement que les maisons sont souvent dans des jardins fermés avec des portails …fermés… mais est-ce si différent par chez nous … ?

 

Que fait la police… ?

 

Elle demande Marion en mariage …Voila ce qui arrive quand on fait un excès de vitesse au Swaziland !

 

Un dépassement de la vitesse autorisée et nous voila arrêtés par la police swazi. Passage par la caméra pour nous passer sur un petit écran (j’ai la même !) le passage de notre voiture et l’indication de la vitesse… Eh vous êtes sur que cette petite voiture blanche, c’est bien la notre ? L’image est toute petite et la voiture quasi méconnaissable… on conteste ? 60 RAD (5€) d’amende ? OK on paye !

Le temps de retourner vers la voiture pendant que Céline fait les formalités, me revoilà avec mon appareil photo… ben quoi ! Et là qu’est-ce que j’apprends, un des policiers a déjà fait du gringue à ma petite ! Elle est belle ? Ben je le sais bien pardi !  L’épouser ? Eh oh, c’est moi qui décide ! Cela les a bien fait rire  … !

Bref une bonne ambiance pour cette rencontre !

 

Un souvenir photo s’impose même si la policière ne voulait pas être sur la photo, trop timide d’après celui que nous avons compris comme étant son frère… ! On travaille en fratrie au Swazi ….

Voilà une rencontre inopinée qui restera dans nos souvenirs… surtout pour Marion qui avait plutôt misée sur un surfer Australien.

 

Un petit passage par la frontière…

 

Le retour en Afrique du Sud après le passage par le contrôle des passeports, nous nous trouvons au contrôle des véhicules… un contrôle méthodique des voitures qui nous précédent est de mise… on tourne autour de la voiture, ouverture du coffre, quelques fouilles de bagages… Nous imaginons déjà leur tête quand le coffre va s’ouvrir… attention à la chute des bagages car la place est comptée ! Et s’ils s’engagent dans la fouille des sacs, ils ne vont pas non plus être déçus…ils sont…bien remplis, il n’y a pas de place perdue !!!

Allez à notre tour … on avance vitre baissée. Nous y allons tous d’un grand sourire dent blanche, un franc et collectif « Hello, how are you ? »… la conversation multiple s’engage, tout le monde s’en mêle… Ah ? Vous venez de France ! Allez-y c’est bon et profitez bien de tout ce que l’Afrique du Sud peut vous offrir ! …

Franchement ! les sud Africains, nous, on les adore !

 

les 3 rondavel - Blyde River Canyon
les 3 rondavel - Blyde River Canyon

LA BLYDE RIVER …


Nous voici sortis du Parc Kruger, désormais c’est une autre Afrique du Sud que nous partons découvrir, celle qui est habitée de la fameuse Nation Arc en ciel …

 

Notre dernière nuit préréservée à la sortie du parc, avant de nous lancer dans un free style total…Nous allons mettre notre esprit aventureux à l’épreuve…

Nous partons en direction du Sud. Notre objectif du jour est de visiter le Blyde River canyon. Notre route nous sort des espaces relativement plats pour atteindre les montagnes qui surgissent à l’horizon en formant un front rocheux vertigineux au bout de notre route. Les roches tirent sur l’ocre avec un tapis vert ou jaune en couverture.

Nous découvrons le canyon par le Nord et son point de vue sur les 3 Rondavels… c’est superbe ! la vue est magnifique …

 

Les aménagements des sites sont assez variables, nous allons nous en rendre compte au cours de la journée. Certains sont aménagés pour une visite « confort » et sont des sites d’exposition de l’artisanat local et d’autre sont dépourvus de tout…

Nous aurons aussi l’occasion d’une balade pour découvrir les "potholes"…Ce sont des trous formés dans un canyon… mais ce sont aussi les nids de poules sur les routes … On en reparlera plus tard…

 

Les journées sont courtes à cette saison.

A 18h, il fait nuit… Et c’est de nuit que nous arrivons à notre ferme où nous avons réservé ce matin en partant de chez Lily…

 

Surprise, la grille est fermée et un numéro de téléphone est affiché pour se faire ouvrir…Ah, le téléphone portable fait donc partie du kit aventurier…Marion nous sauve donc la mise moyennant une belle ponction sur son forfait… Bref la porte s’ouvre et l’aventure… continue…. 2,5 km de piste chaotique, très chaotique ! Les buses d’orage qui traversent la piste tous les 50m sont une épreuve pour notre petite voiture qui a les fesses qui trainent par terre !!! Gloups ! mais bon…on y arrive après ce périple dans le champs de bananiers …et nous revoici devant un nouveau portail, mais heureusement ouvert cette fois-ci !

 

Notre hôtesse du soir Rina est une petite mamie Africaner, sympathique et accueillante. Notre gite du soir est spacieux, mais pour le poulet au BBQ on va plutôt le faire à la sauteuse … demain on découvrira le parc du « resort »…avec des arbres gigantesques et superbement aménagé. Depuis la piscine (un peu trop froide pour nous), la vue embrasse la vallée et … ses champs de bananiers… Mais le temps est couvert, il n’est pas l’heure de se baigner.

 

Nous partons avec notre régime de bananes sous le bras offert par nos hôtes… (très bonnes !)

 

A la découverte du Swaziland

 

Superficie : 17 363 km² 

Population : 1 386 914 habitants

Capitale : Mbabane

Monnaie : le lilangeni

Langues :  2 langues officielles, le swati et l'anglais

Symboles nationaux : le lion et l'éléphant

Chômage : 60% des jeunes


Swaziland
Swaziland

 

Bon, pour les lecteurs du Papafrique, Swaziland rime avec Zoulouland… 

Voici le jour de la mise à plat des clichés !

 

Non, les habitants de ces terres ne portent plus de plumes ou de boucliers en peau … sauf le roi de ce petit royaume sur les photos officielles !

 

Le Swaziland est une petite enclave  dans l’Afrique du Sud, à la frontière du Mozambique. Une demi-Belgique, une petite suisse Africaine… Voici les quelques qualificatifs que nous découvrons dans les guides… nous voici au cœur d’un Royaume totalitaire… A la tête du royaume, une reine mère et son roi de fils, pas très recommandable ce petit duo…et pourtant les swazilandais que nous rencontrerons affichent plutôt une belle joie de vivre…

 

Nous avons abordé ce pays par le Nord Ouest : pour ceux qui désirent s’y rendre, nous ne conseillons pas cet accès. Il est …compliqué.

L’accès à la frontière nous a amené à monter par une route pentue, qui tourne sans cesse et nous monte vers 1500 m. L’arrivée à la frontière n’est en fait que le début de l’aventure… Les formalités d’entrée ne sont pas bien contraignantes. Une petite taxe de 10 rands (moins d’1€ !) par personne, nous donne l’occasion d’un premier contact avec un Swazilandais … souriant et très serviable, puisque c’est avec gentillesse qu’il répond à nos questions purement touristiques et nous remet une carte routière du Royaume !

Nous sommes dans un petit coin perdu d’un pays … pas très riche… Notre officier swazilandais a beau nous dire que les 20 prochains kms sont une route en travaux non goudronnée, nous étions loin d’imaginer ce qui nous attendait… En réalité, les premiers kms ressemblaient davantage à une mauvaise allée forestière (les plantations de bois sont légion tant du coté Sud Af que Swazi) qu’à un chemin ! Elle a dû être goudronnée à une certaine époque… mais depuis, elle a été colonisée par les nids de poule ou plutôt les nids d’autruche !

  

Franchement après le passage de la frontière on a eu des petits doutes sur la perspective de notre traversée… ! Le croisement avec une semi-remorque chargée de bois et tirés par un tracteur pour l’aider à se dégager, a été le point d’orgue de notre périple. 

Ce n’est plus le moment de faire demi-tour … alors on the road again !

 

La route en travaux digne d’une piste du Paris Dakar nous a permis d’apprécier la route goudronnée lorsque nous l’avons retrouvé…même si il faut toujours se méfier des trous dans les routes qui peuvent surprendre !!

 

Ah j’allais oublier de parler de la météo… ;-)

  

L’entrée dans le Swaziland avait des airs de « Gorilles dans la brume » (sans les gorilles tout de même !). Nous étions tantôt dans les nuages tantôt à redescendre  en dessous…… principalement pendant la traversée de la partie Nord du pays qui est montagneuse. Les plantations de forêts sont gigantesques. Cela semble être une importante activité pour le pays. Nous retrouverons ce type de plantation en d’autres endroits de cette même partie de l’Afrique du Sud.

 

Nous n’avons pas pu apprécier les paysages du Nord du Swaziland comme nous l’imaginions… tant pis, nous avons tout de même pu faire connaissance avec les swazilandais qui étaient tous de sortie… enfin je veux dire … sortis au bord de la route ! C’est un peuple qui marche ou qui attend son bus. Est-ce l’effet du dimanche ?… non, car le lendemain sera pareil ! Nous nous croyons au milieu de nulle part et là, à la croisée d’un chemin, un marcheur homme femme ou enfants… d’où viennent-ils restera notre question …? la cabane ou le hameau éloigné sur le flan de montagne ?

… et la traversée d’une bourgade est très pittoresque. La proximité des commerces ramène une concentration de personnes d’une façon très impressionnantes. ça grouille de monde comme dans une fourmilière !

Lorsque nous arriverons dans la partie centrale du pays, l’effet de surprise ne sera plus car il y a toujours des cabanes disséminées un peu partout… mais notre étonnement de voir du monde partout au bord de la route persistera…

 

L’approche de la capitale M’Babane nous a fait redescendre des 1500/ 1700m des montagnes vers 700/800 m… Nous voici sous le plafond des nuages … c’est mieux.

 

La fin de journée (enfin vers 16h…) nous laissera apercevoir le Swaziland.

Grace à notre hôtesse de la veille, nous avons pu nous assurer une réservation dans un backpackers dans la réserve de Mlilwane Wildlife sanctuary…

 

Ce soir, nous dormons dans un back pac’ dans une réserve (sans prédateurs parait-il J !). 

Attention bonne surprise à la clef …

 

Mais d’abord…encore de la piste pour accéder à la réserve… une piste couleur « Roland Garros » ! Les accotements semblent peints tellement ils sont rouges ! Nous avons beau rouler doucement, nous sommes gênés pour les piétons que nous croisons…eux non , semble-t-il…

Des enfants se font un foot endiablé ! Quelle vie !

 

Enfin, nous entrons dans la réserve où nous croisons zèbres, impalas, phacochères… mais nous avons envie de rallier notre gite directement.

Un gîte qui va rentrer dans notre top five du cœur ! Nous dormons dans un rondavel, une cabane ronde en pisé et en toit de paille, avec une pleine vue sur la savane…C’est simple mais ce confort nous suffit…

 

A 18h le tam-tam retentit…

C’est l’heure de rejoindre le feu de camp où nous attend notre brai … le traditionnel BBQ Sud Af’. Du porc… ? C’est bien ça ?... non finalement, ce serait plutôt du phacochère… Une pensée émue et furtive pour Pumba…C’était délicieux…

 

La soirée se poursuit autour d’un feu de joie qui réchauffe cœur et corps… les enfants s’amusent, chantent, les étoiles scintillent pour les 5ailleurs… Normal ! La-haut des étoiles brillent pour nous…

Ce soir, c’est Out of Africa in Live pour les5ailleurs !

 

Le réveil nous fera un autre cadeau… Un levé de soleil sur ce paysage de bush somptueux avec les animaux autour du camp et dans le jardin (impalas, phacochères, pintades, damalisques …)

Même Noémie sera une lève tôt ce matin, et à 6h30 nous sommes déjà tous les 3 (les 2 grands dorment encore dans leur rondavel) à arpenter le camp, ébahis par ce que nous vivons là !

Nous savourons ce délicieux parfum d’Afrique que notre aventure nous offre…

 

Un petit dej au soleil et nous sommes prêts à poursuivre notre traversée du Swaziland…          

 

Une semaine que notre périple a commencé…

c’est tout ? non !

Nous avons dû changer de calendrier … le temps ne s’écoule plus comme avant…

Nous sommes certains que cela fait déjà plusieurs semaines que nous sommes partis….

Non ?

  

Notre descente vers le sud nous fait encore changer de paysage nous passons sous les 500 m, les plantations de cannes à sucre dessinent un paysage plus verdoyant.

Nous faisons connaissance avec la police Swazi (cf post précédent ;-) ) puis nous retraversons la frontière pour poursuivre notre descente vers le Sud et rejoindre la côte à St Lucia…

Une belle surprise nous attend pour notre logement d’étape … un appartement très spacieux et avec une vue formidable sur le lac…

 

Ce soir on change d’Afrique du Sud…

ils se débrouillent très bien sans nous...
ils se débrouillent très bien sans nous...

 

L’océan Indien pour tout horizon … 

 

Notre arrêt a St Lucia, nous le devons à d’autres tourdumondistes qui nous en ont donnée l’idée …et franchement il fallait y aller !

 

Nous allons même y rester 3 nuits. C’est l’occasion de se poser un peu… On pourrait même dire… de prendre des vacances !

Au programme : repos, BBQ et plage …bien sûr, il y a aussi la classe pour Bastien et Noémie…

 

Se baigner dans l’Océan Indien faisait rêver Bastien…alors autant dire que dès que nous nous sommes posés sur la plage, il a fallu le retenir pour qu’il ne s’y jette pas direct’ J . Les rouleaux sont parfois très impressionnants ! Pas de baignade à proprement parlé mais jeu dans les rouleaux !

 

Le premier jour, ce sera une première reconnaissance jusqu’aux mollets…

Promis demain on y retournera !

 

La ville de St Lucia n’a rien de particulier en elle-même, c’est sa localisation qui la rend attractive. Nous sommes entre l’océan Indien et le lac St Lucia (80 km de long tout de même)  et qui est un sanctuaire protégé. Nous aurons l’occasion de remonter  (sur 5 km seulement) le lac pour aller à la rencontre d’hippopotames et crocodiles et revenir sous les rayons du soleil couchant… Une balade où nous avons pu observer ces animaux de très près et dans d’excellentes conditions… Ce spectacle a fait l’unanimité des 5 !

Bon il faut dire que pour les hippo, on a donné avec notre rencontre de la veille au soir dans le jardin de notre résidence… (cf. précédent post !)

 

Nous avons pris le temps d’aller visiter le parc du Cap Vidal qui est une partie de la réserve qui peut se visiter. Nous avons abandonné l’idée d’aller faire la réserve …qui nous aurait obligé à refaire pas mal de km…

 

Nous ne regretterons pas ce choix. Le parc nous a offert de recroiser des animaux (gnous, zèbres, impalas, rhino…) et les paysages du parc sont très beaux avec quelques ballades faciles, dont une pour aller à un point d’observation à côté d’un point d’eau où des oiseaux, impalas et phacochères se retrouvaient, mais aussi un varan !

 

Le bout du parc se terminait sur une immense plage de sable blanc offerte aux rouleaux de l’Océan Indien où se côtoient pêcheurs et baigneurs…

 

Bastien et Noémie vont s’éclater comme des fous !

Ce seront eux les 1ers baigneurs du TDM !

 

Pas de thermomètre pour vous donner la température de l’eau… mais au doigt de pieds mouillé, je ne suis même pas sûr qu’on approche les 20°C….

 

Et chaque soir, notre appartement nous offre le spectacle d’un coucher de soleil magnifique …

 

On rêve…

non ? alors quelle chance nous avons !

DRAKENSBERG …


Nos vacances sur la côte s’achèvent… nous reprenons notre vie de nomades pour aller visiter le Drakensberg. Un nom qui sonne un peu Dannois…mais non ! C’est bien un visage de l’Afrique du Sud que nous allons découvrir !

 

Le Drakensberg est une chaine montagneuse qui forme la frontière Est du Lesoto, encore un royaume indépendant au cœur de l’Afrique du Sud. Un petit état que nous n’irons pas visiter car il est difficile d’accès en arrivant par l’Est et il faut bien faire des choix… J.

 

Notre idée est de nous limiter au Drakensberg du Sud. Nous avons trouvé un self catering qui parait bien…nous verrons bien.

 

Nous reprenons la route, quittons les espaces verdoyant de St Lucia pour sillonner un paysage relativement plats parfois vallonné, fait tantôt de pâtures sèches ou de champ de culture la plupart du temps déjà récolté. Beaucoup de bétails aussi…

La route se passe bien, nous arrivons rapidement à Durban (pas très jolie…) puis remontons vers PieterMaritzburg…

Il est l’heure du pique-nique… Peut-être trouverons nous un coin sympa…La ville est vaste. Le centre compte quelques bâtiments de style victoriens assez jolie, et le tout avec une animation débordante. Les rues grouilles de mondes de partout. Les gens font leurs courses, les échoppes de toutes sortes s’étalent un peu partout et les minibus de transports en communs sont innombrables ! On tourne pas mal, sans trouver de coin pour se poser… tient voici la statue de Gandhi, en souvenir du jour ou il a été contraint de descendre d’un wagon réservé dans la gare de Pietermaritzberg…le début d’une longue marche !

 

Nous tournons tant que l’on finit par en « perdre » notre route. Il faut dire que la signalisation routière ici, mériterait bien un petit article !

Du coup nous découvrons que les quartiers sur les hauteurs de la ville sont cossus, de jolie maison dans de beau jardin.

Finalement retour sur le droit chemin pour prendre la route vers notre gite du soir, ce soir on dort au à Hylton…enfin on aimerait bien.

Nous trouvons le logement du 1er coup ! La porte fermé du domaine ( un grand parc arboré avec une maison victorienne) nous retient 5 minutes puis nous passons, à la recherche du propriétaire. Une femme qui est désolée de nous annoncer qu’elle n’a plus de dispo…il y a une course cycliste cette semaine qui remplit les logements de la région ! Déception car le cadre était vraiment sympa , et une arrivée à 14 h offrait une perspective de repos agréable…

 

Comme dit Marion, il faut descendre au plus bas pour mieux remonter après !

 

Cette rencontre nous montre une nouvelle fois la gentillesse sud africaine. Nous nous voyons offrir l’accès au parc pour pique niquer. Puis après cette petite pause, la déception est retombée nous avons une autre adresse de secoure… Pour éviter un nouveau désagrément, Céline et Marion retournent voir notre hôte d’un midi pour demander son aide pour contacter le backpaker. Grande idée, puisque nous apprenons qu’il est en cours de travaux…site à un incendie ! Notre hôtesse nous propose une adresse, mais au Nord du Drakensberg. Elle nous le conseille…nous lui faisons confiance et grand bien nous en fera !

Nous voici donc reparti pour 2 nouvelles heures de route…Mais au bout de la route un site grandiose nous attend.

 

Nous sommes au milieu de vaste pleine avec de petit vallon sur un fond de chaine montagneuses…le Drakensberg se découpe sous le soleil couchant : c’est magnifique !

Nous sommes si bien que finalement l’étape durera 2 nuits. Nous avons ainsi l’occasion de profiter du cadre…

Après une petite pause jaccuzzi dans le bar … ambiance garantie ! nous nous offrons le luxe du resto. Nous nous régalons, même si la cuisine épicée en fait transpirer quelques uns…

Nous admirons la nuit étoilée (fraiche), une voûte complète sans obstacle où la voie lactée est visible… La dernière fois que nous avions pu admirer un tel ciel , c’était dans la Death Valley en Californie…

On se sent petit… on s’en met plein les yeux…en attendant demain…

 

Réveil de bonne heure… levé de soleil sur les montagnes oblige !

C’est toujours aussi beau.

Non !

Encore plus beau.

Hier les montagnes étaient dans la brume.Aujourd'hui elle se découpe sous les rayons rouges du levant...Difficile de trouver les mots...

 

Nous partons approcher les montagnes par le Parc Royal Natal.

Nous croisons de nombreux villages Zoulou.

Dès l’entrée dans le parc, nous commençons par une balade avec un guide zoulou qui nous emmène sur un site de peintures rupestres San (les anciens habitants de ces régions, des nomades, qui ont fuit face à l’arrivée des Zoulous)… nous devrions les « retrouver » au Botswana…).

Le guide est très intéressant et l’ascension se fait tranquillement avec quelque pauses de temps en temps qui nous offre des explications tant sur les montagnes que sur la culture Zoulou …

 

Notre prochaine balade sera pour rejoindre des cascades. Une balade tout confort d’une bonne heure : hmm ça fait du bien de marcher !

Nous croisons des babouins !  Apercevons un troupeau d’élans du Cap et même des damians  (ça ressemble à une marmotte, mais ça grimpe aux arbres !). Le tout dans un paysage de montagne avec ses falaises ocres …On se régale !

 

Bon il y a les petites jambes qui fatiguent. Promis après le pique-nique, on va faire repos au backpack. Un après midi classe/repos et internet … Puis spectacle couché de soleil sur les montagnes du Drakensberg et retour au jacuzzi du bar : ça nous éclate bien et ça détend !

 

Encore une étape réussie dans la plus totale improvisation … 

Port St John's
Port St John's


Retour vers l’Océan…


Une grosse journée de route aujourd’hui.

 

Ce matin, nous partons tôt et profitons encore du panorama sur le Drakensberg que nous longeons une 50e de km avant de rejoindre l’autoroute vers Pietermaritzburg et une nationale  ponctuée de travaux…

 

Les investissements dans les infrastructures routières sont nombreux, nous allons nous en rendre compte…

 

Nous passons dans des paysages toujours aussi splendides et variés. Les vastes plantations de forêts succèdent à un paysage de vallons couverts de pâtures avec du bétail, puis nous retrouvons des cannes à sucre et des champs de toutes sortes, avant de retrouver des paysages arides de buissons bas et de cactus…

Vaste Afrique…

 

Les dernières heures se passent dans des monts habités de toute part …Nous pouvons tourner les yeux dans tous les sens, il y a toujours une cabane quelque part… et des gens, partout au bord de la route…

Nous sommes en terre des Xhosas.

Les cabanes sont de différentes couleurs. Les bleus turquoises sont habitées par les xhosas (si nous avons bien compris ;-) ). Nous croisons aussi quelques femmes dont le visage est blanchie, là aussi c’est une indication de l’éthnie… mais aussi que la femme est mariée.

 

Après cette longue journée de route, nous arrivons au bout du monde sur l’Océan Indien.

C’est la Wild Coast, une immense bande côtière préservée et difficilement accessible. Il y a 10ans nos 2 dernières heures de routes se seraient passées sur une piste et  nous auraient pris le double de temps !

 

Notre Backpacker a encore plus des airs hippy que celui du Drakensberg … en plus ce soir c’est la fête …des locaux utilisent le bar du backpack pour une fête… dans la cuisine commune où nous « popotons », on nous offre un petit cocktail …excellent (fruit punch ! nous a-t-on dit !) mais on ne saura jamais ce qu’il y avait dedans … J

Après un repas tout sourire pour les 5 dans un environnement parfaitement dépaysant, certains iront quand même se coucher tôt et d’autres iront user le wifi gratuit !!!

 

Au matin, nous irons quand même faire face à l’Océan sur la 2nd Beach. Le cadre est magnifique mais parfaitement dégradé, partout des bouteilles cassées ; on se croirait un lendemain de fête gigantesque… C’est triste…

Deux camps s’opposent sur la Wild Coast, ceux qui veulent la voir desservie par une route côtière pour ainsi désenclaver ces magnifiques espaces.

Probablement plus pour permettre le développement d’un business touristique plutôt que pour apporter plus de service à une population isolée et abandonnée de tout développement lors de l'état d'apartheid …

Et de l’autre ceux qui veulent que ces espaces côtiers soient préservés…

 

Notre constat est que l’éloignement attire une population en quête de coin isolé pour faire la fête (par désoeuvrement ?) dans un coin hors de contrôle et en méprisant parfaitement l’aspect naturel du site…

Le constat est plutôt amèr… la solution, ou pour le moins, un plus juste équilibre ne semble pas encore trouvé !

 

Nous repartons donc sans nous y attarder davantage… d’autres rivages nous attendent !

 

On the Beach again !


Plage de Chintsa
Plage de Chintsa

Côté côtes…

 

L’Océan n’est jamais très loin ces jours ci … 

Depuis Port St John’s nous allons prendre la Nationale 2 qui suit la cote, enfin de loin … puisque c’est la Wild Coast !

 

Nous faisons une halte dans un superbe site face à l’Océan à Cintsa …le Buccaneers backpackers and lodge. 

La vue est prodigieuse. La balade au couchant avec course dans les dunes pour les jeunes… Bastien et Noémie sont toujours accros à l’Océan, même quand il est frais… Il faut dire que les rouleaux font de l’effet ! 

Le lendemain, c’est encore une étape Océan.

Nous sommes en pays de surfeurs.

Jeffrey’s bay et sa supertube, une des vagues les plus connues au monde !

 

Notre appartement au Cristal Cove backpackers est immense avec de grandes fenêtres sur le couchant.

Nous allons marcher sur la plage en quête de dauphins qui, parait-il, sont nombreux dans la baie.

Céline et son légendaire œil de lynx en verra un, jouant dans  une vague. Pour les autres, ce sera un retour bredouille. Par contre la plage est très belle et les rouleaux des vagues dans le couchant clôturent à la perfection une nouvelle belle journée de tour du monde…

 

Demain, nous décrochons de la côte pour une escapade vers l’intérieur des terres…plus aride et propice à l’élevage des autruches !!

 Prochain rendez-vous avec l’Océan à Hermanus et peut être aussi avec les baleines… 

rodéo sur une autruche !
rodéo sur une autruche !

DANSE AVEC LES AUTRUCHES…


Nous voici dans un paysage désertique !

 

Nous avons quitté la côte et ses nuages qui venaient d’apparaître. Nous montons un col et nous retrouvons sur un plateau plus élevé protégé par une chaine de montagnes qui a accroché les  nuages et roulons désormais dans un paysage vaste et quasi désertique.

 

L’Afrique du Sud ne cesse de nous surprendre pas la diversité de ses paysages…

 

Nous voyons de nombreux enclos d’un bétail un peu spécial, des autruches !

Nous sommes dans le pays de l’autruche… Elle n’est plus sauvage depuis bien longtemps ! Elles sont là pour leur cuir, leur viande et accessoirement leurs plumes !

 

Ce soir c’est repas d’autruche : c’est délicieux (allez faire un tour sur le site de Noémie-autour-du-monde, elle en  a beaucoup appris sur le sujet ! )

 

Le lendemain, nous partons visiter une ferme d’autruches où les grands vont nous montrer leur talent de cascadeurs dans une course d’autruche endiablée !

 

Place aux photos souvenirs… (dès que nous aurons du débit:-(  !  ) 

en route pour voir les baleines
en route pour voir les baleines

Les baleines d’Hermanus


Nous sommes arrivés dans le pays de la baleine, à Hermanus.

Une ville très balnéaire, très  « blanche » dans son centre ville, très éteinte le soir…

 

Nous arrivons dans un backpackers sans grand enthousiasme : demain, on changera pour une guest house géniale : la Baleens guest house.

Un couple d’afrikaners tient la maison qui est décorée dans un style sobre avec des objets artisanaux africains : masque, peinture, statue en bois… L’accueil est chaleureux, l’échange passe très bien. La vue depuis la terrasse de notre chambre nous offre l’Océan… Une étape comme on aime !

 

Aujourd’hui, on voulait plonger avec les requins blancs, mais le coût est vraiment trop exorbitant pour nous, d’autant que tout le monde n’a pas vraiment envie de descendre dans la cage… Finalement ce sera une sortie en bateau à la recherche des baleines qui sont en principe nombreuses ici à cette saison !

 

La mer bouge pas mal… pourvu que ça se passe bien …

Nous sommes partis. Notre guide nous explique que l’on va  à une quinzaine de km, et estime à 50% la chance d’en rencontrer… !

Heureusement, nous on a une Maman-Céline œil de lynx ! et alors que le bateau file sa route, elle détecte une baleine. Du coup, le capitaine s’arrête, pour essayer de la voir aussi : bingo ! une mère et son petit sont là.

 

Nous allons ainsi passer pas loin d’une heure à les observer.

C’est une baleine franche. Franche car elle ne se cache pas ! On dit aussi une baleine australe. Nos premières baleines de ce coté de la terre. Rencontrer une baleine reste toujours un instant magique. C’est vraiment un animal extraordinaire.

L’observation du haut du bateau dans les vagues avec des creux parfois assez impressionnant met les organismes à l’épreuve… mais nous n’aurons pas de victime à compter parmi les 5 !

Nous aurons vu les baleines d’Hermanus ! 

 

Et notre observation ne s’arrêtera pas là.

 

Hermanus est réputée pour l’observation des baleines depuis le haut de ses falaises qui donnent sur une réserve marine dont l’accès est interdit aux bateaux. Une immense baie…

Le spectacle est sensationnel. Nous avons l’impression de voir des souffles de baleines un peu partout. Un souffle en V qui caractérise les baleines franches qui ont deux évents.

Nous reprenons donc notre observation face à la baie pour guetter les mouvements de ces mammifères marins : coup d’aileron tapant la surface de la mer, plongée nous faisant admirer leur immense nageoire caudale et même des bridges… Ces sauts prodigieux hors de l’eau ! 40 tonnes propulsée à la seule force de leur nageoire caudale, un spectacle qui nous éblouit tous les 5 !

 

Le lendemain matin en partant, nous ne résistons pas à un dernier tour pour les chercher : « nous ne partirons pas sans avoir vu un bridge … » Le spectacle nous est offert par une baleine au milieu de la baie qui se lance dans un enchaînement de sauts qui ne semble plus vouloir finir : c’est prodigieux !

Est-ce un jeu ? Est-ce démonstratif ? Est-ce pour mieux voir l’horizon de ses 2 yeux ? ….il n’y a pas d’explication à ce ballet… Nous nous contentons d’admirer…

 

Nous irons dans la matinée observer une colonie de pingouins d’Afrique (manchots du Cap) qui séjournent à Stony Point (Betty’s bay).

 

Bastien rêvait depuis longtemps d’observer des pingouins dans leur milieu naturel autrement que dans une piscine de zoo… il est servi.

Ils sont installés sur une partie de côte rocheuse en bord d’une presqu’ile balnéaire. Le site est parfaitement protégé. La vue est magnifique. Nous nous promenons sur une passerelle en bois qui surplombe la colonie sans les déranger.

 

C’est le bonheur pour Noémie et Bastien se régale !

Sa déception de ne pas avoir vu les requins blancs est effacée par cette rencontre …

 

dégustation au domaine de Marianne
dégustation au domaine de Marianne

Alors ces vins Africains ?


Nous voici dans le vignoble Sud Africain, en terre Huguenots…

Pas de doute nous sommes en hiver… étrange de voir ces vignes sans feuilles quand on pense que chez nous les vendanges ont peut-être commencé…

  

Les vignobles sont concentrés sur 150 km2. Une production qui n’a rien de populaire, nous ne sommes pas en France…Ici les vins ne se boivent pas par tout le monde, leur prix ne sont certes pas très élevés… mais ceci dit, le salaire minimum est d’environ 70€ par mois nous dit-on… C’est la bière qui est la boisson de Mr tout le monde…

 

Notre connaissance des vins d’ici est très limitée. Nous nous étions déjà laissés aller à déguster un Chardonay qui nous avait plu par ces arômes très fruités et exotiques…

 

Ce soir, nous dormons dans un domaine qui appartient à un bordelais, Marianne Wine Estate près de Stellenbosch.

 

Nous y arrivons en fin d’après midi. Nous sommes reçus par Nico, un jeune français en stage, qui va nous ouvrir les portes des vins sud Africains…

 

Installés sur une vaste terrasse dominant une magnifique vallée face au soleil couchant, il fait bon…, la vue environnante est éblouissante, les montagnes sont embrasées par ce chaleureux soleil du soir, un sommet enneigé domine…

Nous sommes bien, la dégustation commence …

 

Les cépages nous rappellent la France, si ce n’est le pinotage qui est propre à l’Afrique du Sud. Un cépage qui est un mélange de pinot noir et de cinsault… Il offre un vin assez caractéristique finalement, un peu terreux nous dira-t-on … pourquoi pas ?

Les vins rouges tirent à  15° !  Les chaleurs d’été les gorgent à souhait (40°C facilement en été !)

Puis viennent les assemblages : pinotage, cabernet sauvignon, merlot, pinot noir, shyraz … Vieillis en fût de chêne, ils sont donc marqués par ce vieillissement de 15 mois minimum…

Ces vins sont vraiment très bons, des arômes très persistants en bouche, une robe cuivrée …difficile de faire un choix… la dégustation s’accompagne de biltong, la viande séchée d’Afrique du sud qui, ici, fait office de charcuterie…Nous gouterons le biltong de bœuf, de koudou et de springbok.

 

Vue la taille de la voiture, nous ne partirons pas avec une caisse, nous achèterons donc pour consommer sans attendre 1 blanc et 1 rouge J !

Il n’y a qu’un vin blanc au domaine, un sauvignon lui aussi vieilli en fût de chêne : il est vraiment excellent ! Céline apprécie… Ce serait excellent pour un petit apéro au cœur du désert Namibien …

 

Notre rencontre avec les vins Sud Africain nous a ravis…

Le cadre, l’accueil et les vins…

  

au bout du bout de l'Afrique...
au bout du bout de l'Afrique...

Du Cap Nord au Cap de Bonne Espérance !


Aujourd’hui, nous allons pousser notre chemin jusqu’au bout symbolique de l’Afrique, le Cap de Bonne Espérance. Il s’agit du Cap le plus au Sud Ouest de l’Afrique. Le cap le plus au Sud est le Cape Aguilhas, peu fréquenté.

 

Nous descendons donc la péninsule du Cap par le coté Est, coté baie, par la petite ville de Simon’s Town. Une jolie ville côtière avec de très belles maisons de style coloniale ou bien même ressemblant aux maisons de Louisiane, type New Orleans mais en couleur créole…

Nous faisons un arrêt à Boulder’s Beach pour faire connaissance avec sa célèbre colonie de manchots du Cap. Ils ont choisi un cadre sympa entre rochers aux formes adoucies et plage de sable blanc.

Les autres colonies qui fréquentent les lieux sont les chinois qui se déversent par bus … heureusement que nous sommes en saison creuse ! Le point d’observation au bout de la promenade offre un spectacle cocasse. Un troupeau de touristes amassés regardant les pingouins… à moins que ce ne soit le contraire … !

 

En notre qualité de voyageurs, nous n’avons rien à redire sur nos homologues touristes, néanmoins un touriste chinois (ou japonais) reste un touriste un peu … particulier…

 

Nous reprenons la route du Sud…Nous quittons la côte pour monter sur les montagnes. La végétation est uniforme, un mélange de petits buissons bas et secs, d’autres au feuillage jaune vif, ou de magnifiques buissons de fleurs orangées, les protéas (l’emblème de l’Afrique du Sud).

 

La terre rouge nous rappelle que nous sommes toujours bien en terre d’Afrique.

Nous dépassons des croix érigées en mémoire de Vasco de Gama et Bartholomé Diaz. Puis la route se sépare : l’une vers le Cap de Bonne Espérance et l’autre vers Cape Point et son phare.

Nous choisissons Cape of the Good Hope… la route nous amène sur le coté Atlantique, par une route longeant la mer et des plages de sable blanc ou les rouleaux sont magnifiques…

Puis viennent des rencontres inattendues…une famille de babouins remontant la route… et là bas près de la plage ? … une autruche ! puis c’est un éland du Cap qui nous domine, nous regardant fièrement …

Pas de doute, nous ne confondrons pas le Cap de Bonne Espérance avec le Cap Nord que nous avons atteint il y a déjà un an …

Nous voici au bout du bout, au-delà l’Antarctique nous fait face, enfin … à quelques 6.000 km tout de même !

 

Le Cap n’offre pas ce sentiment de bout du monde ressenti au Cap Nord.

Sans doute à cause de sa végétation colorée ou de ses belles plages qui pourraient rivaliser avec les Caraïbes si l’eau n’était pas à 12°C…

Il faut dire aussi que l’Afrique est moins australe que l’Europe n’est Nordique… Nous ne sommes qu’au 34° de latitude Sud. Imaginons nous au point le plus au Nord de la Tunisie en nous disant … au delà c’est le pôle Nord !

C’est à peu près cette situation ici, puisque nous sommes à peu de chose au niveau de la latitude de la Sicile ou du Nord de la Tunisie…

 

 

les maisons colorées de Bo Kaap
les maisons colorées de Bo Kaap


CAPE TOWN


Aujourd’hui visite de Cape Town.

 

La route par la corniche de Chapmans Peak offre un magnifique panorama. Dommage que le temps soit couvert, même la pluie nous rejoint.

 

Le climat du Cap en hiver n’est pas toujours très stable. Nous avons appris que les deux dernières semaines ont été marquées par des pluies diluviennes.


Nous ne nous plaignons pas et en pareille situation, rien ne vaut un bon repas. Nous trouvons un restaurant Belge sur le Waterfront, dans le port du Cap. Le port est particulièrement bien aménagé, beaucoup de monde (surtout des touristes) même un dimanche. C’est le centre ville du Cap, commerces, restaurants, animations, croisières... tout semble se passer là.

 

A côté, nous découvrons le quartier Malais de Bo Kaap et ses maisons hautes en couleurs. Nous avons l’impression de nous retrouver dans les rue de Trinidad à Cuba (avec une impression de plus grande misère toutefois…).

 

Cape Town semble très dynamique mais aussi très marquée par la misère qui est visible un peu partout avec ses sdf dormant dans la rue ou ses mendiants à certains feux. Après 3 semaines à traverser l’Afrique du Sud, c’est au Cap qu’elle prend un visage. Nous avons déjà vu des quartiers où la misère saute aux yeux mais pas de façon isolée, plutôt regroupée, par ethnie, par famille, peut-être... Mais ici, c’est une misère de solitude comme nous la croisons chez nous.

 

Le Cap est vraiment très différent de tout ce que nous avons déjà vu…

 

Demain, nous espérons bien que le soleil sera revenu pour nous offrir une vue depuis la Table Mountain qui domine la ville…

La vie Africaine…


La couleur est de rigueur. Principalement chez les femmes et enfants, le mariage des couleurs n’a pas de limite … tout est permis !

 

Les habitants semblent assez pauvres, en tous les cas il y a de forts écarts de niveaux de vie… des villages d’un autre temps ou tout semble rudimentaire et d’autre avec de belles maisons dans des jardins arborés, jusqu’aux luxueuses villas côtières de la région du Cape.

 

Les petits commerces ou échoppes de bord de route sont une institution.

Primeurs en tout genre (fruits ou légumes de la région), artisanat local de sculpture en bois ou en pierre ou œuvre de fer et de récupération (canettes, capsules…), bois de chauffage. Les marchés des villages sont un déballage dans tous les sens, où tout se côtoie…

 

Mais la vie africaine c’est la marche à pieds … pas celle des joggeurs des beaux quartiers du Cap, non celle des habitants qui se déplacent.

Ici, impossible d’être perdu et de se retrouver seul !

Attendez 5 minutes et de nulle part sortent des gens, des enfants, des personnes seules ou en famille…

Le haut de l’échelle appartient à celui qui a un permis de conduire et un véhicule…

Certaines fermes vont chercher leurs employés. C’est moins bien payé… Le travail doit se trouver à proximité, l’idéal est une usine à proximité pour pouvoir s’y rendre à pieds.

Pour les déplacements, c’est le stop aux carrefours … même des enfants qui vont à l’école le pratiquent.

Et puis il y a les minibus. 20 personnes se serrent dedans…

Comment les reconnaitre, comment savoir la destination et où attendre…

 

Mystère … pour nous en tous les cas ! et pourtant ça marche et ils sont très très nombreux !

 

 

Cap Town depuis Table Mountain
Cap Town depuis Table Mountain

TABLE MOUNTAIN


Cet après midi, nous échangeons notre pot de yaourt contre un 4x4 équipé camping.

Nous sommes tous entre impatience et inquiétude…

Pourvu que le 4x4 ne nous prépare pas la même surprise que la voiture de l’arrivée en Afrique du Sud…

 

Au réveil, le ciel bleu semble être parti pour nous accompagner.

Nous décidons de saisir cette chance pour monter en haut de la fameuse montagne du Cap : la Table Mountain.

 

L’accès se fait soit à pieds, soit en quelques minutes par téléphérique…Devinez ce que nous avons choisi  … J

Le plancher de la cabine tourne sur lui-même, ceci évite tout attroupement coté vue sur Le Cap…Nous profitons de ces quelques minutes dans les airs et arrivons sur la montagne. A plus de 1000 m d’altitude, le vent ne réchauffe pas….et en plus il décoiffe !

 

La vue est grandiose. Nous dominons la ville du Cap et distinguons la chaine de montagnes derrière Stellenbosch.

Un circuit pédestre nous offre des points de vues en serpentant sur la table dans un décor de rochers et de buissons ras…. Parfois des fleurs de cactus dépassent et offrent des couleurs rouges…

 

Nous découvrons le littoral de la pointe Est du Cap que nous avons visité hier. L’horizon se dégage jusqu’au Cap de Bonne Esperance… Quelle vue ! 

Des damans font comme nous à profiter de la vue depuis les rochers ! 

Nous en profitons pour nous faire une petite pause casse croute avant de prendre la route de l’aéroport pour notre échange de voiture…

L'Aventure en 4x4


Quand on est une famille que je me permettrais de qualifier d’extraordinaire,

on ne peut pas se permettre de rouler dans n’importe quel véhicule.

 

Après une longue période, serrée sur la banquette arrière –entre la portière et la petite sœur – d’une Nissan Livina, après un rapide passage à dos d’autruche, nous avons finalement opté pour un véhicule « digne de nous » : un 4x4 !

Avant (parce qu’il y a définitivement un « avant  / après le 4x4 »), nous nous sentions minuscules à côté des monstres sur roues qui nous doublaient sur les autoroutes de l’Afrique du Sud. Aujourd’hui nous sommes les rois de la piste namibienne. C’est avec une joie non dissimulée que nous dépassons désormais les camping-cars ou les vieux tacots.

 

Après avoir rendu notre voiture (que nous surnommions affectivement « notre pot de yaourt »), nous avons finalement récupéré notre précieux. Toute la famille était surexcitée lorsque nous avons rencontré le monsieur qui allait nous montrer comment se servir de notre petit bijou. Nous avons dû retenir où étaient cachées les casseroles, le kit de survie, le kit de barbecue, les chaises, les sacs de couchage et les oreillers, comment déplier les tentes de toit. A l’instar des escargots, nous voyageons avec notre maison sur le dos. Mais un si beau moment ne peut durer … Nous nous sommes rapidement rendu compte qu’il manquait le GPS  et le téléphone satellite, que les deux bouteilles de gaz ne fonctionnaient pas et que le jerrican d’eau fuyait …


Je ne vais pas mentir : les deux premiers jours ont été compliqués quand il s’agissait de ranger toutes nos affaires à l’arrière de la voiture. Il fallait trouver une place entre le frigo, les chaises et la table de camping.

Mais, au final, je trouve que l’on s’en tire pas mal. Tout le monde a pris ses marques : chacun range ses affaires, sait où trouver la trousse de toilette, se servir dans le frigo et fermer le coffre de la voiture – qui ne contient pas moins de 7 serrures.

  

Maintenant nous pouvons affronter les bosses, que nous offrent les pistes de sable et de cailloux, sans avoir à se soucier de savoir si la voiture tiendra le coup ou non. Et un petit coup d’œil dans le rétroviseur pour s’assurer que les tentes de toit sont toujours bien accrochées ne fait de mal à personne ;) 

 

NAMIBIE

Superficie : 825 418 km²

Population : 2 182 852 d'habitants (estimation 2013)

Densité de population : 2,6 hab./km², l'une des plus faibles densités au monde

Capitale : Windhoek

Monnaie : le dollar namibien

Langues :  l'anglais est la seule langue officielle, mais l'oshivambo est la langue la plus parlée par les namibiens. On parle aussi l'afrikaans et l'allemand.

Symboles nationaux : l'oryx et l'aigle pêcheur, la Welwitschia mirabilis

Taux d'alphabétisation : 88%

dans le rouge de Namibie ...
dans le rouge de Namibie ...

 

Nous entrons en Namibie. 

Les paysages verdoyants du Cap, façon Normandie sont déjà bien loin. Nous sommes passés par différents paysages de montagne aux vallées cultivées pour entrer dans une région aride.

 

Pourtant les fleurs sont partout… rose, violet, jaune, orange…

C’est magnifique !

 

Nous approchons les terres du Namaqualand. Le désert.

Nous avons aperçu nos premiers springboks en arrivant … à Springbok ! Si, si, je vous assure !

 

Nous sommes à 100 km de la frontière Namibienne. Quelque part au milieu de nulle part…Il fait froid, le vent souffle et le soleil nous a laissé tomber…

 

Ce soir, pas le courage de faire la popote, ce sera restaurant ! Nous trouvons un petit resto local, très sympa avec un nom qui ne s’invente pas « Titbites ». Et ensuite retour au camping : ce soir première nuit au grand air (frais)…sous les tentes. Demain nous dormirons en Namibie !

 

Réveil avec quelques courbatures… J c’est le début de l’aventure Namibienne…

Les enfants ont réussi à dormir à 3 dans leur tente… enfin surtout Noémie…

 

Toujours pas de nouvelles de notre loueur pour les équipements qui nous manquent (dont la tente de sol !) … on commence à se lasser …

Bon allez en route pour l’Aventure en Namibie !

Le paysage change à une vitesse surprenante. Le désert s’intensifie. Nous perdons les fleurs… les buissons s’espacent de quelques mètres, puis quelques dizaines de mètres… Le monde minéral s’installe…

 

Les paysages rappellent les grands déserts des Etats Unis…

Les couleurs des montagnes varient du rouge au vert… l’horizon s’élargit.

Le passage en Namibie se fait en traversant la rivière Orange… Pas de prise de tête administrative, notre collection de tampon continue…

Nous entrons de plein pied dans le désert Namibien en route vers Fish River Canyon… Nous prenons l’option petit route, enfin piste quoi ! De toute façon il va falloir s’habituer.

 

La route avec le 4x4 est un vrai bonheur ! Nous pouvons apprécier le paysage en toute tranquillité.

Et il est grandiose ! Nous ne lui trouvons pas d’équivalent. Après avoir passé une zone de culture de vigne … en plein désert et en s’appuyant sur l’irrigation, nous voyons une village de case en bois et en paille, puis plus rien… le désert…

 

Plat et lisse, de sable puis de cailloux, avec pour fond des montagnes aux couleurs et aux formes tellement différentes. Notre piste suit ce qui certains mois est peut être une rivière. La végétation est rare, très rare. Elle se révèle dans certain creux, là ou elle a su garder le bénéfice d’une pluie… quelque plantes grasses fleurissent…

 

L’immensité du désert nous entoure.

 

La piste rectiligne se perd à perte de vue…Soudain le sable orangé prend sa place. Un instant seulement, les cailloux reprennent vite leur droit…

Notre arrivée dans l’espace protégé du Parc nous fait retrouver la joie de découvrir des animaux… Des springboks nous font une démonstration de courses et de sauts… Les autruches (Monsieur et ses dames) sont beaucoup plus farouches que dans les fermes…

Puis au loin, avant d’en retrouver un à quelques mètres de nous, les oryx font leur apparition. Grand, avec un port très droit …sans doute accentué par leur paire de cornes parfaitement parallèles au dessus de leur long visage maquillé de noir et de blanc … un animal vraiment splendide…

 

Et enfin un couple de klipspringer  (Oréotrague) dans des éboulis de rochers ocre. De petites tailles, peut être 50cm, avec deux petits bois sur la tête et des jolies yeux de biches cernées de noir…

Bonheur pour tout le monde garanti…

 

Nous arrivons près du grand Canyon de Fish River…

 

Notre camping est juste à l’entrée du Parc. Nous sommes heureux d’y arriver de bonne heure. Notre raccourci par les pistes a été un vrai succès !

 

Ce soir tout le monde s’y met de bon cœur. Bastien nous fait les braises pour notre premier brai Namibien. Marion fait classe à Noémie (Maths !).

En plus, il ne fait pas froid. Cette première soirée Namibienne est réussie…

 

Notre périple en terre d’Afrique a une vraie saveur d’aventure ce soir… 

Allez tout le monde sur le toit de la voiture…la nuit sera belle ! 

 

Fish River Canyon
Fish River Canyon


Du grand Canyon de Fish River...

aux chevaux sauvages de Namibie…

 

Un réveil en pleine nature… 

Le petit dej se fait face au soleil levant… avec tout de même une surveillance du coin de l’œil des 2 babouins qui rodent ! Rien de méchant mais ils ont une tendance au chapardage en tout genre, alors méfiance !

 

L’arrivée au bord du Grand Canyon est splendide. Le plus grand après celui des Etats Unis. Il est moins vaste et moins profond mais il reste superbe. La Fish River est en pointillé, c’est l’hiver, donc la saison sèche…

 

Nous prenons une piste qui nous amène à différents points de vue sur le canyon, toujours différents… C’est parfois vertigineux, et il n’y a pas de sécurité… mais cela ne nous dérange pas, nous restons prudents et nous régalons de ce paysage grandiose !

 

Ensuite nous reprenons la piste vers le Nord. Notre périple nous fait remonter la Namibie de bas en haut. 

Nous retrouvons les diversités de paysages désertiques …

 

A midi, nous montons notre camp au milieu de nulle part … un arbre isolé nous tient compagnie … Nous sommes confortablement installés dans nos fauteuils de camping, à nous régaler d’un délicieux friand à la viande fait maison que nous avons achetés au camp ce matin… ainsi qu’un beignet pour lequel nous avions craqué… alléchés par l’odeur !

Bref un pique nique hors du temps dans un paysage immense, désert, sauvage…et beau !

 

La fin du voyage est tendue… la jauge est descendue au plus bas et c’est vrai que la petite station de ce matin où nous n’avons pas patienté assez longtemps (10 minutes…) nous rappelle qu’en Namibie, il ne faut pas jouer avec les stations service… !  Elles sont rares …Donc lorsque le témoin de la jauge s’est allumé… nous avons croisé les doigts pour les 15 derniers kilomètres en priant pour qu’il y est bien une station à notre « ville » étape de ce soir et qu’elle soit bien achalandée…

 

Arrivés à Aus, pour ne pas perdre de temps dans une recherche couteuse en essence, nous faisons halte devant le poste de police pour savoir ou trouver la station… Ouf nous y sommes ! Soulagement général ! Il faut 10 minutes à notre pompiste pour nous remplir le réservoir de notre « camion »…. 1250 km d’autonomie ! Promis on ne rejouera plus au jeu de la jauge qui s’allume !!! ce n’est pas drôle !!!

 

Nous sommes dans une région qui longe un immense territoire protégé, car diamantaire … Il parait qu’il y a encore quelques années notre présence ici nous aurait attiré des ennuies … ce n’est plus le cas…

Nous sommes proches d’un des derniers espaces au monde où l’on puisse admirer des chevaux sauvages.

 

Nous arrivons finalement de bonne heure, il est presque 4h. Nous décidons de poursuivre notre route quelques kilomètres de plus et rentrer dans l’espace des chevaux sauvages et rejoindre le point d’eau de Garub Pan.

Par chevaux sauvages, il faut comprendre qu’il s’agit de chevaux domestiques retournés à l’état sauvage. Différentes histoires semblent se raconter. La plus courante porte sur des chevaux apportés par l’armée impériale allemande à la fin du 19e et abandonnés vers 1915 lors du retrait des troupes allemandes devant l’armée Sud Africaine.

 

Notre route nous ouvre un paysage grandiose. L’horizon s’étend à l’infini sur un désert coloré par des buissons tantôt jaunis tantôt vert, sur un sol de gravier jaune orangé et blanc. Notre route file cap à l’Ouest … de part et d’autre un barrière montagneuse aux couleurs chaudes…

 

Pas de point d’eau… Seul un point d’eau artificiel permet aux derniers chevaux sauvages de survivre dans cet environnement. Bien qu’ils soient capables de se priver d’eau pendant plusieurs jours, sans ce point artificiel les chevaux sauvages de Namibie auraient disparus…

Une courte piste conduit à ce point d’eau. Sur le bord de la piste, nous rencontrons un cheval noir, solitaire… Il suit notre piste. L’arrivée au point d’eau nous fait découvrir des chevaux par dizaine venus s’abreuver … De robes noire ou marron, leurs pelage semble touffu, parfois marqués des séquelles de morsures… Ils sont de taille plutôt basse, mais impressionnantes néanmoins quand ils passent à nos cotés. De jeunes poulains accompagnent des juments.

 

Le point d’eau se situe dans un grand espace de gravier blanc avec les grandes chaines montagneuse en arrière plan… Le soleil de 16h est déjà rasant… c’est à nouveau un grand spectacle pour nous 5 !

Nous comprenons qu’il s’agit de plusieurs clans rassemblés sur l’unique point d’eau. Mais à mesure, des groupes s’éloignent par 5 ou 6. Certains mâles semblent parfois rappeler leur clan pour partir. Des chevaux se regroupent dans des trots que l’on croirait inspiré de spectacle de Bartabas … Nous découvrons la grâce du trot au naturel, un déplacement qui semble aérien, léger…

 

 Il en part ainsi un peu dans tous les coins de cet immense plateau désertique. En y regardant bien, nous distinguons bien plus loin des groupes de chevaux qui s’éloignent d’un pas tranquille…

Deux étalons noirs semblent rivaliser… L’accès au point d’eau est régi par un code de hiérarchie ou bien de clans. Même les autres animaux que nous voyons comme les oryx ou les autruches doivent s’y plier…

Les oryx attendent leur tour et ne s’approchent du point d’eau qui ne fait guère plus de 50m², qu’en guettant l’assentiment du dernier groupe de chevaux… Après le groupe d’Oryx, les quelques autruches s’approcheront à leur tour de l’eau…

 

Nous sommes restés un bon moment à apprécier ce spectacle.

 

Nous reprenons la route en sens inverse pour retrouver notre campement. A nouveau, un superbe site de campement dans la nature. Adossé à 2 collines…1750 m tout de même, mais comme nous sommes déjà à près de 1500 m… nous sommes légèrement surélevés et dominons le paysage. Le soleil va se coucher derrière la montagne. Le vent s’est levé…ce soir il ne fera pas chaud…Notre brai nous offre suffisamment de braises pour nos T-bones…hmmm !

 

Le réveil est frais…8°C dans la tente…Le soleil pointe doucement son nez, et dès que ses premiers rayons nous caresse, la chaleur renait. La plaine devant nous s’éclaire d’un bel éclat fauve…Petit déjeuner aligné face au soleil à nous régaler du spectacle…  

Quelle aventure … Quelle chance !

  

Ce matin, nous poursuivons notre route vers le Parc du Namib Naukluft pour découvrir les dunes rouges de Sesriem…

Attention les yeux … !

 

devant la Dune 45
devant la Dune 45


Les dunes rouges de Namibie…

  

Notre route nous conduit dans un paysage toujours aussi spectaculaire. 

Vaste … désertique… et toujours varié malgré tout !

 

Nous commençons à apercevoir les sables rouges de Namibie…

 

Les pistes sont ocre orange vif. Sous le soleil qui nous accompagne, le paysage se poursuit dans le grandiose !

 

Nous faisons quelques pistes sablonneuses…Une impression de flottement se fait sentir, un peu comme une route enneigée mais sans le verglas, et sans tête à queue bien entendu.

 

Nous flirtons avec le bas du Parc National de Naukluft, et nous rapprochons de notre première dune rouge tapissée de buisson herbeux d’un vert bleuâtre … Les oryx que nous croisons nous semblent sortis d’une carte postale…

 

Le soir, notre camp est aux portes de l’entrée du Parc. Nous nous posons pour deux nuitées d’affilées… Notre emplacement nous offre un magnifique arbre sous lequel les enfants décident que notre camp sera monté. Une fois les tentes dépliées, nous avons l’impression de dormir dans l’arbre ! Bravo !

 

On se fait chauffer un  brai sous un vent à décorner un springbok… Eh oui, il faut s’y faire dès que le couchant est là, le vent se lève. Heureusement, il retombe quelques temps après !

 

Nos nuits africaines nous offrent des surprises de temps à autre. Nous avons eu la visite de l’hippo à Santa Lucia, ce soir c’est un springbok qui vient nous rendre visite, se rapprochant de nous dans le clair de lune…

 

Ensuite ce seront les chacals qui se rapprocheront… les chasses nocturnes sont ouvertes…Nous ne sommes pas dans un zoo, ici, la vie sauvage a un sens, proies et prédateurs jouent leurs rôles.

C’est la magie de l’Afrique !

  

Réveil magique … une fois encore….

Nous ouvrons la tente et saluons le soleil…

Les springboks et oryx qui nous entourent ont déjà commencé leur journée…marcher et manger, puisque la nuit les a épargnés. Ici, ils n’ont pas de prédateurs…

  

Nous déjeunons face au soleil qui nous réchauffe avant de partir découvrir les dunes de Sossusvlei.

 

Paysage désertique, de pierres et de sable où nous croisons autruches et oryx. Les dunes rouges apparaissent à l’horizon, donnant aux mirages leur couleur rouge.

 

La première est impressionnante par sa taille et sa couleur vive.

Nous portons notre choix sur la dune 45. Un nom peu exotique mais efficace, correspondant à son point kilométrique depuis l’entrée du Parc…

La couleur orange vive explose sur le fond bleu du ciel. Le sable est fin.

La dune s’offre de profil, la ligne de crête qui s’offre à nous s’élance vers le ciel.

Son sommet est à 150 m.

 

Les enfants sont déjà partis à l’assaut de la dune d’un pas décidé. L’adage « qui veut aller loin ménage sa monture » n’aura pas raison d’eux…

L’ascension est difficile. Les pieds s’enfoncent dans le sable ramenant le pied en arrière comme si nous glissions à chaque pas.

La marche sur la crête offre parfois un sable plus compact. Le sommet semble à portée, mais plus on avance plus il s’éloigne ! Marion ira à mi sommet : Bravo !

Noémie et Bastien guère moins haut …

La vue est grandiose sur le désert.

Vaste et plat d’un côté … et des successions de dunes rouges et oranges de l’autre.

 

De retour au pied de la dune, il faut vider les chaussures… avant de repartir à Hidden Vlei. 

Nous pique niquons en compagnie d’un chacal qui semble habitué à la présence des touristes…Nous ne le nourrirons pas, c’est la règle !

 

Le ventre plein, nous partons à la recherche du Vlei. Pas d’indication pour le trouver. Un vaste plat aride rouge et blanc planté d’arbres tortueux et secs avec des roches de sable compacté, affleurant et offrant des passages de marche aisée. Nous arrivons au pied d’une petite dune qui nous bouche l’horizon.

Nous foulons son sable rouge et passé son sommet, c’est une mer de dunes que nous découvrons.

 

Nous pensons voir des traces de pas, et nous mettons sur cette piste à la recherche du vlei…Nous voici au milieu de ces vagues de sable rouge immobiles… enfin presque immobiles puisque le vent les déforment régulièrement, remodelant le paysage à son gré. Mais pour l’heure, seul un léger vent nous rafraîchi de façon bien agréable. Certains d’entre nous aurons de bons coups de soleil en récompense !

 

Mais pour l’heure, nous poursuivons notre marche au cœur de l’immensité rouge…nous remplissant les yeux de ce paysage unique.

Nous sommes perdus au milieu de rien ! Puis après une nouvelle ascension d’une dune plus haute et le vlei apparaît à nos pieds. Une étendue blanche recouverte par endroit de sable rouge apportée par le vent…un désert au milieu du désert…

 

De retour après une 1 h ½ de marche, nous tentons 100 m sur la piste de sable spéciale 4x4 mais rebroussons chemin car peu enclin à nous lancer à l’assaut des 5 km pour aller au Sossusvlei.

Nous profiterons de cette fin d’après midi à la piscine du camp. Pas chaude mais bien agréable…

 

Un peu d’école et un repas au restau du camp pour changer un peu (ce soir, nous mangerons du Koudou). 

Une nouvelle nuit au cœur de l’Afrique à laquelle nous nous attachons de plus en plus …

  

les dunes du désert du Namib
les dunes du désert du Namib


La côte Atlantique… vers la Skeleton Coast

 

Nous partons pour Walvis Bay sur la côte Atlantique, au dessus du vaste Parc des dunes du Namib Naukluft, et juste avant la Skeleton Coast.

 

Nous traversons de nouveaux déserts, de vaste plateaux de couleurs changeantes, rouge, vert voir bordeaux…parsemés de buissons avec parfois un pass qui nous fait descendre d’un niveau ! Nous sommes entre 800 et 1000m constamment.

 

Nous mettons le pied sur le tropique du Capricorne pour la première fois… le passage est marqué par une faille créant un canyon dans lequel nous descendons avant de remonter de l’autre coté !

 

Notre traversée des déserts se termine par une immensité plate où la végétation se raréfie pour finir par disparaitre. Nous approchons de la côte, le ciel bleu azur laisse apparaître au loin une nappe de brouillard… brouillard ?...

 

Nous laissons sur notre coté des exploitations de sel à destination des voisins Sud Africains pour une utilisation industrielle mais pas pour le sel de table.

 

Une immense dune de sable jaune fait son apparition. C’est la piste de sand board de  Walvis bay, plus connue sous le nom de Dune 7. La brume nous envahie progressivement…C’est en fait une tempête de sable. Le vent est fort et balaie les dunes qui sont partout autour de la ville. Des spectres de sable ondulent sur la route, nous donnant l’impression de flotter sur des nuages.

 

Une fois dans la ville, le vent est toujours aussi fort mais la brume semble être au large au bout de la baie…Notre brouillard est donc à multiples facettes !

 

En arrivant vers notre logement (un appartement), nous longeons la baie. Nous allons à la rencontre d’une colonie de flamands roses qui font face à une vaste promenade bordée de luxueuses villas ! La rue des millionnaires … Les grands ne savent plus où porter leur dévolu, les styles sont très éclectiques. Les vastes baies vitrées donnant sur la baie dévoilent des salles à manger immenses avec des patios sur l’autre coté donnant au Nord.

 

Ici nous avons maintenant bien intégrés que le Nord est notre Sud à nous autres les hémisphèriens du Nord …

Ce soir nous sommes bien heureux de dormir sous un toit…

 

Nous nous réveillons sous un ciel gris, brumeux et frais. Le vent a disparu.

Nous confions notre journée à nos bonnes étoiles qui nous mettent dans les mains de Marco de Catamaran Charters qui en un coup de fil fait le nécessaire pour nous bloquer une journée avec catamaran dans la baie ce matin et 4x4 l’après midi…

 

Nous sommes bien équipés pour les situations froides (merci Fab’ Moto ! on pense régulièrement à toi le soir en se couchant sous la tente … !) Nous apprécions donc la ballade en bateau dans la baie, d’autant que la mer est parfaitement étale. Nous partons à la rencontre des pélicans, phoques et dauphins.

 

Grands et petits sont ravis. Nous n’avons pas vu de baleines mais les dauphins sont nombreux. Le capitaine à l’humour particulier fait le show en attirant pélican à l’avant du bateau et un phoque à bord !

 

Désormais pour en avoir vu de près (sur les genous de Thierry), nous savons qu’un phoque est lourd, a des nageoires assez rugueuses et de gros yeux globuleux noirs et exorbités. Et quand il est mouillé, sa fourrure n’a rien de doux…

 

Après la matinée d’exploration, nous partons en 4x4 vers le Parc de Sandwich Harbour. C’est la fin des dunes du Namib. Celles-ci sont jaunes. Elles se déplacent continuellement. C’est pour cette raison qu’elles ne sont pas rouges. Les particules métalliques qui composent ces dunes n’ont pas le temps de s’oxyder comme dans les dunes de Sesriem.

 

Nous traversons la presqu’ile qui forme la baie. Une presqu’ile qui avance d’année en année et nécessite de dégager les fonds de la baie de l’ensablement tous les 5 ans pour le passage des bateaux à forts tonnages qui y stationnent dont d’énormes porte containers.

 

Nous croisons des chacals qui guettent les colonies de phoques, puis des springbocks qui trouvent leur nourriture dans les dunes avec les !nara melons. Un fruit amer et plein d’eau qui donne un gout amer à la viande…ainsi ils n’ont pas à craindre les chasseurs.

 

Le rivage est sauvage avec de gros rouleaux, la mer est en train de monter… elle est chargée d’algues mortes et de planctons. De temps à autre, un ou deux jeunes phoques jouent dans les rouleaux. Enfin nous entrons dans le parc.

 

Un immense désert de dunes jaunes s’ouvre devant nous. Le soleil nous a rejoint. C’est magnifique…

Notre chauffeur nous conduit dans les dunes, montant et descendant des côtes pentues. Nous sommes dans un manège, tout le monde s’amuse… on prend une leçon de conduite sur sable … gloups !

 

Nous nous arrêtons sur des « sommets » pour admirer le paysage. Nous dominons l’immensité de sable et ces dunes jaunes brillant sous le soleil qui se jettent dans l’Océan … c’est vraiment grandiose. Voici le cliché de la Namibie que j’imaginais… ce n’est donc pas un cliché mais une réalité. Nous sommes servis et heureux de nous retrouver là …

Notre repas se fait avec les occupants d’un autre 4x4 qui nous accompagnent.

 

Au milieu d’un désert de dunes … une tablée couverte d’une nappe blanche pour recevoir notre repas… C’est  complètement décalé, surréaliste… On a adoré. Nos voisins de table sont Belges d’un coté et Chinois de l’autre …Ah les vacances !

 

Nos origines champenoises mais pas chauvines, nous laisse apprécier le vin blanc gazéifié façon Champagne, venu d’Afrique du Sud …frais…

Nous apprécions ce moment à sa juste valeur…

 

Le retour est plutôt rock’n roll avec quelques ennuis mécaniques pour notre chauffeur… Néanmoins, le retour se passera bien, grâce à l’assistance du second véhicule ! Après un passage par les salins et une colonie de flamands roses nous rentrons à notre logement.

 

Ce soir, nous nous offrons un bon restau sur la baie au soleil couchant…sur les conseils de notre chauffeur du jour …

Un poisson local, le kabeljou (sorte de morue je crois ?) : délicieux ! 

Une belle journée où le plaisir s’est conjugué à 5 ! 

 

les phoques de Cape Cross
les phoques de Cape Cross


De l’odeur des phoques au désert de Brandberg

 

Nous remontons la côte vers Cape Cross pour découvrir la plus grande colonie de phoques de Namibie.

Bruit et odeur garantis !! 

 

Avant, nous faisons une petite halte auprès du loueur de notre 4x4 pour faire changer notre camping gaz qui ne marchait pas . Il était temps… Nous nous réservons un petit article à l’attention des futurs voyageurs en Namibie, concernant notre loueur, pas recommandable !

Nous quittons les dunes pour un rivage austère, et désertique avec des champs de lichen rougeâtre.

 

La mer est agitée…c’est la Skeleton coast à la mauvaise réputation pour les marins, avec ses fonds sablonneux et ses courants dangereux. La côte des squelettes… pour le marketing touristique… c’est bof ! Non ? D’ailleurs, il fait froid, le vent et la grisaille sont au rendez-vous…balayant un paysage un peu lunaire… ou dantesque…

 

Cela ne nous empêche pas de passer un joyeux pique nique en bord de mer après avoir visité la fameuse colonie de cape Cross. C’est impressionnant de voir une telle concentration de phoques. Les bagarres sont permanentes, ça se chamaille sans arrêt des phoques. Il faut dire que c’est un animal qui à horreur de vivre en communauté. Il a besoin de son pré carré, qu’il va revendiquer haut et fort. Néanmoins, il vit en colonie afin de se protéger de son prédateur terrestre, le chacal. Ca crie, ça bêle comme des moutons, ça se marche dessus, ça dore…ça sent fort ! Bref c’est un spectacle…particulier ! Nous sommes bien loin des oryx de Sesriem.

 

Après cette visite, nous remettons cap vers l’intérieur.

A peine après 30 km de la côte, nous quittons les brumes côtières et retrouvons le ciel bleu du désert : Ahh ça réchauffe… ! 

 

Campement à Brandberg
Campement à Brandberg


Brandberg et l’Art pariétal Africain

  

Nous sommes au pied de la montagne Brandberg. Une fois encore, nous nous sentons au cœur d’une Afrique sauvage et belle.

 

Notre camp le Brandberg White Lady est le long d’une rivière.

Hiver oblige, elle est asséchée, en surface tout du moins, car les lits de rivières sont caractérisés par une végétation verte malgré l’absence d’eau vive en surface…Les animaux ne s’y trompent pas car les traces de leur passage abondent…

 

Pour l’heure, nous restons vigilants quant à la présence d’éléphants, mais ce sont plutôt les ânes qui nous rendent visite. Nous avons vu de nombreuses huttes disséminées au long des routes. Des abris sommaires, parfois en tôles de récupération, tantôt en pisé ou même simplement en bois.

 

Le moyen de déplacement des habitants est la charrette tirée par un âne, voire deux ou quatre parfois !

Nous croisons des Himbas sur notre route. Leur présence au Sud de leurs terres natives semble être poussée par des raisons économiques. Elles sont systématiquement présentes dans des petites échoppes faites de bois, installées au bord des routes où elles vendent leurs fabrications, bijoux ou poupées. Au passage des voitures, elles s’agitent au bord de la route pour arrêter les voitures…Un visage de l’Afrique que nous n’avions pas encore vu depuis le début de notre périple australe !

 

Après notre nuit à Brandberg, nous rejoignons un nouveau camp proche de Twyfelfontein : Aabadi Mountain Camp. Nous faisons connaissance avec notre camp le plus exotique : les WC à ciel ouvert (comme à Brandberg d’ailleurs), dans un petit enclos de bois, avec la douche africaine, un seau percé sous un robinet. Le système est rustique et pourtant bien efficace et quel bonheur de prendre sa douche au soleil en fin de journée pour se libérer de la poussière du désert !

 

Noémie a droit à une belle salle de classe à l’ombre sous un arbre…

 

Nous partons ensuite visiter le site de Twyfelfontein, classé à l’Unesco depuis 2009, où sous la conduite de notre guide Charles, nous découvrons de nombreuses gravures sur roches. Nous sommes aux pieds d’une montagne de roches sablonneuses orangées qui dominent une rivière… asséchée pour l’instant, une rivière non permanente.

 

Les gravures sont nombreuses et dans un état de conservation incroyable, quand on pense qu’elles ont été faites il y a 6000 ans… Les artistes étaient des San, des nomades. Ils représentent des animaux : éléphants, oryx, lions, girafes, gnous mais aussi pingouins et phoques qu’ils avaient pu observer lors de leurs déplacements sur la côte Atlantique où ils s’approvisionnaient en sel.

 

La visite est très intéressante. Nous y passons plus d’une heure… Au retour, nous nous arrêtons voir une coulée basaltique avec ses orgues sur 4 m de haut au fond d’un petit canyon. Un contraste saisissant avec les couleurs ocre que nous venons de quitter…

 

Ce soir, c’est soirée au coin du brai que nous a préparé Bastien, notre chef « feu » …

 

welwitshia
welwitshia


Dors avec les éléphants…

 

Ce matin, nous passons la barrière sanitaire isolant la zone Nord de la Namibie. Notre camp est quelques kilomètres plus loin vers le nord, à Palmwag.

 

Nous sommes dans un paysage vallonné, désertique…des pierres, quelques buissons épars.

 

Nous découvrons une welwitschia…. Une plante millénaire qui pousse en Namibie. Etrange plante peu esthétique, mais qui a trouvé le moyen de vivre des centaines d’année sous un climat pourtant hostile… 

Les plus fréquentes sont des Damara milk-bush (euphorbes) mais dont le lait est toxique. Seul les koudous, oryx et rhino peuvent les manger…

 

C’est pour ses derniers que nous sommes montés ici. Nous sommes dans une réserve protégeant le rhinocéros. Une association qui se bat pour sa sauvegarde a obtenu une large concession qui s’étend jusqu’au Parc de la Skeleton coast. Cette région ne bénéficie d’aucun soutien du gouvernement… Il y a de nombreuses ethnies composant la Namibie, mais toutes n’ont pas forcément le même soutien, nous allons nous en rendre compte…

 

Pour l’heure nous nous retrouvons dans un superbe camp au cœur d’une oasis dans ce vaste désert lunaire…, roseaux et palmiers se déroulent le long d’une rivière que nous ne voyons pas mais pourtant bien présente sous terre… Partout, des panneaux nous invitent à prendre garde aux éléphants …

 

Nous prenons l’après midi pour visiter la réserve, enfin une petite partie seulement. Nous recherchons le rhino … mais sans succès.

Nous aurons droit aux oryx, springboks, autruches et girafes …

 

La piste est une vraie piste de 4x4 dans les rochers, herbes hautes et quelques traversées de lit de rivière très rock n’roll !

Céline a réussi son permis 4x4 haut la main, il ne reste plus que l’épreuve des sables… ;-)

  

Nous croisons un troupeau de zèbres que nous pouvons observer d’assez près. Ce sont des zèbres des montagnes. Ils sont différents de ceux rencontrés à Kruger. Ils sont zébrés de noir et blanc. Ils n’ont pas la bande marron des zèbres des plaines.

 

En fin de visite, le soleil donne des couleurs encore plus chaudes aux animaux que nous croisons. Descendant d’un mont qui nous faisait dominer la vaste vallée  formée par deux rivières qui se rejoignaient, nous découvrons une famille de girafes. Animal à la démarche chaloupée et aux couleurs plus ou moins foncée, qui se déplace tranquillement sur cette vaste étendue… Elles remplacent sans problème notre quête du rhino…

  

Nous décidons d’aller fêter cette journée sur la terrasse du bar du lodge…

Une terrasse face au soleil couchant dominant la rivière de roseaux, et pour clore ce spectacle, un éléphant se joint à nous en dégustant à pleine trompe ces délicieux roseaux !!!

  

Spectacle magique pour les 5 face au soleil couchant  …

Nous sommes au cœur d’une carte postale …

L’éléphant s’est enfoncé dans les roseaux, il semble s’y plaire..

 

Nous rejoignons le campement. Ce soir, nous avons du wifi…bon, le débit n’est pas excellent mais on peut quand même charger quelques articles ! Un petit détour par la terrasse pour retrouver notre éléphant glouton face au ponton sous le projecteur de nuit… l’animal est splendide…

  

Marion et Noémie sont couchées au camp, nous passons un peu de temps à la réception, enfin sur une table à l’extérieur de la réception car c’est là que le débit semble le meilleur … Céline skype avec Nanou…

 

Peu avant 22h, un gardien de nuit vient nous expliquer qu’il va nous ouvrir une porte vers la réception pour le cas où l’éléphant arriverait ici… Attendez … vous pouvez répéter, on n’a pas dû bien comprendre … Mais quand de sa torche il éclaire l’allée à l’intérieur du campement et que nous découvrons un éléphant énorme à moins de 50m de nous, nous sommes entre excitation et interrogation !!!

 

Le gardien nous explique que cet éléphant aime bien faire une petite ballade de nuit dans le camp, enfin surtout vers le camping … gloups !

Bon et bien finalement, nous allons aller nous coucher ! Nous passons par un chemin détourné que l’on nous indique. Mais à peine de retour à notre campement, nous apercevons l’éléphant qui approche du camping. Il est encore loin de chez nous, heureusement !

  

Nous le voyons passer dans un emplacement où une tente au sol est installée. Il apprécie les haies de cet emplacement. Aucun autre bruit que celui des branchages arrachés et effeuillées par l’animal … Nous imaginons ce que doivent penser les campeurs s’ils se sont réveillés…

Finalement, notre ami passe de haie en haie, celle d’une allée du camping puis de l’emplacement face à nous.

  

Il est temps de grimper à l’abri de nos tentes pour ne pas effrayer l’animal… et après tout rien ne dit qu’il va venir chez nous. Notre vaste camp est sous un magnifique arbre peu fourni en feuilles… et il semble apprécier les haies…

 

Les enfants sont du coté de l’entrée du camp… ils surveillent. Noémie dort à poings fermés.

Il arrive !

Bastien et Marion nous livrent les infos en direct … Il s’est mis à cheval sur notre barrière de campement et se gratte le ventre !!! Le bois grince mais elle est solide…

 

Il rentre dans notre camp… silence complet ! Le pas est feutré. Un monstre pareil et pourtant il ne fait aucun bruit en marchant. Nous n’avons plus d’info des enfants … soudain Noémie se met à parler (ou crier !). Elle rêve. Au moment où l’éléphant frôle nos tentes… les grands font tout ce qu’ils peuvent pour la calmer…gloups ! Noémie en se réveillant comprend tout de suite : C’est Elmer qui est là !

 

Silence… il est juste à coté de nous. Nous pensions qu’il était passé devant, finalement il a pris le passage le plus étroit derrière nous …

Soudain nous entendons un bruit comme si il  trainait quelques choses… Nous avons replié nos chaises… est-ce qu’il les aurait attrapées ?

Un bruit de frottement… Un paillasson que l’on frotte.

 

Nous ouvrons notre fenêtre de tente du coté de l’arbre du camp…et là ! Il est juste en face de nous … à se frotter la panse contre le tronc d’arbre … Bon à priori l’arbre devrait tenir… mais c’est impressionnant… et quand il décide de changer de position et de se gratter la tête après avoir délicatement passé ses défenses de chaque coté du tronc, on a un peu l’impression de ne pas peser bien lourd… Et sa séance de frottis n’en finit pas.

La question est, par où et quand va-t-il partir…

Le spectacle est magique même si on ne peut pas s’empêcher d’imaginer le pire !

 

Finalement, il décide de faire demi-tour, tout doucement sans rien casser, il enjambe un petit muret qui nous sépare du chemin allant vers une piscine du camp…Ouf ! Nous guettons les bruits…il a retrouvé des buissons qui lui plaisent…

Il ne reviendra pas nous voir !

 

Nous avons vécu notre grande soirée d’Aventure Africaine !

Tous heureux de ce souvenir extraordinaire …

 

scéance de gymnastique pour les girafes
scéance de gymnastique pour les girafes

ETOSHA


Après un bon petit dej’ au lodge à se raconter notre soirée, nous repassons la barrière sanitaire pour prendre la route du Parc National d’Etosha.

 

Nous découvrons de vastes paysages arides, d’arbres et de buissons. Après avoir soulevés la poussière, nous retrouvons une route asphaltée à l’approche du parc.

 

Nous nous arrêtons dans un B&B juste avant l’entrée du parc. Cet arrêt nous offre l’occasion d’approcher des guépards dans la réserve de l’Eldorado B&B.

 

Nous sommes ravis de cette pause sous un toit entre 4 murs en pierre. Nous avons 2 chambres très joliment décorées et confortables dont une avec une terrasse couverte et cuisine extérieure… Nous savourons cette halte.

Noémie profite d’une nouvelle classe, dans le vaste patio du restaurant …

 

Le lendemain matin, nous entrons dans le Parc d’Etosha.

Aucune comparaison avec le Parc Kruger.

 

Nous entrons par la porte Sud. Nous allons visiter la partie Est du Parc. L’ouest n’est accessible qu’avec des tours ou en dormant dans un lodge luxueux de l’entrée Ouest.

 

Le paysage est plat. Nous entrons par une forêt de feuillus. Nous sommes en hiver, pourtant nous retrouvons des arbres au feuillage d’automne…Le sol est blanc… Nous tentons une piste vers le Nord Ouest… Nous changeons de décor, même si nous ne trouverons pas de relief dans le parc, la végétation varie. Nous sommes dans une savane herbeuse avec quelques buissons secs …Nous croisons de très nombreux springboks.

 

La carte nous indique un point d’eau…il est a sec… Nous commençons un peu à comprendre comment interpréter la carte du parc que nous avons acheté. Le parc dans cette partie est composé en très large partie par l’Etosha Pan. Un vaste lac asséché qui se remplit d’eau en été (pendant la saison humide), alimenté par des cours d’eau. Il devient un refuge pour de nombreux oiseaux, flamands et pélicans. Pour l’heure, il n’est qu’un immense désert qui se perd à l’infini, d’un sol verdâtre, craquelé… paysage étrange…

 

En nous en approchant, nous croisons des animaux tels que des Oryx ou des autruches…de nombreuses traces nous montrent que ce désert profite aux animaux malgré son aspect. Nous nous rendons à un point d’eau en bord du Pan, par l’Ouest. Il offre un refuge à des oiseaux et des oryx…Nous aurions aimé des éléphants ou des lions…Ce n’est pas un zoo, il faut laisser la nature se découvrir…

 

Nous croisons dans le désert blanc, en repartant de ce point d’eau, un troupeau de gnous qui lève la poussière en migrant vers le point d’eau. Un vrai spectacle de reportage animalier de télévision…Nous sommes dans le film !

 

Nous retournons vers la zone Sud du Pan en avançant vers l’Est…

La route offre peu de rencontre avec les animaux. Nous avons compris qu’en cette saison, les points d’eau sont les lieux de rencontre des animaux.

 

Voici la magie d’Etosha. Rencontrer une forte concentration d’animaux qui se mélange autour d’un point d’eau. Nous n’observons pas un groupe d’espèces mais plusieurs qui cohabitent, avec de toute évidence, une préséance sur le droit d’accès… ou une crainte…

 

Un troupeau d’oryx quitte la mare et un troupeau de zèbres arrive…Une hyène tourne et les zèbres et koudous qui arrivaient s’arrêtent 100 m avant, aux aguets, méfiants, et fixant la progression du prédateur.

  

Quand le lion dort ...
Quand le lion dort ...

Nous aurons la chance d’observer un lion ronflant sous un arbre avec deux lionnes allongées mais surveillant. Aucun autre animal ne vient boire …

 

Dans une plaine de buissons herbeux, nous voyons un troupeau d’éléphants se  déplaçant tranquillement en file indienne.

Ils sont énormes avec de gigantesques défenses. L’un d’eux plus gourmand est à la traine loin derrière…Ils longent la route avant de la croiser…Ils ont mis le cap vers un point d’eau où nous nous rendions. Aucune manifestation à notre égard ou à celle des autres voitures présentes … ils nous ignorent…la présence des voitures leur semble familière. Le groupe n’a pas de petit, peut être est-ce là une autre raison de leur tranquillité… En principe, les males sont solitaires, nous décidons tout de même de les cataloguer comme tel…une bande de potes qui se rend à l’apéro J… Nous décidons de rejoindre le point d’eau et de les attendre…

 

A notre arrivée, nous découvrons un spectacle extraordinaire. Tous les animaux se sont donnés rendez-vous ici : Springboks, oryx, autruches, zèbres, chacals… C’est l’arche de Noé qui a débarquée !

Les zèbres s’approchent trop des autruches …elles gonflent leurs ailes pour récupérer leur espace de tranquillité…Le chacal se fait pourchasser par deux zèbres protégeant le groupe… un oryx se fait chasser par un de ses congénères…deux jeunes springboks jouent à se chamailler comme des enfants…

 

Magique ce spectacle… Un régal pour chacun, l’observation n’a de cesse…Les éléphants sont sur le chemin, nous les voyons arriver de leur démarche tranquille. Les derniers mètres se font à un pas plus rapide…Non, il ne passe pas par l’aire où les véhicules sont assemblés…Ils nous ignorent complètement. La course au point d’eau se fait avec l’ensemble des animaux à proximité qui observent leur arrivée …avec respect ? ou crainte ?

 

Les vieux éléphants boivent siphonnant une zone du point d’eau qu’ils affectionnent et se vidant ensuite l’eau dans un bruit de chasse d’eau au fond de leur bouche … Un spectacle extraordinaire que nous offre Etosha…

 

Deux jours durant, nous poursuivrons ce spectacle aux points d’eau, parfois vides de présence, parfois sous affluence…Certains points d’eau sont alimentés de façon non naturelle, d’autres le sont naturellement.

 

Notre première journée nous offrira aussi de croiser un rhino seul dans le bush, grâce à l’œil aguerri de Marion qui fait concurrence à Céline sur ce point !

 

Notre camp est à Halali. Un point d’eau est accessible depuis notre campement.

En y arrivant en fin d’après midi, nous y découvrons un éléphant qui boit et de l’autre côté, un rhino qui barbote…En toile de fond le soleil se couche…Il n’y a pas de nom à un tel spectacle…Le calme règne autour du point d’eau…un silence religieux…La nature se donne en spectacle dans un décor de carte postale…

 

Après le brai du soir… nous y retournons pour une observation de nuit.

La nature nous présente un autre visage…La tension des prédateurs nocturnes est là…

 

Nous sommes accueillis par des cris pas si lointain … un léopard selon nous… et puis un barrissement aussi, plus proche encore…

 

A notre arrivée, un groupe d’éléphants est assemblé autour du point d’eau. Un plus jeune se tient à l’écart Il a déjà de belles défenses. Oreilles écartées, trompe en l’air, il tourne le dos au point d’eau et fait face au bush plongé dans le noir. De temps à autre, un barrissement et une charge de quelques mètres. Soudain, nous découvrons dans la limite de la lumière de l’éclairage du point d’observation, l’ombre d’une hyène qui hésite à s’approcher. Le reste du groupe d’éléphants est tranquille. En fait, les hyènes sont plusieurs, mais elles n’approcheront pas du point d’eau tant que les éléphants y seront…

 

Les hyènes disparaissent…le guetteur est toujours en observation. Puis le groupe va s’éloigner et repartir d’une marche tranquille dans le bush sombre. Un éléphant est resté à boire de son coté, il est décidé à rester…le guetteur est toujours là…

 

Au bout de plusieurs minutes, un barrissement lointain…puis notre solitaire rejoint le guetteur et part littéralement en courant, comme pris de panique….Puis le silence complet retombe sur notre scène…La nuit écrase tout…Un petit lapin sort de son terrier et se donne en spectacle… c’est l’entracte !

 

Des ombres bougent. Nous guettons… ce sont des hyènes qui s’approchent avec leur  démarche caractéristique par leur arrière train bas comme si elles pliaient leurs pattes arrières. Elles sont trois puis cinq. Elles donnent des regards dans tous les sens…aux abois ou en chasse…les deux sans doute. Elles rejoindront la nuit noire et pourtant ils semblent qu’elles sont là en lisière à attendre. Leurs yeux brillent dans la nuit.

 

Au bout de plusieurs minutes, une maman Rhino et son petit abordent le point d’eau. La mère sur le qui vive, et le petit tout tranquille. Ce sont des rhinos noirs.

 

Ils boivent…la mère est méfiante…Un bruit vient du bush… les hyènes ? Non un éléphant sort de l’ombre juste derrière eux…les deux animaux marquent un arrêt et se regardent avec insistance…Le rhino grogne, l’éléphant fait face en écartant grand les oreilles. Le petit rhino continue de boire comme si rien ne se passait… l’éléphant veut passer pour aller boire mais les rhinos sont entre lui et l’eau. Sans se quitter du regard et dans un mime de prêt à charger, l’éléphant va contourner le couple …un véritable numéro de cirque dans sa démarche tout en continuant d’agiter large ses oreilles. La mère rhino est agressive, prête à en découdre avec l’éléphant qui est, quant à lui davantage sur la défensive. Finalement, l’éléphant rejoint le bord de l’eau 10 m plus loin, la tension entre les deux bêtes est retombée…Spectacle de la survie des animaux sauvages où le danger pour les petits est permanent…Il ne fait pas de doute qu’un animal sauvage est dangereux mais il l’est davantage lorsqu’il y a un petit dans le groupe, nous l’avions déjà observer avec les éléphants à Kruger…

Quel privilège d’assister à cette vie nocturne, du haut de nos rochers…à l’abri.

 

Les hyènes se font entendre, elles n’osent pas s’approcher. Nous en apercevons une, le rhino la méprise…

Le couple de rhino repartira s’enfoncer dans la nuit noire…

 

Un autre face à face s’offrira encore à nous lorsqu’un nouvel éléphant arrivera au moment où le premier partait. Ils se regardent en se faisant face à 2 ou 3 m l’un de l’autre. Le silence plane sur le point d’eau et pourtant c’est évident qu’ils se parlent. Cette discussion entre les deux est émouvante. Il est rare de voir de façon aussi évidente que ces bêtes se « parlent »…c’est un spectacle quasi surnaturel… une sorte de discussion entre 2 muets. Les éléphants communiquent entre eux par des ultrasons qui ne nous sont pas audibles. Puis l’un d’eux semble saluer l’autre de la tête et la trompe avant de partir dans le bush… Incroyable…

 

Lorsque l’éléphant repartira, une hyène semble le suivre…

Les autres hyènes attendront que tout soit calme pour réapparaitre au bord de l’eau. Elles seront rejointes par des chacals puis des renards….

 

Il est tard les animaux ont quitté la mare depuis un moment…Nous décidons de rentrer au campement nous coucher ébloui par ce spectacle inimaginable que nous venons d’avoir la chance de découvrir…

Afrique magique on l’aime !

 

Le lendemain nous quittons rapidement le camp qui n’est pas très agréable car sur une grève où la poussière se lève à chaque véhicule ou sous le vent qui s’est levé ce matin.

Nous croiserons notre unique hyène de jour dès le premier point d’eau…

Nous assisterons à la sieste du roi des animaux.

 

Nous verrons un troupeau de girafes s’abreuver en s’inclinant de ses jambes avant pour permettre à son immense cou d’atteindre l’eau… Un vrai spectacle d’équilibriste. Les petits écartent leurs deux pattes dans un grand écart artistique. Le retour sur pattes est se fait par un rapprochement d’une jambe vers l’autre ou pour certains jeunes d’une sorte de petit saut ou les 2 pattes se rejoignent à pieds joint d’un seul coup !

 

Nous traverserons de larges plaines d’une herbe verte au bord du pan ou des centaines de bêtes déambulent… zèbres et gnous réunis….des plaines de savane jaunie où se promènent girafes ou éléphants. Nous apercevrons même un Serval dans les hautes herbes sèches le long du pan. Céline verra un guépard assis dans les herbes faisant face au soleil qui descendait. Il ne nous laissera pas le temps de l’observer car le temps de  s’arrêter, il se sera déjà échappé sous le couvert des petits arbres et des herbes…

 

Etosha est vraiment un parc splendide et nous laisse des images fabuleuses en tête… 

Noémie ne voulait pas partir d’Afrique sans voir un lion….c’est fait.

 

Nous quittons ce pays heureux de nos rencontres.


Une autre Afrique - Rundu - frontière avec l’Angola

 

Nous poursuivons notre périple au milieu de paysages arides, d’arbres et de buissons.

 

La piste nous fait passer dans des zones de pâturage immenses pour le bétail faites de taillis d’épineux au milieu de grands arbres aux couleurs d’hiver, ou bien vert comme en été…

 

Certains arbres sont en fleurs. La sortie de l’hiver austral est proche. Les jacarandas ont des fleurs formant des grappes de fleurs violettes. D’autres arbres éclatent comme des soleils avec leurs fleurs rappelant le mimosa…Nous en voyons souvent.

Nous ferons une halte pour découvrir un baobab géant classé « monument national », rien que ça … Quel arbre !

 

Nous seront souvent accompagnés par des familles de phacochères qui semblent jouer à traverser devant nous….

 

A mi parcours, nous rejoignons la route qui nous mène à Rundu. Une belle route en bitume…la classe !

 

Nous passons la barrière sanitaire une fois encore mais cette fois ci pour nous enfoncer dans le nord du pays…

Etrange pays qui coupe son propre territoire d’une barrière d’isolement sanitaire entre le nord et le sud… entre son peuple « civilisé » et son peuple à la vie rurale et sans aucun doute moins développé…le bétail du nord ne peut franchir la ligne sanitaire, il ne peut être vendu dans le pays ou vers un quelconque marché d’exportation…On appelle cela du bétail de subsistance…et non pas commercial…étrange pays…

De fait, la vie change. Nous découvrons une autre Afrique.

Des villages s’égrainent le long de notre route.

Des regroupements de camps clôturés. Des palissades de bois au milieu desquelles sont construites des cases rondes en pisé et en toit de chaume et des cases en bois à la forme cubique. Un enclos ceint d’une barrière en bois ou de branchage d’épineux déposés au sol.

Parfois il n’y a qu’une case au milieu de l’enclos…est-ce la taille de la famille qui le détermine ?

Dans  ces concentrations de camps que nous appelons des villages, car rien ne l’indique…parfois un sanitaire, façon cabine de chantier, d’un rouge ou bleu impossible à rater, semble être le sanitaire commun.

Mais au final, les camps ressemblent à nos maisons, il y a la cuisine, les cases où dormir, le vaste abri ouvert où l’on se rassemble comme dans nos salons… à la différence que leurs « pièces » sont des cases, des rondavels ou de simples abris, un peu épars dans l’enceinte de leur camp, leur maison en fait…

Des échoppes en tout genre comme des bars, des magasins ou des étalages de bois, de chaume, de poterie, des fruits, des sculptures…. Tout se vend, tout se trouve…

 

Et nous retrouvons les marcheurs  tout le long de la route. Mais ici pas d’auto-stoppeurs…On marche souvent avec des fagots de bois sur la tête, des baluchons, des paniers ou ses jerrycans d’eau.

 

 

L’eau est accessible dans de grands réservoirs hauts perchés que l’on voit de temps en temps, ou bien suivant les lieux, ce sont parfois des puits avec une pompe où les habitants viennent remplir leurs jerrycans. Les habitants proches des rivières profitent de cette proximité et nous découvrirons des « lessives partie » qui décorent les berges de nombreux vêtements colorés séchant sur l’herbe !

 

Sur certains toits de chaume, parfois une parabole apparait ou de petits capteurs solaires…Que peuvent bien penser tous ces jeunes qui habitent ici et qui accèdent au monde occidental par le biais de ces rares télévisions ? Quel décalage entre nos deux mondes… un vrai gouffre… le riche est sur la route, et eux marchent au bord… Cependant, nous ne verrons pas de misère là où nous passerons, mais une vie extrêmement rurale, d’éleveur ou d’artisans, avec des enfants pleins de vie…

 Des attroupements de gens attendent un bus…au milieu d’eux des valises… surprenant mélange…

La population est très jeune. Les femmes portent l’enfant dans le dos accroché par une couverture ou un foulard, les hommes tiennent la main de leur enfant….Les ados reviennent de l’école dans leurs uniformes.

Les lieux de rencontre sont à l’ombre des arbres ou sous les abris des villages. Nous y voyons partout des regroupements d’adultes ou d’enfants, qui discutent, se reposent, jouent, vendent leurs produits, se tressent les cheveux… l’arbre à palabres ! Les enfants investissent parfois les aires de pique nique (une table et des bancs en béton) pour y jouer.

 

Une autre Afrique…très vivante. Pourtant ici, le virus du sida fait un vrai ravage, en tous les cas, c’est ce que nous apprenons dans nos lectures. Nous constatons tout de même que la population est très jeune. De fait, il est très rare de voir des personnes âgées (espérance de vie environ 53 ans).

Une autre Afrique… Nous entrons dans une Afrique qui nous montre un nouveau visage…

 

Nous arrivons à Rundu.

Nous traversons la ville qui grouille de monde dans tous les sens. Ce soir, ce n’est pas camping ! Notre lodge est au bord de la rivière Kavango. Sur l’autre rive, l’Angola nous fait face.

Nous sommes dans un climat quasi tropical. Nous sommes à plus de 30°C, cette nuit nous n’aurons pas froid ! Nous allons aussi faire connaissance avec les moustiques qui jusqu’à présent nous épargnaient…

Nous nous reposons dans des chambres décorées très localement. C’est très joli et confortable…Un jolie parc fleuri et arboré.

Nous aurons aussi l’occasion de découvrir quelques parfums inconnus comme le jus de baobab ou de maguni qui font d’excellents sorbets maison … Le curry est une épice très utilisée en cuisine et offre d’excellents plats à base de poulet. Le petit déjeuner du lendemain nous fera découvrir confitures maison et miel de fleur de baobab …

Le lendemain matin, nous nous y reposons et tardons à partir… Nous profitons du cadre et Noémie essaie une nouvelle classe sous un magnifique flamboyant de Madagascar !

 

Rencontre avec les hippos de la rivière Kavango
Rencontre avec les hippos de la rivière Kavango

La rivière Kavango

  

La rivière Kavango va nous accompagner aujourd’hui.

 

Nous avons peu de route pour rejoindre notre camp au bord de la rivière, juste avant la bande de Caprivi, alors nous prenons notre temps.

 

Céline et Marion se jettent dans la trépidante Rundu à la recherche de tongs pour Marion qui a « détongué » la veille …C’est finalement dans les marchés qu’elle trouvera son bonheur, après avoir tentée sa chance dans de nombreux magasins. Eh oui, sur les marchés africains, on trouve de tout !

On achète une saucisse chaude, un œuf dur, un bonbon ou même une simple pomme…on s’achète une tasse de boisson à base de millet : on paye, on boit, on rend la tasse et on poursuit son chemin…

Nous prenons la route …goudronnée ! Peu avant notre camp, nous passons à coté des Popa Falls . De petites chutes sur la rivière Kavango. La rivière est large, bordée de vert et après les vastes espaces minérales que nous avons traversés, le spectacle nous enchante. La chaleur ne nous quitte plus, nous allons profiter de la piscine du camp ! Joie pour tous !

Nous sommes accueillis très chaleureusement à notre arrivée. Le lodge donne sur la rivière face au couchant… la vue est magnifique…Nous apercevons sur l’ile en face de nous un troupeau d’hippo ! Notre hôtesse nous fait la visite du camp, nous présente les emplacements disponibles et nous laisse choisir…

 

Nous tombons sous le charme de l’emplacement au bord de la rivière. On nous assure que les hippo qui se prélassent désormais dans la rivière juste en face de nous, ne viennent pas au camp et préfère rester sur l’ile… Nous décidons de lui faire confiance, et puis après tout, nous ne risquons rien si nous sommes vigilants … !

Le camp est un véritable havre de paix au bord de l’eau. Après nous être nous prélassées dans la piscine, nous profitons de la vaste terrasse sur la rivière pour nous régaler de ce nouveau coucher de soleil africain…un verre de vin sud africain à la main…Faut-il continuer à dire que nous vivons ces instants de bonheur dans des cadres aussi splendides avec un savoureux plaisir…Le parfum africain de notre aventure est au-delà de toutes nos espérances …

Après le brai, une fois de plus préparé par Bastien, nous admirons la voute étoilée avant de nous glisser dans nos tentes  …

Les hippo nous feront quelques coucous depuis la rivière mais ne viendrons pas nous déranger….

 

La route du lendemain étant courte, nous avons décidé une fois encore de prendre notre temps…Nous nous offrons une ballade en bateau sur la rivière…croisière privée puisque nous sommes les seuls ce matin …Nous partons à 8h30 et glisser sur l’eau à cette heure-ci est un vrai plaisir… Notre guide nous amène jusqu’au Popa Falls puis revenons en arrière et descendons longuement la rivière….C’est une belle occasion de découvrir la vie sur ses rives…

 

Habitation au bord de la rivière Kavango
Habitation au bord de la rivière Kavango

Des pêcheurs remontent leur pêche du petit matin …de pleines bassines de poissons, des femmes font la lessive au bord de l’eau, d’autres se baignent. Là-bas, sous un arbre, un homme fait la sieste…

 

Le bétail profite librement des hautes herbes grasses …des petits jardins clos ou des villages ponctuent la vie sur ces berges…

Et puis il y a aussi la faune, très riche que nous pouvons apprécier de près.

 

Des hippo, bien sûr qu’il ne faut pas importuner de trop près lorsqu’ils se baignent. Le mâle se déplace très vite vers le bateau si nous lui apparaissons comme menaçant pour son groupe. Les crocodiles se prélassent ou se jettent à l’eau sur notre passage…plutôt par crainte que par agressivité ! Nous approcherons d’un varan sur la rive, grâce à l’œil aguerri de notre guide. Et puis, il y a les oiseaux qui sont présents, cormorans, oies ou African Data, un oiseau au long cou ressemblant à un serpent.

 

Après  ce début de journée tranquille, nous quittons notre camp pour partir vers le Botswana.

 

Juste avant la frontière, nous traversons la réserve de Mahango (une partie du parc de Bwabwata) qui bien que petite, offre une forte concentration d’animaux le long de la rivière qui s’étale et prend ses aises dans de vastes marécages d’un vert bien gras…

Nous commençons par apercevoir des éléphants avant d’en retrouver sur notre piste… Ils sont beaucoup moins placides qu’à Etosha…Nous restons bien à distance et les regardons depuis la voiture !

 

Les koudous, springboks, phacochères et zèbres sont nombreux. Nous rejoignons un baobab géant qui borde les vastes berges du Kavango. La descente de voiture offre une belle vue sur ces vastes étendues vertes où, de partout, nous observons des animaux. La chaleur est torride, l’air est brûlant. L’arrêt pique nique est compliqué ! Les enfants et nous patientons avec un paquet de chips…

Botswana

Superficie : 581 726 km² (la grande majorité étant constituée par le désert du Kalahari)

Population : 2 155 784 habitants (estimation juillet 2014)

Densité de population : 3,65 hab./km², l'une des plus faibles densités au monde

Capitale : Gaborone

Monnaie : le pula signifie "goutte de pluie"

Langues :  l'anglais est la langue officielle.

L'idiome bantou est compris par 78.2% de la population (langue nationale). Les San parlent des idiomes khoisan, caractéristiques des langues à clics.

Symboles nationaux : le zèbre et l'éléphant, l'épi de sorgho

Taux d'alphabétisation : 84.5%

 

Bienvenue au Botswana !
Bienvenue au Botswana !

Entrée au Bostwana

 

La sortie du parc nous amène tout de suite à la frontière. Nous nous lançons dans la paperasserie administrative.

 

Les petites fiches de sortie de Namibie avec un douanier débordé…Nous devons patienter, car de l’autre côté du guichet, ce sont les entrée en Namibie et un bus de touristes accapare la seule fonctionnaire attitrée à ce poste  alors que les autres ont tout l’air de s’ennuyer fermement… On s’agace en bouillant dans notre jus, et finalement un officier sorti d’on ne sait où vient s’occuper de nous…

 

Nous passons ensuite au guichet suivant pour le véhicule et remontons en voiture pour recommencer le même sport pour l’entrée au Botswana…La fonctionnaire n’a rien d’accueillante…tant pis…on sourira quand même. En partant, on nous rattrape au vol …il faut payer une petite taxe…L’officier cette fois-ci est très souriant, il décore même son explication d’un petit bonjour en français ! Nous voila rassurés, il y a des Botswanais sympas ! Finalement, c’est comme partout …

 

Les routes sont goudronnées au Botswana ! Bon d’accord, il faut faire attention aux trous, aux piétons, aux ânes, aux chèvres, aux moutons… D’ailleurs, à peine la frontière passée, nous sommes arrêtés par un check point de police. L’officier qui nous arrête parle très très doucement… il nous semble comprendre que nous devons descendre car ils ont un message pour nous… (non Bastien, pas un massage !). On est déjà connu ici ??? Bon finalement nous nous retrouvons sous une toile de tente sur nos chaises, comme à l’école, avec une officier de police qui nous délivre les bons usages de la conduite au Botswana… pourquoi pas … Cinq minutes plus tard, nous reprenons le bitume.

 

Paysage assez plat, de forêt sur un sable orangé…beaucoup de baobabs… Les piétons on refait leur apparition le long de la route… les villages sont à l’image de ceux qui jalonnaient les routes de Namibie ces derniers jours.

 

Et c'est parti pour 15 km de pistes ensablées !!
Et c'est parti pour 15 km de pistes ensablées !!

Il fait très chaud, on tente l’arrêt pique nique sous un arbre mais les mouches et la chaleur nous coupe l’appétit … on choisit de poursuivre notre route jusqu’à notre camp sur le delta de l’Okavango…

 

Pas d’indication routière ici… et les villages sont très peu souvent indiqués… Pas de GPS pour se repérer alors on fait marcher le contact humain …

Finalement on est sur la bonne route et on finit par arriver dans le village où commence la piste de 15 km vers notre camp… seulement accessible au 4x4…gloups ! Bon c’est notre épreuve 4x4 de l’Afrique, on le savait depuis le début en réservant ce camp, alors maintenant il faut y aller ! On a un peu de mal à trouver le début de la piste, et les habitants croisés ne parlent pas tous anglais pour nous aider…

 

On arrive sur la bonne piste, il y a de temps en temps des petites flèches peintes à la main… terrain plat et sablonneux … dès le début on s’enfonce, il n’y aura pas moyen d’avancer comme ça, il faut passer le 4x4… des enfants du village s’éclatent en nous voyant ensablé… c’est l’attraction ! Nous ne sommes plus dans le village, nous sommes en fait dans une pâture avec un peu d’herbes quelques vaches et encore quelques cases. Ce n’est que le début de la piste.

 

Le 4x4 nous sort sans problème de notre position…Nous avons 45 minutes de piste. Tantôt des vastes pâtures vertes et sableuses, tantôt des forêts…la piste est étroite et quelques souches affleurantes sur le bord menacent nos roues. Dans les ornières sableuses, les vaches qui trainent sur notre chemin comprennent qu’elles doivent bouger ! Céline n’a pas envie de s’arrêter dans les sables mous. La conduite est sport et demande une concentration importante mais au final tout le monde rigole dans la voiture.

A l’arrière, c’est le parc d’attractions et devant Céline s’amuse au volant de son 4x4 !

 

Notre campement dans le delta de l'Okavango
Notre campement dans le delta de l'Okavango

 

On finit par franchir la porte du Guma Lagoon Camp ! Bravo Céline ! Permis 4x4 obtenu haut la main !

Nous sommes arrivés au bord d’un lac dans le delta…le bout du monde …

 

Nous y restons 2 nuits et la voiture demain ne bougera pas, ce sera le bateau sur le delta !

 

En attendant, nous profitons du cadre paradisiaque pour nous reposer…une large terrasse domine le vaste lac bordé de papyrus… le soleil se couche dans notre dos et embrase les berges face à nous … c’est beau, paisible … nous sommes dans le delta de l’Okavango … Quelle Aventure extraordinaire … C’est une drôle de sensation de réaliser jusqu’où nous avons poussé notre chemin… Nous vivons au cœur des paysages que nous ne connaissions que dans des livres où des reportages télé… Sensation étrange … Nous savourons notre chance … une fois encore !

 

Noémie s’offre une vaste classe ouverte sur le Delta…


Promenade dans le delta de l'Okavango
Promenade dans le delta de l'Okavango


Le delta de l’Okavango

 

Notre campement est sur du sable, au bord de l’eau sous des arbres et des palmiers. Marion a monté le hamac … humm ! On est bien !

 

Le soleil se lève devant notre campement. Il fait bon, le soleil ne nous écrase pas encore… une belle journée commence.

Une journée de bateau dans le delta nous attend. Nous avons décidé de faire une balade le matin et d’en refaire une autre au coucher du soleil.

 

Notre chauffeur de bateau nous accueille. Nous avons droit au joli gilet de sauvetage orange… soit ! Cela fera une jolie touche de couleur sur les photos ;-)

Nous partons  vers l’Est, la traversée du lac se fait plein gaz… !

Une fois le lac passé, nous sommes dans un canal au milieu d’îles de papyrus et de roseaux. Parfois une île de terre ferme avec quelques arbres…Etrange monde aquatique du delta !

 

Nous croiserons de nombreux oiseaux tout au long de la balade. Des oiseaux de toutes sortes, des hérons blancs et marron, des aigrettes blanches, des oiseaux pêcheurs comme le King fisher, un minuscule oiseau très coloré qui se jette sous l’eau pour pêcher, des cormorans et l’African data…

 

Nous apercevrons un couple d’aigle marron perchés sur des roseaux …Et puis, les crocodiles aussi ne sont jamais loin même s’ils n’aiment pas trop se laisser approcher par le bateau, et plongent rapidement quand nous faisons demi-tour vers eux !

Parfois, le canal se rétrécit laissant à peine passer le bateau… ça rit aux éclats dans le bateau ! Noémie adore !

 

Après une heure de navigation, nous avons rejoint le Main Stream… une rivière. Bien plus large. Le delta est ainsi alimenté par plusieurs rivières.

Nous voyons de très nombreux aigles pêcheurs à tête blanche (des pygargues). Nous pouvons les observer de très près. Ce sont des oiseaux majestueux et d’une envergure très impressionnante.

Notre guide nous fait observer, à proximité d’un regroupement d’oiseaux sur les papyrus, la présence de bulles. Ce sont les poissons ! Il nous fait une petite démonstration de pêche… en à peine 2 minutes, ça mord, un poisson tigre aux dents très impressionnantes !

Après près de 2h de navigation dans le delta, nous reprenons le chemin du camp. Notre chauffeur accélère ! Une patrouille de police fluviale nous interpelle…non ok, on peut repartir… que cherchent-ils ? Mystère…

 

Alors que dans le bateau, tout le monde s’assoupit… un éléphant nous surprend. Il est sur une île, à manger sous un arbre au bord de l’eau. On s’en approche de très très près, et il n’apprécie pas …Il nous le fait comprendre.

Notre guide nous dit que dans l’eau, il ne chargera pas… on recule quand même… Il est magnifique avec des défenses énormes !

C’est une magnifique rencontre dans le delta…

Tout le monde prend plaisir dans cette balade …

 

De retour au camp, lorsque le bateau s’arrête, nous ressentons immédiatement la chaleur du soleil … Nous croisons le responsable du camp, qui nous demande si nous sommes au courant qu’il y a une piscine…euh ? Ben non ! Justement hier, on se disait qu’il ne manquait que ça pour être au top ! C’est chose faite !  Nous nous retrouvons tous les 5 à l’eau … ouf ! Qu’est-ce que ça fait du bien !

L’après midi sera consacré au repos …

 

Nous remonterons à bord le soir pour chercher les hippos…que nous ne trouverons pas. Mais nous retrouverons les oiseaux et assisterons à un coucher de soleil sur le delta extraordinaire… Notre chauffeur nous offrira un petit passage de conduite rock’n roll dans des bras d’eau assez étroits qui feront encore l’unanimité…

Notre séjour sur le delta restera une étape hors du temps dans un cadre paradisiaque… Le lendemain, l’étape étant courte, nous resterons la matinée à poursuivre notre repos dans ce bout du monde avant de remonter vers la Panhandle, au dessus du delta.

Notre nouvelle étape ne sera pas mal non plus, puisque nous nous retrouverons dans des cabanes très sympas au bord de la rivière. En plus, on nous offre deux cabanes pour le prix d’une ! La piscine est sympa dans un très joli cadre au bord de la rivière…

On en profitera pour manger au restaurant… un petit bateau vient nous chercher au camp pour nous y conduire…

 

Notre prochaine étape nous conduira de l’autre coté de la bande de Caprivi, en Namibie…pour la dernière fois, cette fois-ci…Les formalités des traversées de frontières n’ont plus de secret pour nous … Nous maitrisons bien maintenant…

 

Nous retrouverons un bout de piste pour atteindre notre camp.

Demain, nous arrivons au Parc de Chobe, au Botswana. De nouvelles rencontres avec les animaux sauvages nous attendent, en plus cette fois-ci, le camp est dans le parc…sans clôture …

 

Ah l’Afrique !

 

la rivière Chobe
la rivière Chobe


Parc de Chobe - Botswana 

 

Nous repassons la frontière vers le Botswana pour la seconde fois.

 

Un attroupement de babouins et quelques beaux spécimens de baobabs marquent la frontière. Nos douanières sont très souriantes, et nous lancent un « bonjour » à la française.

 

La rivière Chobe marque la frontière naturelle entre les deux pays. Dès son passage, nous nous engageons dans le parc de Chobe.  Nous sommes dans une forêt d’arbres sur un terrain sablonneux. Nous avons une bonne vingtaine de kilomètres avant le camping de Ihaha. A l’entrée du parc, on nous a dit de compter une heure et demie, en prenant le temps d’observer les animaux.

Il est vrai qu’avant même d’entrer dans le parc, nous apercevions déjà des éléphants dans la forêt…

 

La piste est sablonneuse et le terrain plutôt pentu puisque notre route nous fait redescendre vers la rivière.

Par endroit, nous pourrions être sur le flan d’un volcan. De vastes terrains constellés de roches plus ou moins petites avec quelques rares buissons…

 

Nous nous retrouvons à coté d’une girafe avant de rejoindre la piste le long de la rivière. Pas farouche du tout… La rivière est bordée d’immenses étendues d’herbes vertes qu’elle recouvrira dès la saison humide.

Pour l’instant, il s’agit d’une vaste pâture où nous observons aisément des zèbres … En été il est facile de voir des animaux en restant au bord de la rivière.

 

Nous pourrons observer des hypotragues que nous n’avions aperçus que de loin dans la réserve de Mahengo…. A l’entrée du Botswana, des koudous et des élans. Et bien sûr toujours des babouins…

Au détour d’une piste nous croiserons la route de troupeau d’éléphants qui semblaient remonter dans les terres après être allés profiter de la rivière.

 

Visite surprise à notre campement
Visite surprise à notre campement

A notre arrivée au camp, c’est une girafe qui nous attend sur notre emplacement.

Ce sera un vrai moment de pur plaisir que de se retrouver ainsi à quelques mètres de cet animal qui ne manifestait aucune inquiétude à notre égard…

 

Noémie et Bastien vont opérer une approche au plus près…et les voir à coté de l’animal ne fait qu’accentuer la taille de celui-ci ! C’est un male avec un pelage assez foncé….et il adore les arbres de notre camp !

Un peu plus tard, ce sera une famille nombreuse de mangoustes à rayures qui sortira de son terrier  pour aller se rafraichir à la flaque d’eau sous notre robinet. Elles sont vives et curieuses… de vraies petites boules de poils !

 

La rivière est aussi le point de rassemblement de vastes troupeaux d’impalas qui  semblent apprécier notre campement, pour notre plus grand plaisir.

Nous hésitons à monter le camp tout de suite car nous voyons des orages se former autour de nous. Il faut dire que l’horizon est vaste. Le temps est lourd. Le vent s’est levé et le sable avec... Nous avons tourné la voiture pour faire face à la rivière et avoir le vent dans le dos. Finalement, il faut bien se décider à monter le camp. Nous n’aurons pas de pluie, les orages déroulent face à nous sur la Zambie et à l’Est, sur Kasane…

Nous aurons une nuit agitée. Les fortes rafales de vent que l’on entend arriver de loin avec le bruit dans les arbres, nous secouerons toute la nuit.

 

Une famille nombreuse de babouins habite dans un des grands arbres de notre campement. Avec les orages qui tournent et le soleil disparu, ils sont tous montés les uns après les autres. De temps en temps, ça se dispute, et puis le silence revient…Nos compagnons ne nous dérangerons pas, mais heureusement que nous avons veillé à ne pas nous garer sous l’arbre (à cause de l’orage…) car au matin nous verrons que la nuit les babouins ne font pas que dormir…c’est couvert de crottes de babouins !

 

Le petit déj se fera sans le vent de la nuit. Le soleil est revenu, il fait déjà bon. Nos voisins de la nuit sont déjà partis. D’autres singes plus petits, tournent autour de notre poubelle qu’ils ont déjà réussi à ouvrir… la chasse aux singes est ouverte ! Bastien et Marion s’en chargent !

Un pygargue est posé sur un rocher le long  de la rive, de notre coté. Il parait encore plus gros ainsi posé au sol…Il observe…Le troupeau d’impalas se ballade. Lorsqu’il passe devant notre campement, elles nous offrent les unes après les autres un défilé de bonds extraordinaires … ce ne sont pas des gazelles pour rien !

Nous replions le camp et partons sur les pistes du parc vers l’Est, cette fois-ci. Nous choisissons de prendre celle hors des forêts et qui longe la rivière ou les prairies.

 

Le vaste paysage est magnifique. Vaste pleine d’herbe verte où la rivière Chobe déambule tranquillement. Les oiseaux de toutes sortent profitent de l’eau, accompagné des impalas et des zèbres.

 

Bientôt nous nous observons nos premiers buffles de la journée. Ils sont assis à l’ombre. Au début, nous en voyons un petit groupe, mais en avançant nous en découvrons de plus en plus…ils sont tous paisiblement installés côté forêt. Nous n’en avons jamais vu un tel nombre.

Nous avons l’impression que cela ne va jamais s’arrêter…Aucun doute, ils sont plusieurs centaines… Nous avançons en nous disant que ce ne serait pas une bonne idée s’il leur venait l’envie d’aller vers la rivière…


magnifique plaine africaine
magnifique plaine africaine

Nous prenons une piste qui part au Nord à un endroit où la rivière fait un profond méandre. Le paysage est superbe, nous sommes dans le sable blanc avec parfois des arbres et des herbes de dunes.

 

Nous nous engageons dans la piste sans savoir que nous allons connaitre une belle expérience de 4x4.

Au loin, nous voyons 3 buffles qui broutent tranquillement.

La piste n’est pas très empruntée, nous sommes dans des petites dunes… ça descend et ça monte.

Les zèbres nous regardent passer au loin…La piste offre par endroit un sable assez mou. Circuler commence à être un peu compliqué. Nous devons passer le 4x4, mais même en descente, c’est un peu chaud. On décide de faire demi-tour…Notre formation 4x4 a ses limites tout de même ! Mais à peine avons-nous pris la route du retour que l’on s’ensable copieusement !!! 

Les 5ailleurs font leur Paris-Dakar !

 

Céline a beau se démener en jonglant entre les marche arrière et marche avant. On ne s’en sortira pas comme ça ! En reculant, la bavette derrière le pneu s’ensable et la roue patine dessus.

Bref on est planté ! …

Bon, pas de panique, on va s’en sortir. Les seuls squelettes que l’on ait vu dans le parc jusqu’à présent sont des buffles ou des éléphants…pas de voiture, pas de touriste ! Les vautours ne nous tournent pas au dessus…c’est plutôt bon signe, non ?

Il faut vider une partie de nos chaises pour accéder à la pelle…

Il est temps de l’utiliser… les enfants sont zens…je me demande même si ils ne s’en amusent pas ;-)

A coup de pelletés de sable et de marche arrière, on finit par réussir à se remettre sur une partie solide de la piste !

Il ne nous reste plus qu’a trouver un autre chemin par où passer !

Une exploration du hors piste permet de se tracer un chemin hors des sables mous pour rejoindre 500 m plus loin notre piste.

Petit passage sur un devers au bord d’une mare d’eau… ça passe. Un passage dans des sables, en prenant suffisamment d’élan…ça passe. 

Ça y est, on a rejoint la piste !

Instant magique où nous croisons le regard du léopard...
Instant magique où nous croisons le regard du léopard...

 

Ouf ! Une nouvelle belle expérience de 4x4. Nous sommes contents de nous en être sortis sans devoir dégonfler les pneus…

 

Allez, retour sur la piste le long de la forêt…On est méfiant, mais ça roule bien…Un peu secoués, mais ça amuse tout le monde… Bon il faudrait peut-être se concentrer et chercher les animaux maintenant !

 

On rejoint bientôt la piste qui passe en forêt, on remonte de quelques mètres et dominons désormais la rivière.

Tout d’un coup, c’est le bouchon … 4 véhicules  sont arrêtés, dont 2 bétaillères à touristes  (les safaris des lodges voisins !) L’œil de lynx de Marion est en action, elle scanne l’arbre que tous les touristes mitraillent : un léopard ! Elle nous explique où elle le voit. Céline joue des coudes avec le 4x4 pour s’approcher et pouvoir l’observer : il est magnifique.

Affalé sur une branche d’arbre surplombant la rivière. Les 4 pattes et sa grande queue dans le vide. Il dort. Non, de temps en temps, il nous regarde fixement. Mais avec un total mépris pour nos petites personnes…

Il baille, s’assied sur la branche puis se recouche dans un autre sens…la nuit a dû être agitée…C’est l’heure de la digestion semble-t-il …

Nous pouvons tous les 5 observer l’animal et nous en mettre plein les yeux. Le seul qui manquait à notre tableau d’observation depuis notre arrivée en Afrique ! Nous sommes ravis de cette rencontre…

Nous quittons notre point d’observation. Le léopard n’a apparemment aucune envie de bouger.

Nous trouvons dans le parc un peu plus loin un point de détente, où il est autorisé de descendre du véhicule. Nous en profitons pour pique niquer… en restant l’œil aux aguets tout de même … Tiens une girafe est en train de faire comme nous !

 

Nous sommes dans la forêt sur fond de sable rouge. La rivière est en contre bas du plateau où nous nous trouvons. Nous ne la voyons pas, mais nous savons où elle est … Des animaux en reviennent. Des hippotragues pour commencer. Ils remontent en colonne. Ils sont bien une cinquantaine. Ils passent à 200 m de nous, nous regardent et poursuivent leur retour vers la forêt…Nous avons tout le loisir de les observer tranquillement. Puis dans une autre direction, c’est un troupeau de femelles koudous qui remontent de la rivière …

Ensuite, c’est une famille de babouins qui tente une approche vers nous…mais ils tombent sur un os ! Bastien se met en chasse ! Ils ne toucheront pas à notre garde-manger !!!

 

Au moment du départ, c’est un troupeau d’éléphants que l’on voit arriver…Ils vont vers la rivière ! On se met en voiture et on reprend la piste… Un deuxième troupeau arrive. Nous hésitons à passer entre les deux groupes…Ils n’ont pas l’air inquiets, pas menaçants …le second groupe arrive… On passe entre les deux sans soucis…Ah, l’Afrique !

 

Nous prenons le temps d’une petite sortie du parc pour aller jusque Kasane, pour mieux organiser notre retour de 4x4 demain et prendre contact avec notre logement qui doit nous organiser notre transport pour le Zimbabwe…

Et nous avons bien fait car notre loueur viendra chercher directement le 4x4 à notre self catering… et notre logement a été changé, nous allons bénéficier d’un surclassement et nous retrouver dans un cottage de luxe... !

Nous reprenons donc la direction de notre campement, le cœur joyeux à la perspective de notre gite qui nous attend demain.

 

Nous prenons une autre piste pour le début du retour dans le parc. C’est une belle piste qui nous conduit vers la rivière dès le début du parc, en nous faisant passer près de troupeaux d’éléphants et de girafes…On aime !

La piste le long de la rivière est magnifique. Nous pouvons régulièrement observer des troupeaux d’éléphants, parfois même se baignant, ou des girafes faisant du 4 pattes pour boire, et des buffles, koudous et bien sûr les impalas…

 

C’est l’Eden vert des animaux… quelle merveille ! Notre périple africain aura vraiment été une réussite et nous aura offert une très grande richesse d’observation de la faune…mieux que dans nos rêves les plus fous…

A l’arrivée au camp, nous avons encore la visite d’une girafe…

Nous avons aussi une visite surprise par la rivière, alors que la famille de babouins pique nique sur la rive devant notre campement. Un hippopotame vient nous rendre visite. Il sort de l’eau la bouche béante, sorti d’on ne sait où… il restera comme ça parmi nous un bon moment à sortir la bouche hors de l’eau de temps en temps. Et puis, il finira par plonger et disparaitre comme il était arrivé… Ah ! L’Afrique …

 

L’orage est de retour. Il nous tourne au dessus…Nous aurons un beau spectacle de son et lumière dès la nuit tombée. Heureusement, nous n’aurons pas de pluie et le vent durera bien moins longtemps que la veille.

Ce soir à l’heure de se coucher, la voute étoilée qui nous a accompagnée tout au long de notre séjour est de retour au dessus du camp…

Notre dernière nuit dans les tentes sera donc sereine. Nos babouins sont couchés…nous faisons de même…

 

Notre havre de paix à Kasane
Notre havre de paix à Kasane


Kasane, dernière nuit au Botswana

 

Nous quittons le parc de Chobe, en continuant de nous émerveiller devant tous les animaux que nous continuons de croiser, comme au premier jour de notre arrivée au Parc Kruger, il y a ….une éternité nous semble-t-il … 

 

L’immense troupeau de buffles nous fait l’honneur de venir s’entasser le long de notre piste de départ…Le léopard est revenu sur sa branche d’hier, et nous passons lui faire coucou en partant… les éléphants, girafes, koudous et zèbres sont aussi là pour la séance émouvante de nos adieux à l’Afrique… Nous mettons le cap sur notre dernière étape africaine…les Victoria Falls !

 

Avant cela, notre étape à Kasane nous attend. Une longue journée de repos dans un cadre spacieux, puisque nous avons un cottage pour les enfants et un pour nous …Merci à Trish de Chobe River cottages pour ce généreux surclassement !

 

Piscine, repos, mise à jour du site… Allez, on va même s’offrir une pizza en ville ! Une ville qui vit autour du tourisme…les bétaillères à touristes sont légion car il y a quelques luxueux resorts pour américains fortunés …Nous en rencontrerons, leur première question est toujours… « Est-ce que vous avez fait un safari… ? »…ben non, M’sieur, on fait mieux que ça, on fait du camping dans le parc !

Nous croisons des phacochères dans les rues de Kasane… pourquoi pas !

Notre transfert vers le Zimbabwe a été organisé par Trish, notre hôtesse.

 

Zimbabwe

 

Superficie : 390 580 km²

Population : 12 382 920 habitants

Capitale : Harare

Monnaie : le dollar zimbabwéen

Langues :  Anglais, Shona et Sindebele

Bienvenue au Zimbabwe...très couleur locale !
Bienvenue au Zimbabwe...très couleur locale !

 

Le départ se fait le lendemain à 8h. Notre chauffeuse nous emmène à la frontière pour une nouvelle gymnastique frontalière. Les Zimbabwéens ne sont pas des comiques ! C’est l’usine !

 

Ensuite, nous passons dans un mini bus pour rejoindre Victoria Falls en ¾ d’heure. La route est tranquille…Nous sommes dans un bus d’américains, des jeunes sympas qui font l’aller et retour pour voir les chutes, ainsi qu’un couple de Pennsylvanie avec qui nous avons pu échanger…

 

Au Victoria Falls Rest Camp, nous aurons une nouvelle fois le droit à un surclassement pour ce soir… Nous avons droit à un lodge…Face à nous, le nuage d’embruns des chutes est permanent, ainsi que le grondement !

Il fait très chaud…les valises sont lourdes…il va désormais falloir s’habituer à ne plus avoir notre voiture…Vive l’aventure !

Après manger, nous décidons de profiter de la piscine et de passer les heures chaudes …au frais dans l’eau.

 

Ensuite, nous partons sur les pas du docteur Livingstone… un grand moment de notre Aventure Africaine… la découverte des chutes Victoria !

Une marche d’une demi-heure pour rejoindre l’entrée du Parc. Nous avons choisi le Zimbabwe car à priori, c’est de là que l’on a le plus de points de vue sur les chutes.

Nous ne serons pas déçus…


Le premier point de vue nous coupe le souffle… C’est simplement grandiose, magique, époustouflant…c’est beau !

 

Nous sommes sous les embruns qui ressemblent parfois à une averse. Un arc en ciel ceinture le haut des chutes, et le grondement est retentissant.

Le site est vraiment extraordinaire.

Un vaste fleuve coule tranquillement sur un plateau avant de tomber dans une faille relativement étroite qui s’étire sur tout le travers du fleuve. Nous sommes sur le bord de la faille qui fait face au fleuve. Les chutes s’étirent à perte de vue.

 

Nous cheminons face à ce front d’eau bouillonnant. Nous sommes en hiver, nous pouvons observer sur l’extrémité des chutes le mur de basalte noir, car les eaux ne sont pas encore au plus haut. En été, le front des chutes s’étire sur 1,7 km .

Notre promenade se fait le plus souvent sous les arbres. Ici la nature est verdoyante, elle profite des embruns … Nous croisons des phacochères et des gazelles tachetés de blanc que nous ne connaissions pas. La chaleur et la marche n’entament pas notre enchantement pour le site. Nous avions entendu dire que les photos que l’on voit de Victoria Falls ne donnent pas la valeur du site tel qu’on le visite… Nous pouvons désormais le confirmer… Nous avons beau faire de notre mieux, nos photos ne pourront pas montrer ce que nous avons vu !

 

Le point final de notre aventure africaine est superbe.

Nous allons bientôt quitter le sol africain avec un pincement au cœur…

Nos 42 jours d’itinérance dans l’Afrique Australe nous ont séduits au-delà de toute espérance.

Les paysages, les gens, les animaux, notre mode de voyage…

Tout le monde part avec nostalgie… et en se promettant d’y revenir…

Attention...traversée de Pumba !!
Attention...traversée de Pumba !!

Retour en Afrique du Sud

 

Le vol pour Johannesburg se déroule sans souci. Nous survolons une bonne partie du désert du Botswana…immense.

 

Nous avions hésité à revenir en voiture plutôt qu’en avion… finalement, nous avons fait le bon choix….


Nous retrouvons Johannesburg pour une soirée dans une guest-house très confortable… soirée dans un restaurant italien et petit dej acheté dans une boulangerie Portugaise…

La boucle est bouclée.

 

Un chapitre de notre aventure autour du monde se tourne.

Nous le relirons avec bonheur et en savourerons les moindres détails comme nous avons aimé le faire tous les 5 ce soir…

Mais pour l’heure, une nouvelle aventure nous attend…

 

Demain, nous nous envolons pour Hong Kong.